Actuellement à Besançon, des travaux de restauration sont menés sur le quai Vauban, au centre-ville. L’objectif de cette opération est de consolider la partie haute du mur qui menaçait de s’effondrer. Certes, des blocs en béton avaient été installés en 2005, mais une intervention plus ambitieuse était devenue incontournable. L’usure de l’édifice ne lui permettait plus de contenir l’eau, qui, en s’engouffrant à l’intérieur, a occasionné des dégâts. Provoquant une déformation, un décalage ou encore « un ventre », dans le jargon technique, de 20 centimètres, sur 16 mètres de long.
85 clous de plus de 6 mètres
Ainsi, pour corriger ce phénomène, améliorer la situation et la pérennité de l’édifice, une intervention en quatre temps a été programmée. La durée du chantier s’effectue sur onze mois. Après les démarches administratives nécessaires, les rencontres avec les habitants et la validation des interventions, qui s’effectuent sur un site historique, les travaux ont pu débuter en juin dernier. Ils devraient se terminer en mai prochain. La première étape a consisté à consolider le mur existant et enlever les blocs provisoires de 2005 pour lancer concrètement les opérations. Lors de la deuxième phase, qui est en cours, 85 clous de 6 mètres de longueurs sont installés pour tenir le parement. Ensuite, il faudra démonter le parement en pierre et projeter du béton pour tenir les parties arrière du mur. Enfin, viendra la phase de reconstruction, « en conservant un maximum de pierres d’origine ».
Olivier Comte, responsable exploitation au sein de l'entreprise Pateu et Robert.
L'interview de la rédaction : Olivier Comte
Une reconstruction à l’identique
Un important travail de référencement a été effectué. Appelé « calepinage », il consiste à renseigner chaque pièce démontée pour ensuite les réintroduire fidèlement. Les pierres qui n’ont pas être conservées seront remplacées. Elles proviennent de Myon, près de Salins-les-Bains. Là -bas, le fournisseur est en capacité de proposer une production qui correspond aux caractéristiques et exigences exprimées. Le coût de ce chantier s’élève à 900.000 euros. La DRAC, pour près de la moitié, la Région, le Département et Grand Besançon Métropole apportent leur concours.
L'interview de la rédaction : Olivier Comte
La crèche municipale de Saint Ferjeux, à Besançon, poursuit sa mue. Après un temps de fermeture nécessaire, l’établissement devrait rouvrir ses portes en janvier prochain. Le coût de ce chantier s’élève à 3 millions d’euros. Ces travaux s’inscrivent dans le plan de rénovation des écoles et des crèches de la ville.
Ils prévoient une rénovation énergétique performante pour un bâtiment basse consommation, une rénovation fonctionnelle complète et un réaménagement des extérieurs dans le cadre de la lutte contre les îlots de chaleur. D’une superficie désormais de 766 m2, la nouvelle configuration proposera un accueil en inter-âge. 60 enfants de 2 mois à 3 ans y sont attendus.
Face à l’augmentation des agressions envers les personnes âgées, le commissariat de police de Besançon décline, jusqu’au 15 septembre, un dispositif de sécurité spécifique à destination des aînés isolés. Il s’agit d’une mesure unique en France. Inspirée de l’opération « Tranquillité Vacances », il mobilise un policier, qui passe au domicile des personnes concernées pour leur délivrer quelques conseils pour mieux se protéger. Puis, au moins une fois par jour, une patrouille en tenue, se déplaçant avec un véhicule non identifiable, passe pour rassurer et dissuader les éventuels agresseurs. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter le commissariat bisontin.
NAISSANCES
02/08/2024 - Giulia de Alexis VIMERCATI, collecteur de lait et de Amélie VANNET, opératrice en horlogerie.
03/08/2024 - Paul de Nicolas PIERRON, collaborateur de notaire et de Marion DUBOIS, comptable.
04/08/2024 - Rosa de Jamel AISSAOUI, technicien réseaux et de Maria PERTOSA, encadrante technique.
