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Selon les derniers chiffres du rectorat de Besançon, à la date de jeudi après-midi, cinq structures scolaires, quatre écoles et un collège, sont fermées en raison de la crise sanitaire. 304 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l’académie. Près de 10.340 élèves et 330 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.

La mobilisation se poursuit au lycée Jules Haag à Besançon. Après avoir exprimé leurs inquiétudes et leur mécontentement en début de semaine, les enseignants, dont le taux de grévistes a atteint 70% ces derniers jours, se sont rassemblés ce jeudi matin devant l’entrée du lycée. Ils ont organisé un rassemblement bruyant. Il faut dire que l’entretien de mardi au rectorat n’a pas été « satisfaisant Â». D’où ce rappel à l’ordre.

JULES HAAG MANIFESTATION 4 DD

Les professeurs demandent des moyens d’enseignement supplémentaire. Selon les manifestants, depuis la fusion entre les lycées Jules Haag et Montjoux, la situation ne cesse de se dégrader. Les moyens humains ne sont pas à la hauteur des enjeux et des besoins. « Des postes de CPE, de professeur documentaliste, de secrétaires administratifs et d’intendance, … Â» sont demandés. Une assemblée générale devait acter sur la suite du mouvement.

 

JULES HAAG MANIFESTATION 6 DD

L'interview de la rédaction / Médéric Bayard, professeur de mathématiques, représentant du syndicat Snes/Fsu

Ce samedi, de 10h à 17h, les quatre campus de l’IMEA (Besançon, Pontarlier, Montbéliard et Vesoul) de la chambre de commerce Saône-Doubs ouvrent leur porte au public. Un temps précieux pour découvrir les formations et la pédagogie dispensées dans cette école consacrée aux métiers du commerce et de la vente.

Dans cette structure, qui forme de nombreux jeunes, on dispense des formations en alternance BAC+2 et BAC+3 reconnues par l’état. Les savoir-être et savoir-faire sont au cÅ“ur des connaissances et des apprentissages apportées par une équipe pédagogique, composée également d’intervenants professionnels extérieurs, mobilisée  autour de la transmission et du partage avec leurs étudiants. Une approche qui semble convenir à la nouvelle génération, consciente que cette  pratique « est la meilleure des écoles Â»  et « une insertion plus que certaine sur le marché de l’emploi Â». Comme le confirme Françoise Sanchez, directrice de l’école IMEA, le taux d’employabilité des jeunes à l’issue de leur cursus de formation est de 83%.

Remi et Charline

Agés de 19 ans et 20 ans, les deux étudiants sont respectivement en 2è et 1er années de formation. Rémi, une fois son diplôme en poche l’été prochain, devrait confirmer un BAC+3 dans le domaine du marketing sportif. Charline se laisse encore un peu de temps pour envisager la suite. Pour ces deux jeunes, la vente et le commerce sont leur quotidien. Rémunérés, ils alternent chaque semaine temps théorique et pratique. C’est d’ailleurs ce qu’ils sont venus chercher. Les études dans une salle de classe, sur une table, devant un ordinateur, ils n’en veulent plus. Comme beaucoup de jeunes adultes de leur âge, ils veulent être complément acteurs de leur formation. Faire, apprendre, se débrouiller, commencer à gagner sa vie, côtoyer et se former aux côtés de professionnels, c’est ce qui les a poussés à franchir le pas et les portes de l’IMEA de Pontarlier par exemple. Ils ne le regrettent pas et semblent s’épanouir dans cet univers qui permet de se construire et de grandir professionnellement et personnellement.

Le reportage de la rédaction  : Rémi, Charline et Françoise Sanchez

Depuis la rentrée scolaire de l’automne dernier, au lycée Jules Haag de Besançon, dans le cadre d’une nouvelle option, baptisée EPPCS, qui a vu le jour cette année, une classe de première, sous la houlette de Stéphane Delerce, son professeur de sport, monte des projets ambitieux dans le but de parfaire ses connaissances dans le domaine du sport.

Outre, les sorties pédagogiques très intéressantes dans différentes structures – la prochaine aura lieu dans les locaux du centre de performance de la Groupama FDJ à Besançon – les ados se mobilisent autour de projets collectifs de grande envergure. Les prochains sont prévus cet automne et en 2023. Au programme une journée à Paris et un séjour aux Etats-Unis, en Californie du Nord. Si la culture prendra toute sa place lors du 1er déplacement, la pédagogie et la transmission de savoir seront les maîtres mots au pays de l’Oncle Sam. Effectivement, les jeunes apporteront leurs connaissances dans le domaine de l’entrainement sportif à des étudiants américains.

