Choix du secteur :
Se connecter :
 

Du 19 au 21 septembre prochain, le cœur de Besançon battra au rythme des mots, des livres et des rencontres. Le festival « Livres dans la Boucle » célèbre cette année sa dixième édition avec une programmation foisonnante, riche en émotions et en nouveautés, toujours fidèle à sa mission de transmission et d’ouverture à tous les publics.

David Foenkinos, président d'honneur d'une édition anniversaire

L’écrivain, scénariste et réalisateur David Foenkinos a accepté d’être le président d’honneur de ce nouveau rendez-vous. Auteur prolifique de romans à succès, il incarne parfaitement cette passerelle entre les arts que le festival cherche à promouvoir. Son dernier roman, « Tout le monde aime Clara Â» (paru en avril chez Gallimard), sera bien sûr à l’honneur lors de cette édition. Aux côtés de David Foenkinos, plus de 200 auteurs sont attendus à Besançon, couvrant tous les genres et tous les âges : littérature générale avec des noms comme Christine Orban, Natacha Appanah, Alain Mabanckou, Sorj Chalandon ou encore Lydie Salvayre, mais aussi la bande dessinée, les auteurs jeunesse et les écrivains régionaux.

L'interview de la rédaction : Christine Bresson, directrice du festival 

Un vibrant hommage à Jean-Luc Lagarce

L’édition 2025 sera également marquée par un hommage appuyé à Jean-Luc Lagarce, disparu il y a 30 ans. L’auteur franc-comtois, aujourd’hui reconnu et joué dans le monde entier, sera célébré à travers cinq temps forts pluridisciplinaires mêlant théâtre, musique, cinéma et conférences. Parmi les temps forts, une lecture musicale et théâtralisée, une rediffusion du film Juste la fin du monde (adapté de sa pièce), mais aussi un concert électro et des rencontres pour revisiter l’œuvre foisonnante de cet auteur attaché à son territoire natal.

La jeunesse au cœur du festival

Fidèle à son engagement d'éducation et d'accès à la culture pour tous, le festival accorde une place toujours plus importante aux jeunes lecteurs. Pour la première fois, un véritable événement « Young Adult » prendra place le samedi après-midi à la chapelle et au théâtre du Sénacle. Autour d’une dizaine d’auteurs phares de la littérature jeunesse et fantasy — Victor Dixen ou encore les autrices de la saga Oksa Pollock — les jeunes passionnés de 12 à 25 ans pourront participer à des masterclass, des rencontres, du cosplay et des animations entièrement pensées pour eux. Une façon de capter une jeunesse avide de lecture et souvent très engagée dans ces univers.

Autre temps fort : le Prix Jeunesse, dont le jury est composé d’enfants de 8 à 11 ans sélectionnés dans tout le Grand Besançon. Accompagnés par l’association « Lire et Faire Lire Â» et ses bénévoles, ces jeunes lecteurs ont évalué pendant plusieurs mois une sélection d’ouvrages pour désigner leur lauréat. Le prix sera remis solennellement le 20 septembre à l’Hôtel Régent. « Ils lisent un livre par semaine, parfois plus, et en parlent avec une maturité impressionnante », confie Jean-Marie Delachaux.

L'interview de la rédaction : Jean-Marie Delachaux, bénévole à l'association "Lire et Faire Lire" 

Le Prix de l’Homme Debout : révéler les voix de la jeunesse

En écho à Victor Hugo et à ses engagements humanistes, le Prix de l’Homme Debout viendra, pour la cinquième année consécutive, couronner les textes et vidéos produits par les jeunes des quatre maisons de quartier municipales de Besançon : Planoise, Montrapon-Fontaine-Écu, Bains Douches Battant et Grette-Butte.