04/08/2024 - Marceau de Nicolas BRETTE, technico-commercial et de Charline TOURNIER, comptable.
02/08/2024 - Ema de Zulfer HALILOVIC, carreleur et de Merka RIDZAL, opératrice.
02/08/2024 - Anatole de Romain BLONDEAU, informaticien et de Elise COTINAUT, maroquinière.
03/08/2024 - Olivia de Thibaud VIEILLE, maçon et de Marine BOITEUX, hôtesse de caisse.
06/08/2024 - Basile de Benjamin PETIGNY, directeur production et de Sophie GURTNER, pharmacien.
02/08/2024 - Rosalia de Adrien MONGE-ROFFARELLO, bûcheron débardeur et de Céline REY, auxiliaire vétérinaire.
05/08/2024 - Melih de Ismaïl CENGIZ, agent de distribution et de Khaoulla JALIL, agent immobilier.
07/08/2024 - Milan de Jérémi GRAPPE, professeur et de Justine CUYNET, infirmière.
07/08/2024 - Romée de Gaetan SCHÖNLEBER, responsable commercial et de Sarah VANLIERDE, responsable administrative.
07/08/2024 - Lyam de Julien VIENNET, métallier serrurier et de Mathilda CATTARUZZA, sans profession.
05/08/2024 - Lucien de Steeve FUMEY, plaquiste peintre et de Alexandra THIBOUD, esthéticienne.
07/08/2024 - Elio de Tom LECONTE, chocolatier et de Samantha DEPPE, pâtissière.
07/08/2024 - Edouard de Clément VEIGNIE, horloger et de Meryl CANADA, accompagnante des élèves en situation de handicap.
MARIAGE
09/08/2024 - Alice NAIN, cheffe de projet et de Maxence VUILLAUME, responsable grand compte.
DÉCÈS
04/08/2024 - Isabelle REGAZZONI, 53 ans , domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.
04/08/2024 - Francis ROMARY, 57 ans, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), célibataire.
05/08/2024 - Rolande BOURQUIN, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Daniel BERGUER.
07/08/2024 - Daniel BÔLE-RICHARD, 88 ans, retraité, domicilié à Déservillers (Doubs), époux de Andrée ALAZETTA.
08/08/2024 - Agostino GOFFREDO, 71 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs).
En cette période estivale, des travaux sont actuellement menés à la Piscine Lafayette de Besançon. Des travaux indispensables pour l’entretien et le bon fonctionnement des lieux. Trois grandes interventions sont actuellement menées. Certaines seront terminées pour la rentrée prochaine. D’autres, liées à reconfiguration de la pataugeoire, avec notamment l’installation de nouveaux espaces de jeu, devraient être finalisées en début d’année 2025. Le coût global de ce chantier indispensable s’élève à environ 800.000 euros.
L'interview de la rédaction : Simon Devaux, responsable des piscines et de la patinoire à la Ville de Besançon
Trois phases d’intervention
Il a fallu traiter les usures de la maçonnerie et des infiltrations d’eau en sous œuvre et installer de nouveaux filtres. L’étanchéité au niveau de la pataugeoire a été revue, avant d’améliorer son offre ludique, qui verra notamment apparaître de nouveaux jeux pour les enfants et une zone de détente pour les familles. L’ouverture est prévue pour le début d’année 2025. En parallèle d’autres travaux structurels, la ville a repensé le système d’éclairage, composé désormais de 76 LEDS, permettant ainsi d’adapter la luminosité en fonction des besoins. « Soit une économie d’énergie de 75% au niveau de la lumière ».
L'interview de la rédaction : Simon Devaux, responsable des piscines et de la patinoire à la Ville de Besançon
26 ans d’existence
Construite en 1998, la piscine Lafayette connaît, 26 ans plus tard, ses travaux de réhabilitation les plus importants. Chaque année, entre 250.000 et 300.000 personnes sont accueillies en son sein. Soit la moitié des usagers, réparties sur les trois autres sites. Cet été, durant ces interventions, Lafayette est fermée. Pour combler ce manque, la piscine Mallarmé a pris le relais.
