En Bourgogne Franche-Comté, jusqu’au 29 novembre, le festival « Les Petites Fugues » fête sa 24e édition avec près de 100 rencontres littéraires . Quinze auteurs francophones, venus de France, de Belgique ou de Suisse, vont à la rencontre de publics variés : écoles, hôpitaux, EHPAD, prisons, mais aussi médiathèques et associations. Objectif : retisser le lien entre lecteurs et littérature, en favorisant des échanges directs et vivants. Pour tout savoir sur cet évènement : https://www.lespetitesfugues.fr/
À seulement 18 ans, Louisa Guinchard, originaire de Malans et étudiante en BTS-ACSE au lycée Lassalle de Levier, a décidé de s’engager pleinement pour représenter le monde agricole. Elle participe cette année au concours Miss et Mister Agricole France, un événement organisé entièrement sur Facebook, où les candidats portent la voix et l’image de la ruralité française.
Un concours pour valoriser la ruralité
Le 28 novembre débutera la présélection : 15 candidats seront retenus grâce au nombre de mentions « like », 5 autres seront choisis par les anciennes Miss. Les participants doivent répondre à des critères simples mais essentiels : être agriculteur, salarié agricole ou étudiant dans une filière liée au secteur. L’objectif est clair : mettre en lumière celles et ceux qui vivent et font vivre les campagnes.
L'interview de la rédaction : Louisa Guinchard
Une jeune femme déterminée et fière de ses racines
Louisa se présente comme une ambassadrice de la jeunesse agricole. Pour elle, la participation au concours n’est pas un simple défi personnel : « Je veux transmettre des valeurs de courage, de savoir-faire, d’attention, et montrer que les femmes dans l’agriculture peuvent être élégantes aussi ». La valeur essentielle qu’elle souhaite défendre est sans hésitation le courage, mais aussi la fierté de ses racines. « L’agriculture, c’est un milieu de passion, de courage et de savoir-faire », insiste-t-elle.
Des ambitions tournées vers l’accompagnement rural
Si Louisa se projette dans une carrière agricole, elle s’imagine particulièrement dans un rôle d’accompagnement. Son objectif : contribuer à faire avancer les campagnes et participer à la transmission des valeurs qui l’ont construite.
La conscience des difficultés, mais la volonté d’avancer
Interrogée sur les défis du secteur, notamment dans un contexte de crise sanitaire et économique, Louisa ne cache pas la réalité : « Oui, ça fait peur. Mais il faut toujours essayer de trouver des solutions et avancer ». Un discours lucide et combatif, à l’image de nombreux jeunes qui choisissent aujourd’hui de s’investir dans une agriculture en pleine mutation.
Pour soutenir Louisa : https://www.facebook.com/share/p/1Bws5N99jg/?mibextid=wwXIfr
La Saline royale d’Arc-et-Senans accueillera deux concerts exceptionnels dans son demi-cercle historique, classé à l’UNESCO. Le 25 juillet, GIMS revisitera ses plus grands titres après une tournée record. Le 26 juillet, STING présentera son “ World Tour” aux côtés de Dominic Miller et Chris Maas. Un rendez-vous musical inédit entre patrimoine et scène internationale.
Ce lundi matin à Buvilly, dans le Jura, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus pour un incendie dans une maison d’habitation de 150 m², rue de la Colombière. Grâce à leur action rapide, le feu a été contenu, évitant sa propagation. Seize pompiers ont été mobilisés.
Le Club alpin français de Besançon (CAF) organise sa traditionnelle Bourse aux skis ces 14 et 15 novembre au gymnase des Torcols. Ouvert à tous, cet événement s’inscrit dans une dynamique d’économie circulaire : une belle opportunité pour s’équiper en matériel de sports d’hiver à prix doux, tout en offrant une seconde vie aux équipements de montagne.
Avec près de 600 adhérents, le CAF de Besançon fait de cette bourse un moment fort de convivialité et de partage autour de la passion de la montagne. Venez chiner, échanger, et préparer votre saison hivernale dans une ambiance chaleureuse et engagée. L’entrée est libre. Rendez-vous ce vendredi de 19h30 à 22h et ce samedi de 9h à 13h.
Le rendez-vous est pris : les Eurockéennes de Belfort reviendront du 2 au 5 juillet 2026 sur la presqu’île du Malsaucy pour une 36e édition éclectique. Ce vendredi 14 novembre, 26 artistes ont été annoncés, dont Aya Nakamura, Orelsan et Vald, Feu Chatterton et le DJ Quentin Mosimann. La billetterie ouvre ce lundi 17 novembre à midi. Comptez 67 € pour une journée, 119 € pour deux, 165 € pour trois jours et 209 € pour le pass quatre jours.