Sous la houlette de l’artiste bisontin José Choungou, ces ateliers d’écriture et d’expression orale invitent les jeunes participants à poser un regard sur eux-mêmes et le monde qui les entoure. Après la phase d’écriture, les créations sont mises en voix et présentées sous forme de vidéos de deux minutes. « C’est un véritable travail d’introspection et de confiance en soi que l’on mène avec eux », explique José Choungou, pour qui l’atelier est avant tout un moyen de révéler « l’artiste qui sommeille en chacun ».

L'interview de la rédaction : José Choungou, artiste bisontin. 

Un festival intergénérationnel et engagé

Entre hommage aux grandes figures littéraires, ouverture aux nouveaux lecteurs, et mise en lumière de la jeunesse bisontine, cette 10e édition de Livres dans la Boucle s’annonce particulièrement riche et fédératrice. Un rendez-vous qui, une fois encore, fera de Besançon une véritable capitale du livre et du dialogue, le temps d’un week-end.

À l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, célébrée le 14 juin, l’Établissement français du sang (EFS) appelle à la mobilisation. Du 10 au 20 juin, plusieurs événements festifs auront lieu en Bourgogne-Franche-Comté pour sensibiliser au don de sang et recruter de nouveaux donneurs.

À Besançon, deux journées sont organisées au Fonds régional d’art contemporain (FRAC) : le vendredi 13 juin de 14h à 18h et le samedi 14 juin de 9h à 17h. Des animations, telles que vélo smoothie, spectacle de danse, déambulation musicale et compétition de skate, sont au programme. Les donneurs réguliers comme les nouveaux sont invités à contribuer à ce geste vital. Plus d’informations sur : https://dondesang.efs.sante.fr/trouver-une-collecte/132835/sang.

Après 16 ans d’absence, le Tour de France fait son grand retour à Pontarlier. L'évènement se tiendra le 26 juillet prochain, avec une arrivée, à partir de 16h, vers la gare de la cité du Haut-Doubs. Une nouvelle occasion pour la capitale du Haut-Doubs  d’accueillir une des plus grandes compétitions sportives mondiales. Cet événement soulève des enjeux économiques majeurs et demande une préparation minutieuse.

L'interview de la rédaction : Philippe Besson, adjoint aux sports 

Un impact médiatique et économique indéniable

Pour les commerçants locaux, la perspective du passage du Tour est une source d’enthousiasme. « Les retombées économiques sont incalculables, mais nous savons que les commerces en bénéficieront bien au-delà du jour de l’événement, même plusieurs années après, » explique Bertrand Guinchard, l'élu en charge de l'économie. L’impact médiatique mondial est un avantage que la ville pourrait difficilement se payer autrement. Les images de Pontarlier seront diffusées à des millions de spectateurs, renforçant son attractivité touristique. Précisons que le droit d’entrée, fixé par ASO, s’élève à 168.000 euros, auxquels il convient d’ajouter 58.000 euros pour absorber des dépenses annexes. Le département, à hauteur de 84.000 euros, la région ( 25.000 euros) et la Communauté de Communes du Grand Pontarlier (20.000 euros) apportent également leur soutien.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard, adjoint à l'économie

Une organisation locale rigoureuse

Obtenir le passage du Tour de France a été un travail de longue haleine. « Cela fait 10 ans que je sollicitais Christian Prudhomme pour l’obtenir, et aujourd’hui, en tant qu’élu au sport, c’est un immense bonheur, » confie Philippe Besson, l'adjoint aux sports. L’événement mobilise un vaste réseau de bénévoles et d’associations locales. La journée commencera dès 9 h avec des animations sportives et gastronomiques mettant en valeur le terroir local, incluant le patrimoine agricole de la région.

GENRE TOUR DE FRANCE 2

                                                            Philippe Besson ( adjoint aux sport). Patrick Genre ( Maire de Pontarlier). Bertrand Guinchard (adjoint en charge de l'économie). 