Un travail en commission

Pour mener ces deux initiatives, les jeunes participants travaillent en commission. Ils se voient confier des responsabilités et prennent conscience de l’importance du travail collectif et les difficultés inhérentes à la mise en place d’un projet (son organisation, son financement, … ). L’argent est bien entendu le nerf de la guerre. C’est la raison pour laquelle le groupe, en plus d’organiser des actions d’autofinancement, lance un appel au sponsoring. Les entreprises qui souhaitent soutenir ces jeunes peuvent se faire connaître en contactant le lycéen responsable Quentin Péguillet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou son professeur Stéphane Delerce : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le reportage de la rédaction

La prochaine carte scolaire se prépare déjà dans l’académie de Besançon. Selon des chiffres communiqués par l’Inspection Académique du Doubs, en septembre prochain, 27 classes seraient ouvertes et 53 devraient fermer. Par ailleurs, malgré une baisse des effectifs d’élèves dans le premier et le second degré, le nombre de postes reste quasiment stable au niveau départemental. Il est ainsi évoqué Il est ainsi évoqué la création de deux postes dans le 1er degré (-1.195 élèves) et 1,6 poste dans le second degré (-185 élèves).

Les projets d’ouverture et de fermeture seraient les suivants :

Projets d’ouverture : 9 en maternelle et 18 en élémentaire

Fourier à BESANCON à 1 poste élémentaire

Henri Fertet à BESANCON à 1 poste élémentaire

Jules Ferry à BESANCON à 1 poste élémentaire

Les Sapins à BESANCON à 1 poste maternelle

Bregille Plateau à BESANCON à 1 poste élémentaire

Vieilles-Perrières à BESANCON à 1 poste maternelle

Gilbert Brenet à MAMIROLLE à 1 poste élémentaire

SAÔNE à 1 poste élémentaire

DELUZ à 1 poste maternelle

Monique Marmier à MISEREY-SALINES à 1 poste élémentaire

VERCEL-VILLEDIEU-LECAMP à 1 poste élémentaire

LES COMBES à 1 poste élémentaire

Pierre Bichet aux FINS à 1 poste maternelle

Centre à VILLERS-LE-LAC à 2 postes élémentaires

Groupe scolaire Courbet à ORNANS à 1 poste élémentaire

DAMPIERRE-SUR-LEDOUBS à 1 poste élémentaire

RANG à 1 poste élémentaire

Beausoleil à LOUGRES à 1 poste élémentaire

MÉSANDANS à 1 poste élémentaire

Les Autos à AUDINCOURT à 1 poste élémentaire

Pierre Donzelot à VALENTIGNEY à 4 postes maternelle (fusion)

La Jougnena à JOUGNE à 1 poste maternelle

VAUX-ET-CHANTEGRUE à 1 poste élémentaire

 

Projets de fermeture : 22 en maternelle et 31 en élémentaire

 

Bourgogne à BESANCON à 1 poste élémentaire

Albrecht Dürer à BESANCON à 1 poste élémentaire

Pierre et Marie Curie à BESANCON à 1 poste élémentaire

Butte à BESANCON à 1 poste élémentaire

Arènes à BESANCON à 1 poste élémentaire

Chaprais à BESANCON à 1 poste maternelle

Helvétie à BESANCON à 1 poste maternelle

Arc en ciel à GRANDFONTAINE à 1 poste maternelle

Gilbert Brenet à MAMIROLLE à 1 poste maternelle

SAÔNE à 1 poste maternelle

ROCHE-LEZ-BEAUPRE à 1 poste maternelle

Robert Delavaux à ECOLE-VALENTIN à 1 poste élémentaire

Bellevue à CHATILLON-LE-DUC à 1 poste élémentaire

DEVECEY à 1 poste élémentaire

Vagneux à RECOLOGNE à 1 poste élémentaire

René Roussey à SAINT-VIT à 1 poste maternelle

EPENOY à 1 poste élémentaire

ETALANS à 1 poste maternelle

Guillaume Aldebert à NAISEY-LES-GRANGES à 1 poste élémentaire

Breuil à BAUME-LES-DAMES à 1 poste élémentaire

TORPES à 1 poste élémentaire

CHARNAY à 1 poste maternelle

EVILLERS à 1 poste élémentaire

GOUX-LES-USIERS à 1 poste élémentaire

COLOMBIER-FONTAINE à 1 poste élémentaire

Les coquelicots à PAYS DE CLERVAL à 1 poste maternelle

Le Bié à SAINT-MAURICE-COLOMBIER à 1 poste maternelle

MÉSANDANS à 1 poste maternelle

CHAMESOL à 1 poste élémentaire

André Boulloche à MONTBELIARD à 1 poste élémentaire

Coteau-Jouvent à MONTBELIARD à 1 poste élémentaire

Petit Chênois à MONTBELIARD à 1 poste élémentaire

Sur les vignes à AUDINCOURT à 1 poste maternelle

Montanot à AUDINCOURT à 2 postes élémentaires

Premiers castors à AUDINCOURT à 1 poste élémentaire

Marcel Levin à SELONCOURT à 1 poste élémentaire

Pierre Donzelot à VALENTIGNEY à 1 poste élémentaire

Louis Pergaud à VALENTIGNEY à 4 postes maternelles (fusion)