Ce jeudi, la France rend hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, qui ont endeuillé Paris et Saint-Denis. Cette nuit tragique a coûté la vie à 132 personnes et blessé plus de 350 autres, laissant une empreinte indélébile dans la mémoire collective.
À Besançon, une cérémonie de recueillement se tient à 11h00 au cimetière du Champ Brulley, en hommage à Ariane Theiller, victime du Bataclan. Dans le Jura, Françoise et Jean-Paul Gomet, parents de Cédric Gomet, tombé lui aussi au Bataclan à l’âge de 30 ans, sont à Paris pour participer à la cérémonie nationale.
Ce moment, à Besançon comme à Paris, s’inscrit dans une journée de commémoration portée par le devoir de mémoire et la solidarité envers toutes les familles touchées.
Le spectacle « Le Pouvoir de l’Esprit » de Philippe Wells vous invite à vivre une expérience hors du commun. Rendez-vous le 26 novembre, à 20h30, à la salle des fêtes. À travers des performances mentales saisissantes, « il lit dans les pensées, anticipe l’avenir et provoque des phénomènes inexplicables » nous dit-on.
Le tarif est fixé à 15 euros. La billetterie est ouverte à la mairie de Maîche pendant ses horaires d’ouverture, ainsi qu’au chalet installé sur l’esplanade aux dates suivantes : le 12 et le 14 novembre de 18h à 20h, le 15 et le 22 novembre de 10h à 12h, le 19 et le 26 novembre de 18h à 20h. Les paiements peuvent être effectués par chèque ou en espèces.
Ce dimanche 9 novembre, les 30 Miss régionales se sont envolées depuis Orly pour Fort-de-France, direction la Martinique, dans le cadre de leur voyage de formation pour l’élection Miss France 2026. Une semaine intense les attend, avant la grande soirée d’élection , prévue en décembre prochain sur TF1. Dans le groupe, la Bisontine, récemment élue Miss Franche-Comté, Jade Cholley (19 ans), qui a décroché son titre le 14 septembre dernier à Port-sur-Saône.
Le collectif Organisation, à l’origine du Festival de la Paille, a annoncé que l’édition 2026 serait la dernière. Une décision prise « la mort dans l’âme », révélatrice d’une crise profonde qui touche l’ensemble du secteur des musiques actuelles.
Une fin programmée face à des coûts insoutenables
Depuis plusieurs années, les organisateurs du Festival de la Paille font face à une explosion des coûts de production : cachets des têtes d’affiche en surenchère, frais techniques et de sécurité en hausse, et financements publics en baisse. Ce cocktail explosif rend le modèle économique du festival intenable, malgré une forte adhésion du public. David Demange, directeur de La Rodia et du festival Détonation, confirme : « Ce n’est pas tant le coût en soi, mais l’augmentation très significative de tous les postes depuis plusieurs années. On ne peut pas augmenter les prix des billets de manière exponentielle, les gens ne suivraient plus. »
Une crise généralisée dans le monde des festivals
Le Festival de la Paille n’est pas un cas isolé. Selon David Demange, 93 % des festivals en France se disent en difficulté financière. La marchandisation du secteur musical, la financiarisation croissante et la spéculation sur les cachets des artistes mettent en péril l’ensemble de l’écosystème. « Si les prairies disparaissent, les forêts finissent par disparaître. Il faut une conscience collective. Les artistes, les producteurs, les organisateurs : nous sommes tous interdépendants. »
L'interview de la rédaction : David Demange, directeur de La Rodia et du festival Détonation
Repositionner les festivals dans l’intérêt général
Face à cette crise, certains festivals comme « Détonation » ont choisi de se repositionner. Exit la course aux têtes d’affiche : place à la découverte artistique, à des tarifs accessibles, et à une programmation en lien avec les associations locales. « Ce repositionnement nous permet de rester fidèles à notre mission d’intérêt général. »
L'interview de la rédaction : David Demange, directeur de La Rodia et du festival Détonation
Une dernière édition comme acte de résistance
La dernière édition du Festival de la Paille, prévue en juillet 2026, sera un moment fort, à la fois festif et symbolique. Le collectif Organisation espère que cette ultime célébration servira de catalyseur pour une prise de conscience collective. « Ce n’est pas l’acteur qui disparaît, mais l’événement. On a bon espoir que le collectif Organisation saura réinventer quelque chose » explique M. Demange. Ce clap de fin n’est pas une défaite, mais un appel à repenser le modèle des festivals. Une invitation à retrouver le sens, la mission, et l’équilibre entre passion artistique et viabilité économique.