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Le député doubiste de la majorité présidentielle  Laurent Croizier et sa collègue Louise Morel ont remis cette semaine  leur rapport sur la hausse des prix des granulés de bois à Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique, et Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’industrie. Entre juillet 2021 et septembre 2022, le prix de ce combustible a été multiplié par 3. Parmi les préconisations exprimées : la mise en place d’une enquête de l’Autorité de la Concurrence pour mesurer la part de spéculation et une politique de soutien aux collectivités et aux particuliers. Pour les deux parlementaires, « cette source d’énergie doit impérativement s’intégrer dans notre mix énergétique, au même titre que le nucléaire ou les énergies renouvelables Â».

Après la mort d’un adolescent de 17 ans à Nanterre, tué par un policier après un refus d’obtempérer, et que les quartiers s’embrasent, la section bisontine de la Ligue des droits de l’Homme demande l’abrogation de l’article de loi de la sécurité intérieure facilitant le recours à l’emploi des armes, notamment en cas de refus d’obtempérer, et la révision profonde des pratiques policières. « Il est essentiel et urgent de construire un cadre juridique qui soit à la fois claire pour la police et protecteur pour toutes et tous Â» conclut le communiqué.

Selon l’INSEE Bourgogne Franche-Comté, qui relate des simulations climatiques récentes, notre région devrait connaître des hausses anormales de température, surtout en été. Au cours des trois prochaines décennies, le nombre de journées et de nuits anormalement chaudes seront en augmentation.

Les zones de basse et moyenne montagne situées entre 300 et 1 000 mètres d’altitude seraient les plus concernées. Près d'un demi-million d’habitants seraient touchés par une température supérieure d'au moins 5 degrés aux normales de saison durant plus de 20 jours et plus de 11 nuits durant les mois de juin, juillet et août. Soit un habitant sur six en Bourgogne-Franche-Comté concerné.

Le mercredi 5 juillet, le centre hospitalier de Morteau organise une conférence de 17h à 18h. Les sujets abordés seront la fin de vie, la personne de confiance et les directives anticipées et les soins palliatifs. Ce rendez-vous sera animé par le Réseau Qualité Bourgogne Franche-Comté et l’Équipe Mobile des Soins Palliatifs du CHI de Pontarlier. Il se déroulera salle du maintien de l’autonomie, Pavillon des Montagnons.

Cette conférence est grand public. Elle est ouverte à tous. Elle permettra d’aborder des sujets difficiles, mais qui font partie de notre quotidien. Quels sont nos droits et ceux de nos proches et quelle est la législations en vigueur ? Ces questions et bien d’autres seront abordées au cours de cette rencontre.  Jean-Marie Chanudet, coordinateur des soins au centre hospitalier de Morteau, explique que « c’est un sujet qui est évoqué avec réticence, mais qu’il est important que chacune et chacun soient informés des dispositions législatives en cours Â». Une thématique qui fait également écho à l’actualité et les discussion actuellement menées sur la sédation, la sédation profonde, l’euthanasie et le suicide assisté.

Une demande des professionnels mortuaciens

En organisant cette conférence, l’hôpital mortuacien répond à une demande exprimée par  ses professionnels qui, dans le cadre de leur mission quotidienne, doivent répondre aux questions de leurs patients et des familles sur ces points douloureux. La rigueur doit être de mise.

Cette conférence s’adresse à celles et ceux qui sont intéressés par le sujet. Elle est gratuite.

L'interview de la rédaction : Jean-Marie Chanudet, coordinateur des soins au centre hospitalier de Morteau

 

Un rassemblement pour dénoncer la distribution de tracts néonazis se tiendra ce samedi, à 11h, devant le monument aux Morts de Clairvaux-les-Lacs. Une vingtaine d’associations et collectifs ( anciens combattants, associations de déportés, communauté israélite, mouvements LGBT et féministes, SOS Racisme …) appellent à la mobilisation. Rencontre avec Lakdar Benharira, le président de SOS Racisme dans le Jura.