Comment poursuivre ce bel été olympique ? La troisième édition du championnat du monde de pong-œuf se déroulera ce vendredi soir, à 18h, à la maison de quartier des Pareuses à Pontarlier. Les inscriptions sont closes. Pour cette nouvelle édition, 45 participants seront sur la ligne de départ. L’ambiance sera sans nul doute au rendez-vous. L’organisateur prévoit un moment tout aussi survolté, que celui qui s’est déroulé l’hiver dernier.
Dans un communiqué, notamment diffusé en ligne, la Ville de Pontarlier, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, les élus et les personnels des deux collectivités locales font connaître leur tristesse après le décès subit de Mme Karine Pontarlier, maire d’Houtaud. L’édile occupait également la fonction de Vice-Présidente de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, en charge du développement durable et de l’environnement. Ses obsèques se tiendront ce samedi 10 août, à 10h, en l’église Saint-Pierre.
À l’initiative de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier et de Préval, quatre sites de compostage publics ont été installés dernièrement à Pontarlier. Chaque site permet aux habitants d’un quartier identifié de déposer ses déchets alimentaires. Des nouveaux sites seront installés à l’automne (5 supplémentaires à Pontarlier et Doubs) puis en 2025 afin de couvrir toute la population de la CCGP.Les bacs de compostage sont fermés par un cadenas afin de limiter le nombre d’usagers par site. Les usagers doivent donc s’inscrire pour récupérer le code du cadenas, les consignes et gestes de tri ainsi qu’un seau à compost.
Pour s’inscrire, la collectivité vous donne rendez-vous avec un justificatif de domicile :
- Chaque 1er mercredi du mois à Préval (9h-12h30 / 13h30-17h)
- Chaque 1er jeudi du mois de 17 Ã 18h, sur le site de compostage Saint Pierre (6 rue de la Paix)
À partir de la mi-août, le pont de La Pelotte, situé quai de Strasbourg à Besançon, fera l'objet de travaux de remplacement qui dureront cinq mois. Grand Besançon Métropole entreprend ces travaux pour remplacer deux des trois travées de ce pont historique, construit en 1867. Les poutres structurelles datant de 1923 présentent des signes de corrosion et des perforations. Cet état de dégradation avancée nécessite un remplacement de l’ouvrage sans tarder.
L’augmentation du poids des véhicules circulant sur le pont rend également ces travaux nécessaires. À l'issue du chantier le pont pourra accueillir tous les types de véhicules, sans restriction de tonnage. Le coût total des travaux s'élève à 410 000 € HT pour une durée de cinq mois. Pendant cette période, la circulation piétonne et cycliste sera maintenue. Des déviations seront mises en place pour les véhicules à moteur afin de minimiser les perturbations.
Depuis le 31 juillet dernier, la Ville de Besançon a pris la décision de réouvrir partiellement la forêt de Chailluz. Rappelons qu’une fermeture avait été actée après les vents violents qui ont touché Besançon dans la nuit du 20 au 21 juillet. Cependant, la zone la plus impactée (délimitée en lien avec l’Office National des Forêts), présente toujours un risque fort de chute d’arbres et/ou de branches. En conséquence, ce secteur reste interdit au public.
L’accès ainsi que la circulation des piétons, cyclistes et de tous véhicules motorisés ou non, sont rétablis uniquement au hameau des Grandes Baraques, sur les sentiers, routes forestières et parkings situés au nord du chemin du Maupertuis et à l’est de la route forestière des Chapelets. Des rondes de surveillance par la Police Municipale, en lien avec l’ONF, seront effectuées afin de sensibiliser les usagers de la forêt au respect des secteurs fermés au public ainsi qu’au règlement des espaces naturels et forestier communaux.
La forêt de Bregille reste quant à elle fermée. Les premiers constats présentent des dommages forestiers et matériels pour certains riverains. La sécurisation du parcours santé sera engagée dans les prochains jours.