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Dans un souci d’ouverture culturelle et de développement social, physique et intellectuel de ses élèves, le collège Victor Hugo propose, en partenariat avec le Conservatoire du Grand Besançon, une classe à horaires aménagés de danse classique et contemporaine. Les premiers cours ont déjà été donnés, mais l’établissement scolaire prépare d’ores et déjà la prochaine rentrée scolaire. A ce sujet, une réunion d’information se tiendra le 3 mars prochain, à 17h30, au sein du collège bisontin.

Pour les jeunes pratiquants, les horaires de cours sont allégés afin de leur permettre de pratiquer leur passion. Ainsi, il est procédé à la suppression hebdomadaire d’une heure de cours en mathématique, français et sport. Le lundi après-midi,  Ã  partir de 14h, le jeudi après-midi à partir de 15h et le vendredi après-midi, les élèves, encadrés par leur professeur de sport et un professeur du conservatoire,  découvrent et pratiquent cette discipline. Comme tiennent à le souligner les adultes, l’objectif n’est pas de faire de ces adolescents des danseurs experts, mais des pratiquants passionnés, avides de découverte, bien dans leur corps et leur scolarité.  

Mieux se connaître

Les organisateurs ont constaté les bienfaits de cette discipline sur leurs jeunes apprenants. La confiance en soi, l’estime de soi, le respect et la tolérance sont autant de qualité qu’elle permet de développer. Cette année scolaire, durant le premier trimestre, une classe entière de sixième s’est vu imposer la participation à ces cours, tous les vendredis après-midi. Il en est ressorti une mutation dans les comportements et une bien meilleure ambiance de classe. Un joli et enrichissant spectacle a conclu cette période. En plus des collégiens, des personnes en situation de handicap ont été associés à ce projet.

Comment s’inscrire ?

Cette initiative s’adresse à tous les élèves de CM2 de l’académie de Besançon. Pour rejoindre le collège bisontin, il suffit d’indiquer son choix, jusqu’au 10 mars, au directeur de son école. La motivation du jeune sera ensuite évaluée, ainsi que ces compétences en la matière. Il est précisé que l’établissement ne recherche pas des pratiquants chevronnés, mais des élèves passionnés, ayant quelques compétences en la matière néanmoins.

L'interview de la rédaction : M. Filo, principal du collège Victor Hugo de Besançon

Durant cette première semaine de vacances, des adolescents ont donné de leur temps pour leur quartier. Durant ces cinq derniers jours, aux Clairs Soleils, ils ont redonné vie à un ancien terrain de basket que les herbes folles avaient envahi. Encadré par deux éducateurs de l’ADDSEA, ils ont nettoyé et débroussaillé l’endroit, avant de le personnaliser.

En échange de leur investissement, ils percevront une petite rémunération, la première pour ces jeunes ados, âgés entre 15 et 16 ans. C’est la Ville de Besançon qui apporte son soutien financier à ce beau projet éducatif. Au-delà de l’aspect financier, qui leur permettra de pourvoir financer la réparation de leurs téléphones portables, ces volontaires ne cachent pas leur satisfaction d’avoir pu mener ce chantier à son terme, malgré les aléas climatiques, d’avoir obtenu la reconnaissance des habitants du quartier et d’avoir créé un nouvel espace de vie.

Fiers du travail accompli, ils se disent prêts à mener d’autres actions identiques lors de prochaines vacances scolaires.

Le reportage de la rédaction : Benjamin Gyger (éducateur de prévention à l'ADDSEA du Doubs) et deux jeunes participantes

 

Dans son souci de s’ouvrir sur le territoire franc-comtois et de travailler avec ses acteurs, la Citadelle de Besançon a choisi de confier le développement de certains de ses projets à des écoles et centres de formation de la région. C’est dans ce cadre là que les lycées du bois de Mouchard et Ferdinand Fillot de Saint-Amour ont été contactés et sollicités. Ce dernier, spécialisé dans « les Arts du métal Â», réfléchit avec ses jeunes à l’élaboration d’un prototype de lanternes qui servira à lancer  une production importante, répondant aux besoins du site bisontin.

