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Dans le Jura, on se prépare aussi à la journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Le collectif du Triangle d’Or annonce un rassemblement le mardi 6 juin prochain à 10h, sur la place Aubarède, à Salins-les-Bains. Il est rappelé que villes et campagnes restent mobiliser pour s’opposer à cette réforme. Lors de cette 14è journée de mobilisation, le collectif jurassien rappellera qu’il juge cette initiative gouvernementale « injuste, injustifiée et brutale ».

Dans le cadre d’une opération de sensibilisation sur la sécurité des femmes dans l’espace public, à l’initiative de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, a mouillé la chemise dans le hall de la gare Viotte de Besançon ce mercredi après-midi.  A ses côtés, le Commandant Michel Perrin et des représentantes d’associations engagées dans cette cause.

Nationalement, ce sont cinq millions de flyers qui seront distribués par les policiers et les gendarmes dans le cadre de cette démarche, baptisée « aller vers nos concitoyens Â». L’objectif de ce document est d’informer et rappeler à chacune et chacun les gestes à avoir lorsque l’on est témoin ou victime d’une agression. Le préfet du Doubs explique  que le harcèlement de rue «  prend une importance considérable Â». M. Colombet est venu dire aux femmes que le gouvernement français était pleinement mobilisé à leurs côtés, que les forces de l’ordre ont été formées pour les écouter et agir et  qu’un travail de proximité est mené avec le milieu associatif local.

L'interview de la rédactuion : Jean-François Colombet

 

 

prefet gare violences

Les associations veulent plus de moyens

Cette sensibilisation passe par une présence renforcée des policiers et gendarmes sur le terrain, mais le monde associatif demande aussi un accompagnement encore plus fort de l’état. Pour Christine Perrot, militante à l’association Solidarité Femmes, la présence policière est insuffisante. Il faut faire changer les mentalités et mener une politique éducative forte. « Il faut changer l’état d’esprit des hommes Â» explique Mme Perrot. Cette dernière demande plus que « cette action de communication Â». Elle veut « des moyens supplémentaires pour les associations Â» afin qu’elles puissent mener leurs actions auprès des victimes et continuent à Å“uvrer auprès des nouvelles générations pour lutter contre le sexisme et toutes les formes de violences, qu’elles soient physiques ou verbales.

L'interview de la rédaction : Christine Perrot


Dans un contexte de crise énergétique, la consommation brute d’électricité a diminué de 8% en 2022 par rapport à 2021 en Bourgogne-Franche-Comté pour atteindre 19,6 TWh en 2022 contre 21,3TWh en 2021. Soit un retrait de 2,5%. Durant l’hiver dernier, cette baisse est plus significative puisqu’elle s’élève à 13%. La consommation de l’année dernière est également inférieure à celle de l’année 2020, première année de covid-19. Cette baisse de consommation régionale est notamment visible dans le secteur de la grande industrie, avec une baisse de 9% par rapport à 2021, en particulier sur les secteurs de la chimie et parachimie et de la construction automobile, retrouvant le taux historiquement bas de 2020, en pleine pandémie.

Enfin autre constat des plus intéressants. Le développement des énergies renouvelables se poursuit, avec une forte progression de l’énergie solaire. Soit une hausse pour cette dernière de 63%. Précisons également que le parc éolien représente 39% des capacités de production d’énergie régionale. A ce sujet, RTE indique qu’il investira près de 650 millions d’euros d’ici 5 ans pour la transition écologique en Bourgogne-Franche-Comté.

Contrairement à ses aînés, la génération Z ne fait plus du CDI une priorité. Beaucoup de ces jeunes privilégient le CDD. S’ils reconnaissent la précarité de ces contrats, ils veulent prendre leur temps, avant de poser plus longuement leur valise dans une entreprise. Celle doit être porteuses de valeurs humaines. « Je ne me sens pas de m’engager dans une entreprise que je ne connais pas Â» explique Luigi. Pour l’étudiant, la société idéale doit être en mesure de proposer du télétravail. Elle doit « accorder beaucoup d’importance au bien-être du salarié et au droit du travail Â». Les jeunes portent un regard méfiant et très attentif sur la gouvernance. « Il faut arrêter de miser sur l’ignorance des jeunes et des salariés» explique l’étudiant. Et de conclure : « je souhaiterais travailler dans un milieu  qui partage ses gains et donne des salaires décents Â».

Paroles de jeunes

 

Une autre relation au travail

La génération Z ne cherche pas à en faire moins. Elle veut tout simplement tisser une autre relation avec le travail. Ces jeunes gens  ne veulent pas reproduire ce que leurs grands parents et parents ont vécu,  en se donnant corps et âme à leur patron. Ne pas négliger et mettre de côté sa vie personnelle et préserver sa santé mentale sont une priorité. « Les réflexions autour du télétravail et de la semaine de 4 jours sont intéressantes Â» explique Alice.

