L'association des Amis de la Cathédrale Saint-Jean de Besançon et de son Trésor est heureuse de revenir cette année pour organiser cet événement samedi 14 mai, après deux ans d’arrêt.
De 15h30 à 22h, le public est invité à venir découvrir la Cathédrale à travers des visites commentées assurées par des personnes formées par l’association mais pas que… En effet est aussi prévue une conférence à 17h assurée par un historien qui parlera du mécénat de Jean et Ferry Carondelet qui ont été deux personnages haut placés à la Renaissance et dont le tombeau de Ferry se trouve dans la Cathédrale. Ils ont tous les deux marqués l’histoire du monument.
Une autre conférence se tiendra, assurée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), elle expliquera la façon dont les travaux se déroulent dans la Cathédrale, car c’est l’État qui finance ces chantiers : « Il y a une coopération entre l’État et le Diocèse » raconte Cécilia Goguillon. Les visiteurs pourront également découvrir une exposition autour d’un tableau présent dans la Cathédrale « La Vierge aux saints » de Fra Bartolomeo avec des panneaux explicatifs. La soirée se clôturera avec un concert de la chorale diocésaine à 20h, concert de chants liturgique qui sera accompagné par l’organiste Jean Bourgeois.
Infos pratiques : Pour en savoir plus sur le programme de la Nuit des Cathédrales, rendez-vous sur le site www.diocese-besancon.fr
L'interview de la rédaction / Cécilia Goguillon
Ce vendredi matin, un rassemblement s’est tenu devant le tribunal administratif de Besançon pour dire « non à l’expulsion des mineurs isolés du squat de Tarragnoz sans solution de relogement ». Environ 80 personnes étaient présentes. La décision de justice sera rendue dans trois semaines.
Depuis avril 2021, l’association Solmiré a réquisitionné un logement vacant pour y installer six jeunes , tous reconnus mineurs, originaires du continent africain. Une nouvelle procédure d’expulsion a été engagée ce jour par le propriétaire des lieux, Voies Navigables de France, devant la justice. Le collectif ne se fait pas trop d’illusion sur l’issue de la procédure. Il espère juste obtenir trois à quatre mois supplémentaires pour trouver une solution. Dans ces conditions, si rien n’est fait, le retour à la rue pourrait redevenir une réalité pour ces jeunes étrangers.
L’aide sociale à l’enfance
Face à l’inaction du conseil départemental du Doubs, qui a, politiquement, la responsabilité de cette action sociale, les militants ont décidé de faire entendre une nouvelle fois leur colère et leur inquiétude. Noëlle Ledeur de l’association Solmiré dénonce la politique mise en œuvre par la collectivité qui, selon elle, « fait un tri ». Il est notamment pointé « les décisions arbitraires qui sont prises ». Selon Mme Ledeur, l’autorité préfère, dans le doute, prendre une mauvaise décision, plutôt que d’attribuer la minorité à quelqu’un de majeur.
Inégalité de traitement
Solmiré aimerait également que la générosité actuellement accordée au peuple ukrainien, « bien légitime », bénéficie à d’autres populations en détresse. « Pourquoi ce qui a pu être fait pour les réfugiées ukrainiennes et leurs enfants ne pourrait-il pas l’être aussi pour des adolescents de Côte d’Ivoire, de Guinée ou de Sierra Leone, arrivés sur le sol français ? » s’insurge Mme Ledeur.
L'interview de la rédaction / Noëlle Ledeur
La garde à vue d’un homme de 19 ans a été prolongé ce jeudi à Besançon. L’individu devrait être présenté à la justice, en comparution immédiate, ce vendredi après-midi. Le 11 mai, il circulait sur un scooter démuni de plaque d’immatriculation. Le passager était dépourvu de casque. A la vue d’une patrouille de police, les deux hommes ont pris la fuite. Une course poursuite s’est engagée à travers les parkings de l’hôpital Minjoz.
A hauteur de la rue du Luxembourg, le passager a pris la fuite en courant, alors que le conducteur du scooter a fini par chuter au sol. Au cours de son audition, le mis en cause n’a pas reconnu la rébellion, ni le port d’arme, découvert pourtant dans la poche de sa veste. Il a néanmoins reconnu du bout des lèvres le refus d’obtempérer. Il a refusé de donner le nom de son acolyte.
Après deux ans sans musique, Julie Rousselet dit Jule, sort un nouvel album nommé “ Les bruits de l’âme ”, allant de l’amitié à l’amour en passant par les enfants. Cet album raconte des ressentis et des émotions sur la vie.
“Les bruits de l’âme”
Cet album est composé de 3 EP, comportant chacun 5 chansons. Touchée par un cancer en 2015, ces nouvelles créations retracent le parcours de rémission de la jeune femme. On retrouve, “hypersensible”, “Le temps”, et “Résilience”. Le premier, sorti le 5 mai, décline des chansons à travers des thèmes relatifs à la vie, avec le regard d’une personne hypersensible. Aborder ce thème était très salvateur pour l’artiste, qui a longtemps vécu cet état d’esprit comme un handicap, avant de s’en servir.