Simone Veil à SOCHAUX à 1 poste élémentaire

Les chênes à SOCHAUX à 1 poste élémentaire

Les chênes à SOCHAUX à 1 poste maternelle

Jean Moulin à VIEUX-CHARMONT à 1 poste élémentaire

TAILLECOURT à 1 poste maternelle

Les trois fontaines aux DAMBENOIS à 1 poste élémentaire

Centre à ETUPES à 1 poste élémentaire

Le Rondelot à FESCHES-LE-CHATEL à 1 poste élémentaire

Intercommunale aux HOPITAUX-NEUFS à 1 poste maternelle

Joliot-Curie à PONTARLIER à 1 poste maternelle

Centre à VILLERS-LE-LAC à 1 poste maternelle

Ce sont près de 500 manifestants qui étaient mobilisés ce matin dans les rues de Besançon, comme dans de nombreuses autres ville de France. Le secteur social et médico-social, en première ligne, s'est positionné symboliquement en tête du cortège. Un mouvement, pour revendiquer une augmentation des salaires ainsi qu'une amélioration des conditions de travail, qui s'accompagnait d'une grève générale et interprofessionnelle à l'appel de plusieurs syndicats.

Selon des chiffres communiqués par le rectorat, alors qu’environ 500 personnes se sont rassemblées pour la grande manifestation interprofessionnelle à Besançon, 6,7% des personnels de l’éducation nationale était en grève ce jeudi. L’administration a recensé 8,5% des enseignants mobilisés dans le 1er degré et 5,1% dans le second degré.

C’est un établissement unique en France. A Mouchard, les compagnons du Tour de France proposent une démarche pédagogique, ancestrale, qui prépare les jeunes à un métier. Et ce,  dans les domaines aussi variés que la charpente bois, la couverture-zinguerie, la maçonnerie-taille de pierre, la menuiserie, l’ébénisterie, la plomberie et la plâtrerie – peinture.

Un enseignement professionnel qui permet à ces apprentis de passer un CAP, un bac professionnel et un brevet des métiers en se déplaçant en France ou hors de l’Hexagone. Le voyage fait partie intégrante de la formation du futur professionnel et de l'adulte en devenir.  Libre ensuite à tout un chacun de se lancer dans une aventure humaine et professionnelle de cinq à sept années supplémentaires. Le suivi et les apports théoriques et pratiques sont assurés par des compagnons, que l’on appelait auparavant des maîtres.  C’est ainsi que l’on se transmet de génération en génération des savoir être et des savoir-faire. Une transmission de compétences et de savoirs pratiques et théoriques,  qu’apprentis et formateurs chevronnés effectuent. Le réseau dans lequel évolue le jeune est bienveillant, structuré et avide de partager. Les résultats sont des plus performants puisque le taux d’employabilité, à la fin d’un des cursus de formation, est de 85%.

Faire le tour de France

S’inscrire dans cette démarche de formation est un véritable sacerdoce. Cela démontre tout un pan intéressant de la personnalité du jeune. L’envie de pratiquer et d’apprendre à travers toute la France, de multiplier les contacts, de tisser du lien social avec ses pairs, … sont très appréciés et donnent à la nouvelle génération une carte de visite extraordinaire. A l’issue d’un temps de formation plus conventionnel, pourrait-on dire, le jeune homme  ou la jeune femme peut s’engager dans un véritable tour de France professionnel, qui durera entre 5 et 7 ans supplémentaires. Des expériences plus que formatrices qui ne passeront jamais inaperçues. Apprendre les rouages du métier, se constituer sa boîte à outils, s’ouvrir aux autres, échanger,… une démarche intellectuelle qui devrait inspirer de nombreux autres établissements, tellement éloignés des réalités du quotidien.

400 jeunes et adultes en formation accueillis

La structure jurassienne, implantée à Mouchard, accueille actuellement 400 jeunes et adultes en formation. Des effectifs intéressants, mais qui ne permettent pas de répondre aux besoins des entreprises. Ce samedi, une journée porte ouverte virtuelle est organisée à 10h30. Une autre se tiendra le 26 mars. Enfin, des journées en présentielle sont prévues les samedi 12 février et 16 avril de 9h à 16h.

L'interview de la rédaction

 

La municipalité de Besançon vient de doter les 64 écoles publiques maternelles et élémentaires de la ville de capteurs de CO2. Ces appareils  permettent de mesurer le taux de CO2 contenu dans l’air et de donner une indication sur la fréquence d’aération nécessaire par salle de classe. En équipant ses écoles ainsi, la Ville applique l’une des mesures les plus efficaces dans la lutte contre le covid : l’aération des pièces.

Selon les derniers chiffres du rectorat de Besançon. A la date de vendredi après-midi, deux écoles sont fermées en raison de la crise sanitaire et de la diffusion du virus. In n’y a pas de collège ou de lycée fermés. 201 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. Près de 5.900 élèves et 220 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.