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Avec plus de 2800 morts, le bilan s’est alourdi au Maroc. Dans ces conditions, les responsables de la mosquée de Valdahon organisent une collecte pour venir en aide aux sinistrés marocains. Un camion est présent au 14 rue de l’Orée du Bois à Doubs, où il est possible d’y déposer des affaires jusqu’à vendredi midi. Il est recherché des vêtements pour adultes, enfants et bébés, des produits d’hygiène, des médicaments, du matériel médical ou encore des tentes et des couvertures.

Le gouvernement l’a promis. Il est vigilant à la « skrinkflation Â» que pratique certaines entreprises. Cela consiste à réduire un emballage et sa quantité sans baisser les prix et prévenir les consommateurs. Bruno Le Maire, le ministre de l’économie s’est engagé à obliger les industriels à faire figurer de manière très visible la réduction de contenu quand ils gardent le même packaging. Un texte de loi sera présenté début octobre.

Depuis 2018, 233 voitures radars circulent dans huit régions françaises. Cette mission a été confiée à des sociétés privées. Selon le journal Auto Plus, 450 véhicules devraient être mobilisés sur le territoire hexagonal prochainement.  Parmi les huit régions concernées, la Bourgogne-Franche-Comté apparaît. Rappelons que ces véhicules flashent dans les deux sens de circulation et que dénoncer leur plaque d’immatriculation constitue une infraction.

Les abandons d’animaux ont été nombreux cet été en France. Selon la Société Protectrice des Animaux, le nombre d’animaux abandonnés s’élève à près de 16.500 entre le 1er mai et le 31 août. La France apparait comme un très mauvais élève en Europe sur ce point. Le nombre d’animaux dans les refuges ne cessent d’augmenter. La progression est de 2,4% par rapport à 2022. On constate également une baisse de 5,2% des adoptions par rapport à l’année précédente.

A Besançon, la section locale de la Ligue des droits de l’Homme réagit aux évènements de la rentrée scolaire. Barbara Romagnan explique que la situation des 2300 enfants à la rue en France l’interpelle plus particulièrement. Un chiffre qui serait  en augmentation de 20% par rapport à la précédente rentrée. Elle juge cette donnée « largement sous-estimée Â». Autres points d’inquiétude, la situation des enfants en situation de handicap, encore privés de leur droit,  et des mineurs étrangers toujours en attente de scolarisation, faute de place dans les structures devant les accueillir.

L’abaya et le qamis

Elle regrette que les vrais problèmes ne soient pas abordés. Sans contester « les atteintes à la laïcité Â», Mme Romagnan dénonce une décision prise pour le port de l’abaya « qui ne concerne qu’une infime partie des 60.000 établissements scolaires Â» que compte la France. Soit 0,25% d’entre eux. Elle attend des clarifications du ministre sur ce point. Elle n’espère pas une décision discriminatoire. Rappelons que ce jeudi, le Conseil d’Etat a rejeté le référé contre l’interdiction du port de l’abaya à l’école. Il a estimé que « le port de l’abaya et du qamis, au sein des établissements scolaires, s’inscrit « dans une logique d’affirmation religieuse Â».  

 

Ce jeudi, à 18h, à l’appel de la CAPEB du Jura, 300 entreprises du bâtiment se rassembleront à Lons-le-Saunier. Les artisans jurassiens entendent dénoncer « les mesures absurdes Â» prises par l’état les concernant. Ils viendront de tout le jura : Censeau, Champagnole Salins, Abois, Mouchard, Clairvaux, Saint-Claude, … .  

L’abolition du taux réduit de TVA à 10%, la suppression du GNR ( Gaz Non Routier) et la délégation des coûts des arrêts maladies aux entreprises, …  provoquent l’exaspération de ces professionnels. Si le département du Jura est en tête dans ce ras-le-bol, la colère gagne les rangs d’autres territoires, qui pourraient bien lui emboîter le pas. « Les initiatives gouvernementales prévues dans le projet de loi de finances 2024 vont conduire à une augmentation des charges pour les clients et les entreprises et renforcer le travail au noir Â» explique Pierre Henry Bard, le secrétaire général de la CAPEB du Jura. Et de poursuivre : « les chefs d’entreprise sont au bord du burn-out. On ne peut pas laisser le gouvernement dézinguer le secteur du bâtiment. Le gouvernement s’acharne à vouloir détruire les secteurs du bâtiment et de l’artisanat ».

