Mercredi et jeudi dernier, l'Université de Franche-Comté accueillait au Fort Griffon un colloque dédié au sport virtuel et à l'olympisme. Au programme : potentielle intégration de l'e-sport aux Jeux Olympiques, jeux-vidéos et santé ou encore e-sport universitaire.
Réunissant plusieurs chercheurs et acteurs du milieu sportif français et international, le colloque, organisé sous l'égide du CEROU (Centre d'études et de recherches olympiques universitaires) de l'Université de Franche-Comté, avait pour but de questionner les enjeux relatifs au développement de l'e-sport. « Je perçois l'e-sport comme un phénomène de société avec un réel mouvement autour de lui. Pourtant, il est très peu étudié au niveau universitaire. L'objet de ce colloque était d'évoquer les vraies questions à étudier sur l'e-sport et de savoir comment les aborder scientifiquement », explique Pascal Chatonnay, professeur à l'université et membre de l'organisation du colloque. Étalé sur deux journées, l’événement a rassemblé des acteurs venus du monde entier. Le président de la fédération italienne d'e-sport Igor Lanzoni et Liz Soutter, de la fédération internationale d'aviron World Rowing, ou encore des membres du comité olympique afghan étaient notamment présents.
Faire de l'Université de Franche-Comté « une pionnière dans le domaine »
Si ce colloque était l'occasion de faire un point sur les études en cours, il représentait également pour l'Université de Franche-Comté l'opportunité de se montrer comme l'un des acteurs sur lesquels l'e-sport et l'olympisme pourront compter dans les prochaines années. « L'Université de Franche-Comté peut s'appuyer sur ce centre de recherche (CEROU), unique en France. Aujourd'hui, on est pionniers et innovants dans ce milieu », rajoute Éric Monnin, ancien judoka international junior et directeur du CEROU. « Besançon devient effectivement une plateforme de l'olympisme, que ce soit sur son étude et sur ses recherches », termine-t-il.
L'interview de la rédaction