Un dispositif adapté aux spectateurs

Les organisateurs ont tenu à garantir un accès fluide pour les visiteurs et les habitants, malgré l'afflux prévu (30.000 visiteurs). Les infrastructures seront optimisées afin que les usagers puissent circuler sereinement, et des villages partenaires proposeront diverses animations. Le tracé du parcours prévoit une arrivée spectaculaire en plein cœur de Pontarlier, à proximité de la gare.

L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard, adjoint à l'économie

Le passage du Tour de France à Pontarlier est bien plus qu’une simple course : il représente une vitrine exceptionnelle pour la ville et une occasion de dynamiser son tissu économique et associatif.

132.500. C’est le nombre de visiteurs qui ont fait le déplacement à la foire comtoise, qui accueillait Cuba cette année. Ces résultats contrastés sont identiques d’avant-covid, entre 2017 et 2019. 2026 mettra à l’honneur une nouvelle contrée, en l’occurrence Naples, et ses mystères de Pompéi.

Les 24 et 25 mai derniers, respectivement de 14h à 19h et de 9h à 18h,   le 19ᵉ régiment du génie, basé rue Max Vuillemin,  Ã  Besançon,  accueillera le public pour ses Journées Portes Ouvertes, une occasion unique de découvrir ses missions et son savoir-faire. À travers des stands et des démonstrations dynamiques, les visiteurs pourront échanger avec les sapeurs d’Afrique et participer à des ateliers immersifs. Une cérémonie militaire aura lieu le samedi 24 mai à 18h00. Elle sera marquée par la remise de la médaille d’or de la Défense Nationale avec étoile de bronze, en hommage aux actions menées durant l’opération Barkhane.

Chaque année, Grand Besançon Métropole devient le théâtre d’un festival, de plus en plus important, dédié aux activités outdoor.  Ce évènement grand public, qui se déroulera les 13, 14 et 15 juin,   met en lumière toute la richesse des loisirs en plein air de la région, qu’il s’agisse de course ou de  randonnée par exemple,  mais également d’épreuves plus compétitives.

Un programme riche et varié

Le cœur du festival se trouve à Chamars, où un village accueillera les visiteurs et participants. Mais l’événement ne se limite pas à un espace unique : 22 communes de l’agglomération sont impliquées dans cette célébration du sport et de la nature. Parmi les compétitions phares, on retrouve : La Paddle Race, labellisée par la Fédération Française de Surf, et inscrite au championnat de France, une épreuve d’escalade, également comptant pour les championnats nationaux et l’Ekiden, un marathon relais qui, cette année, attend près de 2000 sportifs prêts à relever le défi.

L'interview de la rédaction : François Bousso, élu à Grand Besançon Métropole

Des nouveautés marquantes en 2025

Pour cette édition 2025, plusieurs innovations viennent enrichir le festival. Ainsi, un challenge intercommunal autour de l’Ekiden,  suivi d’un DJ set et d’un spectacle mapping visuel pour animer la soirée du vendredi, la  réinstallation de la spectaculaire Highline, reliant la Citadelle au Fort de Bregille, offrant des images à sensations fortes,  et une programmation culturelle étoffée, permettant d’attirer un public au-delà des passionnés de sport,  sont évoqués.

L'interview de la rédaction : François Bousso, élu à Grand Besançon Métropole

Un engagement fort pour l’environnement

L’éco-responsabilité est également au cœur des préoccupations du festival. La gestion des déchets est optimisée grâce à un tri sélectif rigoureux et des bénévoles dédiés à cette mission. Les parcours des épreuves sont pensés minutieusement pour minimiser l’impact sur la biodiversité, évitant les zones sensibles où vivent des espèces fragiles. Avec 25.000 visiteurs attendus et 3.000 sportifs engagés, Grandes Heures Nature relève chaque année le défi de conjuguer sport, nature et préservation environnementale.

Le festival Cirque & Fanfares 2025 revient à Dole les 7 et 8 juin avec une programmation enrichie et une accessibilité renforcée. Cette année, 17 lieux accueilleront les spectacles, avec six représentations simultanées par créneau, améliorant ainsi le confort et la visibilité pour les 40 000 spectateurs attendus.