« L’ensemble de l’œuvre du gouvernement Â»

Les professionnels jurassiens demandent au gouvernement de se ressaisir. « Nous dénonçons l’ensemble de l’œuvre du gouvernement Â» explique M.  Bard. Le responsable ne cache pas que la patience des artisans a des limites et que la colère pourrait prendre des formes diverses. « Nous pourrions être dépassés par notre base, qui pourrait nous demander d’avoir des actions beaucoup plus revendicatives Â» lance-t-il. « Quand nos adhérents n’auront plus de travail du fait des mesures du gouvernement. Cela risque d’être une autre paire de manches. On veut pouvoir vivre de notre métier Â» conclut M. Bard.

L'interview de la rédaction : Pierre-Henry Bard

Ce jeudi  et ce vendredi, deux livres très attendus sortent en librairie. Ecrits par des journalistes, ils pointent les dérives d’un système. Celui des crèches privées qui, parfois, mettent en danger la santé et la vie des enfants. Par cupidité, certaines structures multiplient les manquements. Sous-alimentation, encadrement insuffisant, soins laissant à désirer,… les maltraitances sont nombreuses. Dans la plupart des cas, les salariées sont impuissantes. Ces scandales ne sont pas sans rappeler celui d’Orpea, dont la gestion des Ehpad  avait provoqué l’indignation et la colère.

La facture des émeutes est salée pour le pays. Environ 15.600 sinistres indemnisables ont été enregistrés. Ce qui représente un montant de 730 millions d’euros déclarés aux assureurs. Une somme supérieure par rapport aux dégradations survenues lors des émeutes de 2005. 10.000 sinistres avaient alors été constatés. Soit un montant de 204 millions d’euros.

Le dernier baromètre du Secours Populaire constate une dégradation de la situation économique des Français. Selon cette étude, menée auprès de 996 personnes de 16 ans et plus, 53% des Français  déclarent ne pas arriver à mettre de l’argent de côté. 18% expliquent vivre à découvert.

3.000 euros. C’est ce que coûte cette année  la rentrée universitaire à un étudiant, inscrit en licence et non boursier. Soit 500 euros de plus que l’an dernier. Les critères d’accès aux études supérieures sont très élitistes. L’égalité des chances semble être révolue. Les compétences intellectuelles, la motivation et l’investissement personnel laissent place à des critères purement financiers pour réussir. Rencontre avec Florent Ringenbach, responsable du syndicat CGT salariés-étudiants de Besançon.

« La précarité étudiante est un problème qui se pose depuis des années et des décennies, mais la situation s’aggrave encore en cette rentrée universitaire Â» explique le responsable syndical. Et d’ajouter : « nous allons être confrontés à un certain nombre de problèmes d’étudiants qui vont devoir se priver au niveau de l’alimentation et de l’accès aux soins Â». La santé et les loisirs sont devenus du superflu. Se loger et se nourrir sont les priorités. Quand il ne faut pas encore choisir entre les deux.  Rappelons qu’à Besançon, 25% des étudiants bisontins sont boursiers.

75% des étudiants travaillent

75% des étudiants bisontins sont obligés de travailler pour pouvoir poursuivre leurs études. 36% d’entre eux travaillent de manière continue. Sans quoi, il serait difficile de se former  et se préparer un avenir professionnel. « On estime que quand le travail hebdomadaire dépasse les 15 heures par semaine, il se produit un effet très négatif sur la scolarité Â» précise Florent Ringenbach.  La CGT salariés-étudiants prône pour une refonte du système de délivrance des bourses. Les pouvoirs publics seraient bien inspirés de s’intéresser urgemment à la situation de cette jeunesse en souffrance, devenir de la nation française.

L'inteview de la rédaction / Florent Ringenbach