« Lorsque l’on a des besoins spécifiques, nous nous adressons à ceux qui ont les savoir-faire pour résoudre cette difficulté. C’est encore mieux si ce sont des établissements de formation. Cela valorise ces métiers et ces filières Â» explique Alexandre Arnodo, le directeur de la Citadelle de Besançon. Une démarche identique a été lancée avec le lycée de Mouchard qui planche, quant à lui, sur la restauration d’un moulin.

Des savoir-faire à conserver

« Nous avons besoin de conserver ces métiers et ces savoir-faire sur notre territoire. Nous devons leur donner des débouchés. C’est tout le sens de nos projets  Â» explique M. Arnodo. Pour les lycéens jurassiens mobilisés, il s’agira de s’inscrire dans un cahier des charges précis, la Citadelle faisant partie des monuments historiques référencés dans la région. Pour l’heure, la phase de dessin est en cours. Elle devrait se terminer dans les prochaines semaines. Plusieurs propositions seront formulées par les jeunes concepteurs. L’objectif étant d’obtenir ensuite l’aval de la conservation des monuments historiques, qui se montrera intransigeante. Et ce, pour garantir et conserver la spécificité du site. Il en sera de même pour le lycée parisien Lucas de Nehou, spécialisé dans les Arts du Verre, et qui est également en pleine réflexion sur ce chantier.

L'interview de la rédaction / Alexandre Arnodo, directeur de la Citadelle de Besançon

Pour la sixième année consécutive, la ville de Besançon propose un chantier de jeunes à la Citadelle. D’une durée de quinze jours, il se déroulera du 10 au 24 juillet, en partenariat avec l’association «  le Club du Vieux Manoir Â», qui organise des chantiers de jeunes depuis plus de 60 ans. Ce camp-chantier s’adresse aux adolescents, âgés entre 14 et 17 ans.

Les participants proviendront pour moitié de Besançon et pour moitié d’autres horizons. 15 places sont disponibles. Pour obtenir de plus amples informations, il est utile de contacter Gaëlle Cavalli au 03.81.87.80.70 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Le coût de l’inscription est de 270 euros. Une aide financière de la ville de Besançon est possible. Dans ce cas, n’hésitez pas à composer le 03.81.87.80.70

Depuis quelques mois, grâce au soutien pédagogique de Mme Hautbois, Conseillère Principale d’Education au collège Victor Hugo de Besançon, et Lisa Devillers, actuellement en service civique au sein de cet établissement scolaire, une dizaine de collégiens participe à un atelier pâtisserie le mercredi après-midi. Rencontre avec les adultes et ces jeunes passionnés

Pour le collège bisontin et sa direction, les attentes pédagogiques sont multiples : encourager les projets et les initiatives lancés par les adolescents, créer et tisser du lien avec les élèves, renforcer le sentiment d’appartenance des jeunes à l’établissement scolaire et valoriser les métiers des parents. C’est ainsi que Lilou et Saraz ont fait les démarches nécessaires pour voir aboutir leur idée. Ces jeunes filles ont su trouver les mots et se montrer convaincantes pour obtenir les autorisations nécessaires.

cuisinier victor hugo 3

Des idées plein la tête

C’est avec générosité, envie et partage que le duo mobilise autour de lui. Les deux cheffes distribuent les rôles et s’assurent du bon déroulement de la séance. On partage ses savoirs, on donne de bons conseils et on réfléchit et pense à l’avenir. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. Lilou admet même bien volontiers que ses petits camarades lui apportent également de bonnes idées dans la conception des activités et l’application de certaines techniques. Ce mercredi, les petits pâtissiers du collège Victor Hugo ont cuisiné de succulentes gaufres et un joli gâteau au yaourt. Entre deux coups de fouet ou la recherche des ingrédients dans la réserve, chacun envisage l’avenir ou se projette d’ores et déjà dans sa vie professionnelle future. C’est ainsi que Lilou, Saraz et Timéo ont déjà envisagé la possibilité de créer leur propre pâtisserie. « Une entreprise familiale et sociale, qui donnera du travail à toutes les personnes qui en ont besoin Â». La future boulangerie sociale et solidaire de Besançon est sans doute en train de se réfléchir  et de se concevoir dans les murs du collège Victor Hugo.

