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Ce jeudi, la commission européenne a décidé de prolonger l’usage du glyphosate pour une période de dix ans, jusqu’en 2033. Faute d’accord entre ses 27 membres, elle a dû trancher. L’instance a déclaré avoir pris sa décision « sur la base d’évaluations approfondies et en collaboration avec les Etats membres Â». Sept pays, dont la France, se sont abstenus. Dix-sept autres ont voté pour et trois s’y sont opposés.

En juillet dernier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments avait indiqué qu’elle n’avait pas identifié « de domaine de préoccupation critique Â» susceptible d’empêcher son autorisation. Elle avait néanmoins reconnu un manque de données.

Dans le cadre des conférences qu’ils organisent, les Amis du Musée de Pontarlier proposent une soirée sur le thème « Qu’allons-nous manger demain ? Â» ce lundi 20 novembre, à 18h30, à la salle Morand. L’entrée est libre. Elle sera animée par Gilles Fumey, enseignant-chercheur en géographie de l’alimentation au CNRS et à la Sorbonne, né à Déservillers, le berceau du Comté.

L’utilisation des tickets-restaurant pour l’achat de produits alimentaires, non directement consommables, sera finalement prolongée en 2024. Les restrictions, dans un premier temps envisagées, ont été suspendues hier pour une année au moins. Elles devaient intervenir le 1er janvier prochain. Pour l’heure, la solution législative, qui permet de poursuivre le dispositif mis en place,  n’a pas encore été trouvée, mais la décision a été validée, après une levée de boucliers des consommateurs et de certains parlementaires.

Ce dimanche après-midi, à l’appel, de la Licra, la ligue contre le racisme et l’antisémitisme, environ 300 personnes se sont rassemblées, sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon, pour dénoncer l’antisémitisme. De nombreux élus francs-comtois ont alerté sur ces faits,  que connaît actuellement le pays, depuis les attaques du Hamas contre les civils israéliens de la Bande de Gaza. Franck Defrasne, le président de la LICRA de Besançon, a appelé « Ã  faire bloc pour faire cesser la haine, qui se propage dans le pays Â». Anne Vignot, la Maire de Besançon, dont la cité n’a pas été épargnée par les actes antisémites ces dernières semaines, a rappelé les valeurs de la République : « liberté, égalité, fraternité Â». Les piliers « pour faire rempart Â» à la propagation de la haine.

ANTISEMITISME ELUS

Réactions de personnalités

Franck Defrasne, président de la LICRA de Besançon rappelle que son mouvement, né entre les deux guerres, « porte des valeurs universalistes et lutte contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme Â». Le responsable pointe que « depuis 1945, l’antisémitisme ne s’est jamais arrêté Â». Personne ne semble avoir appris du passé. Pour Stéphane Defrasne, il est important que « le peuple silencieux Â» fasse entendre sa voix et dénonce, à son tour, « ces abjections que sont l’antisémitisme et la barbarie Â».

 

Annie Genevard, la député LR du Doubs, explique qu’il est important de se mobiliser pour dénoncer ces faits , « que l’on croyait d’un autre temps Â». « Je suis là en solidarité avec nos compatriotes de confession juive Â» explique la parlementaire. Et de poursuivre : « nous devons lutter. L’antisémitisme est une forme de racisme tout à fait particulière, qui renvoie à des évènements historiques de tentative d’extermination d’un peuple. Nous n’avons pas le droit de laisser passer de tels agissements dans notre pays Â».

Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, était présente également. Mme Woronoff , qui était,  Â« tout d’abord Â»,  présente en tant que citoyenne, rappelle que le rôle de l’institution qu’elle préside est de « lutter contre toutes les formes de haine et de discrimination ». Et de continuer : « Je trouve que c’est un moment extrêmement lourd, dangereux, sur lequel, il faut être extrêmement claire dans les positions que l’on prend Â».

 

 

Le Bisontin Franck Monneur, professeur d’histoire géographie, rappelle que Besançon est l’une des villes françaises qui enregistre le triste record du nombre de tags  antisémites recensés durant cette période. Soit une trentaine. « A chaque fois qu’un tag antisémite fleurit sur les murs de notre ville, c’est la République qui est attaquée. Il faut être présent aux côtés de nos compatriotes français de confession juive et dire non à l’antisémitisme » lance-t-il. L’enseignant rappelle l’importance de l’éducation pour la transmission « des valeurs de la république et pour le partage de la tolérance Â». Et de conclure : « le respect de chaque confession est indispensable dans la République Â».

 

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Mobilisation à gauche

En marge de la manifestation, un mouvement juif, qui se présente « de gauche et d’extrême gauche Â», a pris la parole. Ces personnes ne veulent pas laisser « Ã  la droite et à l’extrême droite Â» ce combat. Les militants expliquent que «  ce sont historiquement ces gens qui ont mis leurs parents et leurs grands parents dans les trains de la mort Â». Et de poursuivre : « Il est hors de question de laisser le gouvernement récupérer la question de l’antisémitisme et de laisser le Front National, qui était fondé par d’anciens SS, et les partisans de Zemmour, qui sont des négationnistes de la Shoa, défiler contre l’antisémitisme Â». Selon eux, « la lutte contre l’antisémitisme ne pourra se faire qu’en lien contre tous les autres racismes Â».

Face à un manque de candidats, l’Education nationale repousse d’un mois la clôture pour l’inscription aux concours de recrutement des professeurs. Initialement prévue le 9 novembre, l’échéance a été prolongée jusqu’au 7 décembre. Cette décision concerne les professeurs, mais également les Conseillers principaux d’éducation et les psychologues scolaires.