“Je serais là”, le coup de cœur de Julie
Julie a ressenti beaucoup d’émotion lors de la création de “Je serais là”, l’un des titres qui compose son 1er EP. Cette chanson évoque l’amitié et l’empathie. Cette ouverture vers l’autre est important car, lors de sa maladie, elle s’est sentie beaucoup soutenue par ses proches. C’est la raison pour laquelle, elle tient à redonner toute l’aide qu’elle a reçue. Les paroles de cette chanson lui correspondent tellement.
Retrouvez Jule sur la scène du Popoppidum le 9 juillet à Champagnole mais aussi lors du festival des “Vielles Spatule” à La Cluze et Mijoux.
L'interview de la rédaction / Julie Rousselet
Une forte détonation a été entendue en début d’après-midi sur un large territoire allant de Besançon à Dijon. Selon nos informations, il s’agit d’un avion qui a franchi le mur du son. Ce grondement, tel un violent coup de tonnerre, a été très rapide, suscitant néanmoins une belle frayeur chez ceux qui l’ont entendue.
Les fenêtres et le sol ont vibré. Heureusement, rien de grave. Rappelons que le mur du son est caractérisé par l’atteinte d’une vitesse au moins égale à celle de la vitesse du son dans l’air, soit 1.224 km/h. Ce qui provoque une onde de choc sous forme de déflagration supersonique.
C’est un véritable fléau qui empoisonne le quotidien des habitants des grandes villes du département, les rodéos urbains sont de retour. C’est la raison pour laquelle, les forces de l’ordre ont décidé une nouvelle fois encore de montrer les dents. Ce vendredi, des opérations anti-rodéo seront menées dans les secteurs de Besançon, Montbéliard et Pontarlier.
La 15è fête de la bière se déroulera ce samedi 14 mai sur le Champ de Foire de Poligny. Pour cette nouvelle édition, 25 brasseurs, venus de la région, et de territoires limitrophes, seront présents. Chacun aura plaisir, tout en gardant une part de mystère, a présenté son savoir-faire en la matière. Les connaisseurs le savent très bien, « aucune bière n’offre les mêmes arômes et les mêmes saveurs ». C’est d’ailleurs tout ce qui fait la richesse de ces breuvages artisanaux.
Un riche programme d’animations
La fête promet d’être belle ce samedi à Poligny. Des temps de dégustation, des concours de la meilleure bière, des animations musicales rythmeront cet évènement, qui retrouvera son public après deux années d’interruption en raison de la crise sanitaire. Le coup d’envoi de l’évènement sera donné à 14h30.
L'interview de la rédaction, Jacques Sébastien, élue en charge des animations à la ville de Poligny
La fin de saison approche en national 3. Pour le Racing Besançon, il reste quatre matches à disputer pour décrocher le billet pour le niveau supérieur. Deux victoires sont suffisantes, mais le club du président Claude Cuinet veut terminer de la plus belle des manières en remportant les quatre « finales » à venir.
Le compte à rebourre est lancé. Le premier des rendez-vous est fixé ce samedi, à 18h, face à Pontarlier, qui n’a pas encore validé son maintien. Le 21 mai, un palpitant derby face à l’ennemie de toujours, le Besançon Football, est dans toutes les têtes. Cette rencontre pourrait d’ailleurs être décisive pour le clan de Jean-Marc Trinita. Les deux derniers matches opposeront les Bisontins à la réserve sochalienne le 28 mai et à Montceau, en Bourgogne, le 4 juin.
Ne rien regretter
Inutile de parler à Jérémy Guyen, le directeur sportif du club, de ses projets et de ses choix pour l’avenir. Officiellement, le responsable ne veut pas se projeter. « Chaque chose en son temps. Pour le moment, concentrons-nous sur le présent et les quatre rencontres à venir » lance-t-il. Au Racing, on sait que cette montée aurait pu être acquise plutôt si le début de deuxième partie de championnat avait été meilleur, mais la page est tournée et les regards sont désormais tournés vers l’épilogue de cette fin de saison.
Tous au stade
Par la voix de Jérémy Guyen, le club invite les partenaires, les associations bisontines, leurs adhérents et tous les Bisontins amoureux du ballon rond à venir encourager les Racingmen ce samedi soir. « Le football doit reprendre la place qu’il mérite à Besançon. La ville compte de nombreux passionnés » conclut Jérémy Guyen, conscient que la montée du club et son développement passeront aussi par la dynamique et l’enthousiasme que le Racing Besançon saura insuffler en terre bisontine.
L'interview de la rédaction / Jérémy Guyen