« Un salaire en lien avec les conditions de travail Â»

Pour cette génération, le CDD est un moyen de « tester Â» et d’apprécier le nouvel environnement de travail. Ils demandent un salaire correspondant à leur niveau d’études et aux conditions de travail. C’est le cas pour Mathilde, qui suit des études en médecine, et qui reconnaît que les métiers de la santé sont énergivores et concentrent des volumes horaires importants. « Ce n’est pas un patron tyrannique qui va nous détruire. On a d’autres problèmes au niveau de notre génération. Ce n’est pas notre travail qui va en ajouter. Le rêve est de se lever avec le sourire chaque matin Â» ajoute Laure. Pour certains, le CDI est « plus sécurisant Â». « Cela veut dire que l’on a un travail fixe, qu’on le garde sur plusieurs années et que le licenciement est plus compliqué Â» conclut Louise.

Parole de jeunes

 


L’association Vélo Besançon (AVB) organise une Vélorution ce samedi 3 juin. Le collectif appelle petits et grands à participer à cet évènement pour demander l’aménagement de pistes cyclables supplémentaires. Le rendez-vous est fixé au parc Micaud à partir de 10h30, où un atelier de costumisation des deux roues sera proposé. Le départ, en musique, sera donné à 11 heures. Un pique-nique clôturera cette matinée dans le parc de la Gare d’Eau. Cette année, l’organisateur précise que l’accent sera mis sur les enfants, et la place qui leur est accordée dans l’espace public.

SNCF voyageurs indique,  qu’en raison d’un mouvement de grève des aiguilleurs, la circulation des trains est perturbée sur le réseau régional à compter de ce samedi 27 mai, à 20h, et jusqu’au dimanche 28 mai, à 17h.

Dans la semaine du 22 au 28 mai, de nombreuses actions de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie vont se dérouler. À noter, « Un visa pour la liberté : Mister Gay Syria Â», un film présenté et animé par Amnesty et XYZ. Il sera diffusé le jeudi 25 mai à 20 h au Petit Kursaal. Une table ronde sur la thématique des difficultés à obtenir l’asile, la protection et le statut de réfugié(e) pour un étranger fuyant un pays homophobe ou transphobe est également prévue. Elle se déroulera le vendredi 26 mai, au Pixel, de 18 à 20 h.

Le parc Micaud de Besançon accueille ce samedi un rassemblement militant organisé dans le cadre de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie. Les participants défileront dans les rues de Besançon. Près de 1000 personnes sont attendues pour ce rassemblement.

Une volonté d’hommage et de revendication

Le 17 mai est la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie. Elle célèbre depuis 2005, le fait que l’Organisation Mondiale de la Santé ne considère plus l’homosexualité comme une maladie. La volonté de se faire entendre concernant les multiples agressions subies à Besançon est aussi à l’origine de cette marche. Les participants souhaitent « fêter cette journée mais aussi revendiquer les droits et mettre en lumière toutes les violences et agressions qui existent envers la communauté LGBTQIA+ Â», selon Corentin, membre de l’association Le Cercle.

Objectif changements

Les objectifs de ce rassemblement sont multiples, créer un temps fort de visibilité sur toutes les identités, rappeler que beaucoup de droits sont bafoués est important. L’espoir d’une société qui évolue en prenant en considération cette communauté animera les militants en cette journée du 27 mai. Une prise de conscience par les politiques, par les institutions mais également par les familles est espérée. L’objectif principal de cette marche reste de se faire entendre et de combattre les violences à destination de cette communauté.

L'interview de la rédaction : Corentin, directeur artistique de l'association le Cercle

 

Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon réagit aux derniers évènements impliquant des militants d’extrême droite. Le parti explique que de nouvelles violences ont été commises le 19 mai dernier. Des agressions auraient eu lieu en ville, ciblant des clients en terrasse.

« Nous ne laisserons pas l’extrême droite prendre le contrôle dans nos institutions ou dans la rue Â» explique le communiqué de presse. Les militants bisontins appellent les autorités locales et l’état « Ã  prendre conscience du danger que font planer ces groupuscules d’extrême droite Â» sur la population.

Ce lundi 22 mai, à 19h30, les groupes locaux Génération. S et Ensemble de Besançon organisent une réunion-débat sur le thème « Et si on commençait par changer le travail ? Â». Elle se tiendra au FJT la Cassotte. L’entrée est gratuite. L’animation de cette soirée sera assurée par Barbara Romagnan. On notera la présence de Corinne Gaudart et Serge Volkoff, ergonomes et chercheurs au conservatoire national des arts et métiers, auteurs de l’ouvrage « le travail pressé Â».