« Il ne faut pas rester dans le flou. On ne joue pas avec l’antisémitisme, le nazisme, le racisme,  l’homophobie et le sexisme. Ces choses là n’ont pas leur place dans notre société. Il faut absolument réagir Â» lance d’emblée M. Benharira. Le responsable jurassien ne cache pas ses inquiétudes. Il constate avec effroi, mais sans fatalité, que ces idées gangrènent de plus en plus la société française, et notre région. Il suffit de se souvenir des attaques et violences qui ont été commises à Poligny, Pontarlier et plus récemment à Besançon. Lakdar Benharira en a lui-même fait les frais. Brancardé sur un site nazi, les origines de l’homme ont été clairement stigmatisées. Des faits graves dont la justice s’est saisie.

Samedi matin, un vrai hommage sera rendu à celles et ceux qui ont combattu pour la France. Les participants montreront leur détermination à protéger et conserver toutes ces valeurs qui font nation.  Des représentants d’associations patriotiques prendront la parole et rappelleront les heures les plus tristes de notre histoire. Un devoir de mémoire nécessaire en ces périodes troubles. Le représentant de SOS Racisme veut un rendez-vous sous le signe de la tolérance et du vivre ensemble.

L'interview de la rédaction : Lakdar Benharira, président de SOS Racisme dans le Jura

 

Une mobilisation de fraternité et de soutien aux valeurs républicaines aura lieu ce samedi 24 juin, à 11h, devant le Monument aux Morts de Clairvaux-les-Lacs. Cette action fait suite à la distribution de tracts néo-nazis dans les boîtes aux lettres de la commune. Dans un communiqué de presse, Europe Ecologie Les Verts explique qu’il refuse « de baisser les bras face à l’extrême droite et à l’obscurantisme Â». Il appelle les représentants de l’état à « faire respecter le droit, qui interdit et sanctionne les manifestations d’opinions néo-nazies Â».

Ce mardi, Elisabeth Borne, la Première ministre, dans le cadre de sa « feuille de route jeunesse Â»,  a annoncé qu’à compter de janvier 2024, les jeunes gens, âgés de 17 ans,  pourront passer leur permis de conduire et conduire un véhicule, au lieu de 18 ans actuellement. Suite à cette décision, plusieurs associations ont exprimé leur désaccord. Plein Air a rencontré le Bisontin Georges Warnier,  président de l’association franc-comtoise d’éducation routière. Ce dernier ne tire pas à boulets rouges sur cette initiative gouvernementale.

Régulièrement en contact avec la jeunesse bisontine, la position de M. Warnier est très intéressante. Le formateur et pédagogue franc-comtois ne porte pas  un regard totalement négatif sur cette décision gouvernementale. Il attend de juger sur pièces. Il compte sur la maturité des conducteurs pour assumer la responsabilité qui leur sera accordée. « Il y a des garçons et des filles qui sont en capacité, par leur maturité, de pouvoir assumer une conduite seule Â» argumente-t-il.  Néanmoins, selon lui, cette mesure doit être plus  encadrée et intransigeante avec les jeunes conducteurs irresponsables.

Faciliter l’insertion professionnelle

S’il comprend la nécessité de faciliter l’insertion professionnelle de la jeunesse française, il en appelle à d’autres décisions pour la sensibiliser, la responsabiliser et la protéger. «  On aurait pu autoriser cette conduite seulement à différents moments de la journée. On aurait pu interdire l’usage  de certains types de véhicule Â». Pour M. Warnier, deux notions sont à faire valoir. « Celles pour l’emploi et la formation, qui revêt d’une importance toute particulière, notamment dans le milieu rural,  et la seconde, liée aux loisirs. Est-on obligé de tout mettre dans le dispositif ? Cela mérite réflexion Â».