L’événement, entièrement gratuit, mettra à l’honneur l’humour, avec des performances allant des clowns aux cascades spectaculaires. Tous les spectacles seront accessibles aux personnes à mobilité réduite, garantissant une expérience inclusive. Une édition à ne pas manquer, placée sous le signe de l’art de rue, de la musique et de la fête !

Le Festival Détonation revient les 26 et 27 septembre prochain à Besançon, à La Rodia,  pour une édition amplifiée et pleine de surprises. Après le succès du nouveau format en 2024, l’événement réinvestit ses trois scènes, toujours accompagné du Bezac Soundsystem.

Les premiers noms

Et voici les premiers artistes qui fouleront la scène cette année !

Miki, le phénomène pop du moment

Feldup, avec ses influences rock des années 2000

YARD, représentant la scène irlandaise avec son electro noise puissant
La Chica, qui revient à Besançon avec un set electro inédit
Bryan’s Magic Tears, entre shoegaze et pop britannique

La billetterie

Elle est ouverte dès maintenant !

Billet jour : 28€ / 25€ avec la Carte Rodia

Pass 2 jours : 50€ / 45€ avec la Carte Rodia

Offre spéciale : 20€ le billet jour pour les détenteurs de la Carte Avantages Jeunes, disponible uniquement au guichet de La Rodia.

La programmation complète sera dévoilée le 10 juin.

L’Orchestre Victor Hugo, sous la direction de Jean-François Verdier, donnera vie à la Cinquième Symphonie de Mahler, une Å“uvre magistrale et profondément expressive. Écrite entre 1901 et 1902, cette symphonie oscille entre désespoir et triomphe, reflet des émotions du compositeur à cette époque. 

80 musiciens se produiront sur scène. Rendez vous : jeudi 22 mai, à 20h, au Théâtre Ledoux à Besançon,  et vendredi 23 mai, à 20h, à la MALS de Sochaux. Billetterie en ligne sur https://www.orchestrevictorhugo.fr/concerts/mahler-numero-5/

 

Le 10 mai, l’association Grain d’Pixel convie les Bisontines et Bisontins à rejouer une scène historique : celle de la crue du Doubs de 1910, figée par un cliché pris sur le pont Battant. À 18h,  munis de parapluies, les différents acteurs  prendront la pose pour recréer cette célèbre photographie, offrant une nouvelle interprétation de cet événement marquant. L’initiative s’inscrit dans un projet collectif d’exposition, dont la restitution – incluant la photo actuelle et sa carte de référence – sera présentée en août prochain à la Galerie de l’ancienne poste. Cette "master class" artistique dépasse le seul cliché du pont Battant, revisitant d’autres images historiques de Besançon.

La crue de 1910 : un déluge inoubliable

 Les 20 et 21 janvier 1910, le Doubs sort violemment de son lit, plongeant les rues de Besançon sous les eaux. La montée des eaux atteint un rythme impressionnant de 13 centimètres par heure, culminant à 9,57 mètres le 21 janvier à 3 heures du matin – un niveau record, dépassant de 72 centimètres celui de la grande crue de 1882. Alors que les experts estiment qu’une telle catastrophe n’a qu’ 1 chance sur 100 de se produire chaque année, les habitants, confiants, croyaient à tort que la montée des eaux resterait contenue dans les limites des crues précédentes, notamment celles de 1896 et 1882. Mais la nature en décide autrement : l’inondation envahit la ville, marquant les mémoires et laissant des images saisissantes, qui, plus d’un siècle plus tard, continuent de fasciner.

Avec cette reconstitution photographique, Grain d’Pixel invite les habitants à redonner vie à cet instant, ancré dans l’histoire bisontine et au cœur de la mémoire collective. Une opportunité unique de se replonger dans ce passé tumultueux, avec un appareil photo en guise de témoin.