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La 22ème édition de la Percée du Vin Jaune est organisée ce samedi et ce dimanche à Poligny. Cette traditionnelle et grande fête franc-comtoise accueillera 30 000 visiteurs tout au long du week-end à Poligny.

Depuis l’an dernier pour assurer la sécurité des visiteurs et des vignerons, le nombre de place est limité pour accéder à la percée. La journée du samedi est d’ores et déjà complète, mais il reste encore quelques places pour participer à la Percée du Vin jaune dimanche.

Un programme riche attend les visiteurs, ouverture des caveaux avec 54 vignerons francs-comtois présents sur place, vente de vieux millésime, concours de cuisine, sans oublier la cérémonie de bénédiction le dimanche.

Du côté de l’organisation, tout est prévu pour assurer la sécurité au volant. « Avec la vente des billets d’entrée, des tickets dégustations sont automatiquement donnés aux visiteurs, tickets qui permettent de limiter la consommation d’alcool Â» explique Philippe Noir, président de la 22ème Percée du Vin Jaune. Un partenariat a également été mis en place avec la sécurité routière pour faire souffler les conducteurs avant qu’ils ne reprennent le volant.

Lucile Burny, ancienne journaliste à France 3 Franche-Comté, a sorti dernièrement un premier ouvrage baptisé « Les dernières voix Â». Après environ deux ans de rencontres, de témoignages et d’enquête, l’écrivaine a mis en mots l’histoire de quatre rescapés de la Seconde Guerre Mondiale, deux enfants cachés et deux rescapés des camps de concentration. Dans cet ouvrage, Lucile Burny s’est intéressée à l’histoire de ces personnes, mais elle a surtout cherché à comprendre comment ces hommes et ces femmes, après les atrocités qu’elles ont connue, sont parvenus à se reconstruire, à vivre et à survivre ?

Les rencontres ont duré une année environ. Soit une dizaine d’entretiens menés dans l’aire urbaine. « Je me suis intéressée à l’histoire, mais surtout à l’humanité de ces gens. Je voulais savoir qui ils sont Â» explique-t-elle. Essayer de comprendre ce qui, dans leur vie, leur a permis de trouver la force d’y croire et de ne pas sombrer.

La force des liens

« Grâce à eux, j’ai fait un voyage historique, littéraire et humain extraordinaire Â» ajoute-t-elle. Et de poursuivre : « C’est la force des liens qui fait tenir les gens debout Â». A travers ce livre, Lucile Burny espère, qu’à son tour, cette force-là, elle parvient à la transmettre à d’autres, comme ces héros de la guerre ont su lui donner et la trouver auprès d’hommes et de femmes qui ont joué un rôle déterminant dans leur vie.

Le livre « les dernières voix Â» est vendu dans de nombreuses librairies de la région, mais également au Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon.

L’intergroupe au conseil municipal de Besançon, composé d’élus socialistes, communistes, écologistes et de la société civile, a décidé de prendre davantage ses distances avec le Maire de Besançon et les élus de la République En Marche. Le collectif, qui concentre treize élus, vient de décider de quitter le groupe majoritaire, un espace de débat au sein du conseil municipal de Besançon. Â« Nous voulons exprimer ainsi de façon plus large nos différences Â» expliquent Anne Vignot et Christophe Lime. Jean-Louis Fousseret, le maire de la cité, en a été informé par courrier.

Ces opposants à la politique nationale d’Emmanuel Macron « veulent éviter toute confusion politique Â» avec la République En Marche et les élus bisontins de l’ancienne gauche plurielle qui ont décidé de rejoindre le parti du Président de la République. Selon eux, « le groupe majoritaire au conseil municipal de Besançon n’a plus de cohérence Â». Ainsi, « par souci de clarté et de clarification Â» vis-à-vis des électeurs qui leur ont fait confiance en 2014, ils se devaient d’opérer ainsi. Il est fait allusion à certaines décisions politiques nationales, qui ont un impact au niveau communal. Pour Jean-Sébastien Leuba, la non-réaction du maire de Besançon à la suppression des contrats aidés, qui s’est traduite par des suppressions de postes dans les quartiers prioritaires bisontins, est un exemple parmi tant d’autres de cette réalité. Anne Vignot et Christophe Lime évoquent également les politique du logement, et notamment social, et migratoire à Besançon.

Pourquoi ne pas démissionner ?

Pour l’heure, les membres de l’intergroupe n’entendent pas démissionner. « On nous a mis dans une situation compliquée. Ce n’est pas nous qui avons rompu le pacte Â» expliquent-ils. Et de conclure : « Le jour où nous ne pèseront plus dans les décisions, nous quitterons le conseil municipal Â». A tous ceux qui associent Besançon a une ville gérée par la République en Marche, l’intergroupe rappelle que la majorité actuelle a été élue sur un programme de gauche et que la ville est depuis longtemps un bastion de la gauche. Affaire à suivre.

"Avec l'amélioration des conditions météorologiques et de circulation", le préfet de la Zone Est a décidé de lever les mesures d'interdiction de circulation notamment dans le Doubs et dans le Jura. 

A compter de cet après-midi il est de nouveau autorisé de dépasser les poids-lourds. La vitesse n'est plus limitées à 80km/h pour les poids-lourds de plus de 7,5 tonnes. 

Il est rappelé que les départements francs-comtois restent placés en vigilance jaune à la neige. 

Les professeurs en ont marre et ils comptent bien le faire savoir. ParcourSup, la réforme du lycée, les professeurs bisontins se mobilisent toutes les semaines pour faire entendre leur colère. 

Face au manque de réaction du recteur de l'Académie de Besançon, ils ont décidé de s'adresser directement au Ministre de l'Education Nationale lui-même, Jean-Michel Blanquer. 

Les professeurs ont ainsi publié le bulletin de notes du ministre pour le premier trimestre. On y retrouve des notes qui n'atteignent jamais la moyenne, et des appréciations qui en disent long sur ce qu'ils pensent de l'action gouvernementale. 

En Histoire-Géographie, le ministre s'est vu attribué un 06/20, il est précisé que "Jean-Michel ne s'est intéressé qu'au chapitre sur les inégalités territoriales sans toutefois en comprendre le sens et les enjeux". En français "pour progresser", il lui est conseillé de "coopérer avec [ses] camarades" et de "se nourrir de leurs interventions pour approfondir sa réflexion". 

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