La sécurité

Georges Warnier, fervent défenseur de la sécurité au volant, appelle également le gouvernement à l’intransigeance. Hier,  Elisabeth Borne s’était empressée d’ajouter qu’elle serait « très attentive sur le niveau demandé Â». Une exigence que souhaite également notre interlocuteur bisontin. « C’est le volet qui me manque.  Il faut qu’il existe des mesures fortes en direction de ces jeunes qui vont prendre le volant Â» conclut M. Warnier.

L'interview de la rédaction  / Georges Warnier

 

C’est la dernière étude de l’INSEE en Bourgogne-Franche-Comté. Le bilan démographique 2022 laisse apparaître un nombre de naissances historiquement bas. Dans la région, seul le Doubs poursuit sa croissance démographique grâce notamment  à un excédent des naissances sur les décès. 24.900 naissances domiciliées ont été enregistrées en 2022 en Bourgogne-Franche-Comté. Soit 530 de moins que l’année précédente (-2,1 %). Il s’agit de la statistique la plus basse depuis 1946. Le nombre d’enfant par femme est alors estimé à 1,73.  Le contexte de crise sanitaire et de fortes incertitudes économiques a incité des couples à reporter leurs projets de parentalité.

Cette étude laisse apparaître qu’un habitant sur 4 est âgé de 65 ans et plus en Bourgogne-Franche-Comté et que le nombre de décès augmente de nouveau en 2022. Elle nous apprend que 32.400 décès ont été enregistrés dans la région. Par ailleurs, l’espérance de vie ne progresse plus. Elle est de 85 ans pour les femmes et de 78,8 ans pour les hommes.

Ce dimanche, le peuple suisse était invité à se prononcer sur trois votations. L’une d’elles visait la neutralité carbone du pays en 2050. Le « oui Â» l’a très largement remporté en obtenant 58% des suffrages. Cette loi a pour but de réduire les atteintes à l’environnement et renforcer la sécurité énergétique.

Par ailleurs, le pays a accepté, à hauteur de 62%, la prolongation de la loi Covid-19 jusqu’en 2024,  en cas d’une éventuelle nouvelle flambée épidémique l’hiver prochain. Enfin, les Suisses ont dit « oui Â» à 79% à l’imposition minimale des entreprises internationales. D’une valeur de 15%, ce taux sera appliqué sur le bénéfice des groupes dont le chiffre d'affaires dépasse 750 millions d'euros. Les trois objets ont mobilisé 42% du corps électoral.

Avec le retour des beaux jours, le démarchage à domicile est un véritable fléau. Beaucoup de contacts sont frauduleux. Les faits et les arnaques ne manquent pas. Dernièrement, des individus entêtés sont montés sur le toit d’une habitation, ont retiré des tuiles usagées pour les remplacer par d’autres plus récentes. Et ce, pour montrer, au propriétaire, l’intérêt de poursuivre les travaux engagés sans aucune autorisation.

 Le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, insiste sur le fait que la réglementation pour ce genre de démarchages commerciaux et très précises et vous protège. Tout d’abord, ne signez jamais un document. Ne donnez jamais d’argent. Exigez qu’un bordereau de rétractation vous soit délivré. D’une durée de sept jours, il vous permet de ne pas vous engager définitivement et de réfléchir à tête reposée à la suite à donner.

 Exigez la carte professionnelle

 Par ailleurs, votre interlocuteur doit être en mesure de vous présenter sa carte professionnelle et son inscription au registre des métiers. « S’ils ne sont pas inscrits, il n’y a pas de garanties. Il n’y a pas d’assurance Â» explique le policier. « Vous êtes donneur d’ordre. Vous êtes responsable. Encore plus, s’il y a des frais médicaux à honorer. Et de terminer : « Ce n’est pas parce que vous avez une camionnette avec un nom d’entreprise que vous avez tous les droits Â».

En cas de doute, n’hésitez pas à composer le 17 ou le commissariat de police de Pontarlier (03.81.38.51.10). Une patrouille se rendra sur place pour effectuer les contrôles qui s’imposent.

L'interview de la rédaction : le commandant Trousseau