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Dans le cadre de leur PIC (Projet d’Initiative et de Communication), quatre étudiantes de BTS Productions Animales au Lycée Granvelle à Dannemarie-sur-Crête, ayant pour objectif professionnel de devenir vétérinaire, ont réalisé un partenariat avec la Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) de Besançon afin de poursuivre des séances d’équithérapie déjà mises en place grâce aux Haras de Vesontio.

 

Une thérapie par le cheval

L’équithérapie, c’est un soin psychique médiatisé par le cheval et dispensé à une personne dans ses dimensions psychiques et corporelles. La médiation par le cheval repose sur l’idée d’une relation tripartite : le patient, le thérapeute, et le cheval. Ce dernier joue un rôle de tiers, en assurant une interface entre le patient et le thérapeute. Il est le point d’équilibre et de focalisation dans la relation thérapeutique, et facilite les échanges entre le patient et le thérapeute. Il envoie, transmet et reçoit des messages. Son comportement, ses réactions et son tempérament sont lus autant par le patient que par le thérapeute.

 

L’origine du projet

« Nous avons connu, par l’intermédiaire d’une ancienne camarade, Thierry Pillot, qui est le directeur de la MAS. Nous avons longuement parlé avec lui, et nous avons particulièrement été touchées par son dévouement pour cette structure. Ne connaissant que très peu le monde du handicap, nous avons voulu nous rapprocher du centre pour comprendre les difficultés que les résidents peuvent rencontrer au quotidien. C’est donc tout naturellement que nous lui avons proposé notre aide pour développer une activité culturelle pour ce public Â» indiquent les jeunes étudiantes.

La Maison d’Accueil Spécialisée de Besançon s’adresse à des adultes en situation de grande dépendance, présentant une déficience intellectuelle sévère ou profonde associée à une aide humaine et technique permanente. Au sein de cette structure, des séances d’équithérapie avaient déjà été mises en place. Chacun des résidents avaient pu participer à une activité commune dans laquelle chacun occupait une place singulière. Aussi pour certaines personnes, la médiation par le cheval avait révélé certaines aptitudes.

« Notre travail participe vraiment à de l’information grand public sur la réalité du handicap, l’existence du polyhandicap et de leurs droits à accéder à des activités de loisirs. On parle ainsi de l’inclusion, démarche qui contribue à ce que les personnes handicapées accèdent aux mêmes droits que n’importe quel autre citoyen. Et dans un contexte de crise sanitaire, il permet surtout de prolonger les activités de la MAS. Le directeur recherchait une solution pour financer les activités prévues pour les résidents de son centre. C’était pour nous, une opportunité de pouvoir leur venir en aide, et de participer humainement et financièrement à la réalisation ce projet Â»

Ces étudiantes ont réalisé des sets de table grâce à l’aide de plusieurs sponsors. Au centre sera intégrée une photo des résidents de la MAS pratiquant l’équithérapie, ainsi qu’une explication des bienfaits de celle-ci pour les personnes handicapées et polyhandicapées.

 

Interview de Lisa, étudiante au lycée Granvelle : 

 

 

 

Ce mardi, a été inaugurée la mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite du quai 1 de la gare de Besançon-Viotte. Ces travaux permettent d’offrir un confort d’accès pour tous et une sécurisation des déplacements des personnes à mobilité réduite en gare de Besançon. Ce chantier représente un investissement global de 2,8 millions d’euros,  co-financés par l’État à hauteur de 2 millions d’euros et la Région Bourgogne-Franche-Comté à hauteur de 700.000 euros.  

Ce jeudi se tenait la troisième édition « Foot Adapté Â» au stade Léo Lagrange. Un événement à destination des personnes en situation de handicap. A l’initiative de ce projet, Giacinto Fabiano, qui développe la section foot adapté au Racing Besançon, mais aussi coordinateur de cette journée. En reconversion professionnelle, et préparant un DE JEPS en animation socio-culturelle, Giacinto Fabiano a senti l’envie chez ces enfants de vouloir participer. La matinée a été consacrée aux exercices ludiques et l’après-midi aux matchs entre les différentes structures invitées.