L'interview de la rédaction

 

Les Maisons Familiales et Rurales de Bourgogne-Franche-Comté forment chaque année près de 3000 élèves et 1000 apprentis. Ces structures proposent également des formations pour adultes. Environ 2500 adultes sont accompagnés tous les ans. A Vercel, 300 jeunes sont accueillis pour suivre des formations dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité. Les formation en alternance, dès la 4è et jusqu’au BTS, sont au cœur du dispositif. C’est cette pédagogie au plus près des réalités des métiers qu’ils ont choisis qui a séduit ces jeunes apprentis. L’accompagnement de chaque élève dans son projet personnel et ce contact étroit avec le monde professionnel expliquent le succès grandissant de ces formations. Les jeunes le revendiquent, les compétences acquises et les valeurs transmises répondent à leur besoin personnel et leurs attentes professionnelles.

Paroles de jeunes

Emma ( Bac professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole – Niveau 4) : « J’ai choisi l’apprentissage parce que cela me permet d’avoir un peu une rémunération. J’aimerais poursuivre mes études par un BTS pour pouvoir m’installer. Je pense poursuivre avec les MFR parce que l’on est bien encadré. Les moniteurs sont toujours là pour nous écouter  et nous aider si on a besoin Â».

Louis (technicien agricole – Niveau 4) : « L’alternance me plaît beaucoup. C’est la forme d’apprentissage qui me convient le mieux. Tout ce que l’on apprend à l’école, on le voit et on le pratique la semaine suivante dans nos fermes Â».

Kevin (brevet professionnel dans le domaine de la sécurité – Niveau 5). « On apprend le métier directement ici. J’ai pu être embauché sur un apprentissage pour préparer un diplôme plus important dans le domaine de la sécurité Â».

Avec un taux de réussite de 93% aux examens et un taux d’insertion professionnelle de 93% également, ces structures proposent une voie intéressante permettant aux jeunes de trouver une place dans la vie active et sur le marché de l’emploi.

Le reportage de la rédaction / Les jeunes et M. Galmiche ( directeur de la MFR de Vercel)

 

La mobilisation se poursuit au lycée Jules Haag à Besançon. Un nouveau préavis de grève a été déposé à compter du mardi 8 février prochain. Les enseignants dénoncent un « rectorat sourd à leur demande Â». Ils lui laissent jusqu’à lundi soir pour renouer le dialogue social.

Dans le Jura, la préfecture fait savoir que la ville de Saint-Claude a vu son projet de cité éducative labellisé. Cette stratégie s’adresse aux élèves du primaire et du secondaire scolarisés sur Saint-Claude, et tout particulièrement les élèves scolarisés en réseau d’éducation prioritaire.

Selon les derniers chiffres du rectorat de Besançon, à la date de jeudi après-midi, cinq structures scolaires, quatre écoles et un collège, sont fermées en raison de la crise sanitaire. 304 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l’académie. Près de 10.340 élèves et 330 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.

La mobilisation se poursuit au lycée Jules Haag à Besançon. Après avoir exprimé leurs inquiétudes et leur mécontentement en début de semaine, les enseignants, dont le taux de grévistes a atteint 70% ces derniers jours, se sont rassemblés ce jeudi matin devant l’entrée du lycée. Ils ont organisé un rassemblement bruyant. Il faut dire que l’entretien de mardi au rectorat n’a pas été « satisfaisant Â». D’où ce rappel à l’ordre.

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Les professeurs demandent des moyens d’enseignement supplémentaire. Selon les manifestants, depuis la fusion entre les lycées Jules Haag et Montjoux, la situation ne cesse de se dégrader. Les moyens humains ne sont pas à la hauteur des enjeux et des besoins. « Des postes de CPE, de professeur documentaliste, de secrétaires administratifs et d’intendance, … Â» sont demandés. Une assemblée générale devait acter sur la suite du mouvement.

 

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L'interview de la rédaction / Médéric Bayard, professeur de mathématiques, représentant du syndicat Snes/Fsu