Du 14 au 18 novembre prochain, la Ville de Maîche organise la 1ère édition de son évènement sur la parentalité. Chaque année, les services de l’enfance et de la jeunesse de la ville et le Relais Petite Enfance du territoire proposent des journées dédiées aux sujets de l’enfance en soutien à la parentalité. Mais, cette année, la cité a souhaité accentuer l’initiative, en organisant un véritable rendez-vous de cinq jours.

Comme le rappelle Véronique Salvi, adjointe à la commission jeunesse, vie scolaire, familiale et sociale, le métier de parent est sans doute le plus compliqué. Il demande une multitude de compétences, que  l’expérience et les rencontres  permettent d’acquérir. C’est donc dans ce contexte-là que la ville de Maîche se mobilise pour offrir aux parents les relais et contacts nécessaires pour mieux vivre en famille, éduquer et faire grandir le mieux possible.

Des rencontres

Pour répondre aux nombreuses interrogations et trouver des solutions, plusieurs rendez-vous sont prévus. Tout d’abord, « la maison géante Â» proposera une immersion dans un décor surdimensionné pour prendre conscience des risques domestiques. Des rencontres seront également possibles avec des professionnels de la parentalité et des acteurs de la vie familiale. Des temps très intéressants pour permettre aux parents et futurs parents de se repérer dans le dédale des dispositifs existants, et parfois non négligeables, dans son parcours d’éducateur.

Des ateliers et des sujets d’actualité

Les visiteurs pourront également vivre différents instants tels que Mon Moment Magique, les cafés et ateliers des parents et de nombreux autres stands sur les émotions, les relations avec son ado, les dépistages auditifs, … . Il sera aussi abordé des sujets d’actualité tels que la cyberdépendance, les dérives sur le net, les écrans et les réseaux sociaux, … .  Les enfants ne sont également pas oubliés. Il leur sera ouvert  des temps d’animation : sensations alimentaires, nouveaux jeux de société, bricolage, … .

Infos pratiques

La Ville de Maîche organise deux journées grand public les mercredi 15, de 14h à 18h,  et samedi 18 novembre, de 10h à 16h. Renseignements et inscriptions : secrétariat de mairie : 03.81.64.03.01 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Programme détaillé sur www.mairie-maiche.fr

L'interview de la rédaction : Véronique Salvi

La ministre des Solidarités et des Familles Aurore Bergé a annoncé hier qu’elle réfléchissait, avec les organisations syndicales et patronales, à une réforme du congé parental. Ce nouveau droit pour les parents leur permettra de mieux les indemniser. Le congé parental actuel s’élève à 425 euros par mois Il devrait entrer en vigueur en 2025.

Hier, en déplacement en Dordogne, Emmanuel Macron a dévoilé, à l’imprimerie de La Poste de Boulazac, le visage de la nouvelle Marianne, symbolisant la transition écologique, qui apparaîtra sur les timbres à partir du 13 novembre. Il s’agit d’une création du graphiste Olivier Balez qui a souhaité évoquer « l’urgence climatique sans tomber dans quelque chose d’anxiogène Â».


Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et Gérard Larcher ont appelé ce mardi à une grande marche pour dimanche après-midi, à Paris, contre l’antisémitisme. « Une marche pour la France des droits de l’homme et la nation réunie. Une marche des citoyens pour dénoncer les porteurs de haine Â» écrivent les présidents des deux chambres du Parlement.

Concilier vie professionnelle et vie familiale n’est pas chose simple. Une enquête réalisée en début d’année par le réseau des UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) laisse apparaître de vraies difficultés. Soucieux du bien être des familles, l’organisme liste plusieurs mesures pour faciliter l’accès des parents à l’emploi, et notamment celui des mères, tout en leur permettant de pouvoir assumer pleinement leur rôle éducatif.  Plein Air a rencontré Karima Rochdi, la présidente de l’UDAF du Doubs.

Le constat

A la suite de l’observatoire régionale que le réseau des UDAF  a réalisé en début d’année, 74% des parents interrogés disent « rencontrer des difficultés à remplir leurs responsabilités familiales Â». Et ce, « pour avoir passé trop de temps au travail Â». Pour un tiers d’entre eux, ces difficultés sont fréquentes. Ils les éprouvent au moins une à plusieurs fois par mois. Cette difficile conciliation concerne toutes les catégories de parents ayant des enfants à charge.

Les causes sont multiples. Mais l’étendue des horaires de travail arrive en tête. Près de quatre  parents sur dix l’évoquent. Par ailleurs, trois  parents sur dis  ont déjà interrompu ou réduit leur activité professionnelle plus d’un mois (en dehors des congés parentaux) pour s’occuper de leur enfant. Logiquement, cette réduction d’activité a des conséquences financières négatives pour 84 % des parents qui y ont eu recours.  Enfin,  25% des parents qui ont réduit leur temps de travail l’ont fait pour éviter des frais de garde trop lourds. 

Quelles mesures ?

« La conciliation est la clef d’ accès des parents à l’emploi. L’améliorer, c’est réduire la pauvreté des enfants, faciliter la réalisation du désir d’enfant, et promouvoir l’égalité professionnelle entre mères et pères Â» explique Karima Rochdi. C’est la raison pour laquelle, le réseau des Udaf propose plusieurs initiatives telles que : la création d’un congé parental, indemnisé  Ã  hauteur de 75% du salaire,  jusqu’au 1 an de l’enfant, la prolongation  du congé maternité de deux  semaines post-natales et un meilleur encadrement  des  prix des crèches, notamment le reste à charge des crèches privées.

L'interview de la rédaction : Karima Rochdi