Il y avait de la pression ce samedi matin à la piscine Mallarmé de Besançon. Une quinzaine de jeunes, âgés obligatoirement de plus de 17 ans, passaient le BNSSA (Brevet National de Sécurité et Sauvetage Aquatique), après huit mois de préparation. A l’issue de ces 120 heures de formation pratique et théorique, ces futurs surveillants de baignade étaient en capacité de passer leur diplôme final. Au cours de cet examen, le jury, composé de bénévoles et professionnels de l’association Franche-Comté Sauvetage Secourisme Centre départemental de formation de la Fédération Nationale des Métiers de la Natation et du Sport (FNMNS), ont validé, ou pas, les connaissances qui leur ont été transmises durant tout le cursus de préparation, qui se décline en 80h de natation et 40 heures de temps théorique lié au secourisme et à la réglementation en vigueur.
Trois épreuves aquatiques et 1 QCM
Le programme était dense ce samedi : trois épreuves aquatiques et un QCM. Savoir nager et tenir la distance dans un temps record, être capacité de pouvoir prendre en charge un mannequin et de le mettre en sécurité et maîtriser les gestes de premiers secours font partie des connaissances évaluées. Thibaud Amiot, le président du jury, directeur de l’association bisontine organisatrice, reconnaît que ce diplôme demande « un réel investissement personnel », mais il en va de la sécurité des estivants que ces futurs nageurs sauveteurs rencontreront cet été.
L'interview de la rédaction : Thibaud Amiot
Ne pas confondre vitesse et précipitation
Maxime faisait partie des treize candidats du jour. Ce diplôme, il l’espère pour pouvoir travailler cet été. Avec les autres stagiaires, ils ont travaillé ensemble pour réussir. Le jeune homme sait que sa responsabilité est grande. C’est la raison pour laquelle, il ne prend pas à la légère la mission qui devrait lui être confiée dans quelques mois. « Dans l’eau, il faut aller vite, tout en protégeant la victime. En dehors, il faut faire gaffe. La surveillance et le secourisme sont très importante » termine-t-il
L'interview de la rédaction : Maxime, jeune stagiaire