Ce mercredi matin, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a fait le point sur les six affaires de tirs, à l’arme de guerre, survenus depuis le 11 janvier à Besançon et Audincourt. La même arme a été utilisée. Rappelons que les tirs ont touché plusieurs commerces. Certaines enseignes sont détenues par des personnes déjà condamnées pour trafic de stupéfiants. D’autres sont en relation d’affaires avec des personnes ayant été condamnées pour ces mêmes faits.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la Réoublique de Besançon
Plusieurs hypothèses possibles
Comme l’a rappelé Etienne Manteaux, les services d’enquête sont pleinement mobilisés. Il est possible que cette violence ait un lien avec l’interpellation de Sahbi El Asraoui au Maroc. Mais d’autres affaires criminelles pourraient également les expliquer. L’enquête judiciaire en cours apportera toutes les informations nécessaires. Pour l’heure aucune interpellation n’a été effectuée.
Six séries de tirs
Les premiers tirs ont eu lieu, le 11 janvier, en direction d’un bar à chicha à Avanne, dans lequel se trouvaient des clients, qui ont dû se coucher pour se protéger. L’envie de tuer semble clairement avoir été exprimée. Le 15 janvier, un barbier a été ciblé rue Rivotte à Besançon. Puis le 18 janvier, toujours dans la cité comtoise, avenue Léo Lagrange et quartier des Montboucons, un restaurant et le garage Auto-Moto 25 ont été visés. Le même jour, quelques heures plus tard, des faits identiques ont été enregistrés en direction de deux autres commerces à Audincourt : un bar à chicha et une enseigne de restauration rapide. Pour l’heure, aucun lien ne peut être fait avec les précédentes affaires, mais, le 21 janvier, dans la cave d’un immeuble, rue du Piémont, de la poudre explosive a été découverte à Planoise.