 

 

« L’objectif de cette journée est de démontrer que le foot peut vraiment apporter sa pierre à l’édifice dans le handicap Â» souligne Giacinto Fabiano. « On a un public qu’on oublie. Qu’on ne va pas chercher. Et ce qui est dommage, c’est qu’on a des enfants qui adorent ça Â», poursuit-il. Au programme de cette journée, de nombreux ateliers disposés sur le stade Léo Lagrange, et encadrés par le personnel du Racing Besançon, des éducateurs U11 jusqu’aux joueurs de l’équipe première. Les enfants sont enjoués, et pleinement impliqués dans tous les exercices ludiques qui leur sont proposés. Des jeux d’adresse, de précision, de vitesse, de dribble, de perception, d’habileté. Vers le poteau de corner gauche, une ligne est tracée au sol. Les enfants, les uns derrières les autres, sautent d’un côté à l’autre de cette ligne, sous le rythme soutenu d’un joueur du Racing Besançon clamant : « Rive ! Rivière ! Rive ! Rive ! Rivière Â». Et à chaque fois que l’un d’entre eux se trompe, il s’écarte de la piste, jusqu’à ce qu’il n’y ait qu’un seul vainqueur, fou de joie de remporter l’épreuve sous les yeux de ses camarades, des éducateurs, et des joueurs.

 

Giacinto Fabiano

Giacinto Fabiano, qui développe la section foot adapté au Racing Besançon, et coordinateur de la journée "Foot adapté".

 

« Cette journée est destinée aux acteurs du handicap, qui ne nous connaissent pas, qui ne connaissent pas la section, mais aussi aux clubs de foot de la région Â» indique Giacinto Fabiano. « C’est aussi une façon de présenter le projet que je suis en train de développer, qui est de monter une section adaptée au sein d’un club. Et de démontrer que c’est quelque chose qui est faisable sur n’importe quel autre club Â» poursuit le coordinateur de la journée. En pleine reconversion professionnelle, Giacinto Fabiano prépare actuellement un DE JEPS (Diplôme d'Etat de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) en animation socio-culturelle à l’UFCV à Besançon. « Mon idée c’est d’avoir un métier utile Â» souligne-t-il. « Je suis rentré à la section adaptée qui était à l’initiative d’une éducatrice du Racing. Et ce qui m’a choqué, c’est que nous n’étions vraiment pas nombreux, alors que je sentais vraiment que les enfants voulaient participer, avaient envie. C’est ce qui a créé mon projet DE pour cette année Â».  

Afin d’améliorer son accessibilité à tous les publics, la Citadelle met en place un parcours audiodécrit à destination des personnes en situation de handicap visuel. Ce parcours de découverte du monument est disponible sur l’application numérique « MaCitadelle Â».

 

L’application MaCitadelle est un guide interactif permettant d’être géolocalisé pour se repérer et découvrir la Citadelle, ses musées et les animations proposées. Vous pouvez accéder à cette application si vous êtes équipé d’une tablette ou d’un smartphone. Pour celles et ceux qui ne le sont pas, du matériel de prêt est disponible. MaCitadelle complète l’offre de visites guidées, ateliers et animations proposés tout au long de l’année. Elle permet également de satisfaire deux types de publics particuliers, les personnes en situation de handicap et les touristes étrangers.

 

Un parcours permettant une certaine autonomie

 

Testé par des personnes malvoyantes adhérentes à l’UNADEV (Union Nationale des Aveugles et des Déficients Visuels), ce nouveau parcours audiodécrit est composé de 16 stations avec des indications de guidage entre celles-ci. Disponible sur l’application « MaCitadelle Â», tout comme le parcours Facile à lire et à comprendre (FALC), les personnes mal et non-voyantes peuvent découvrir en toute autonomie qui était Vauban, les caractéristiques de l’architecture bastionnée, la vie quotidienne dans la forteresse, avec leur propre appareil ou en empruntant une tablette à l’accueil. Il est conseillé cependant aux personnes non-voyantes de faire le parcours avec un accompagnateur en raison de la configuration du site historique.

 

Un site qui se veut plus accessible

 

C’est en lien avec l’Union nationale des aveugles et des déficients visuels (UNADEV) que ce projet s’est construit. Ce nouveau parcours s’inscrit dans la politique plus globale de mise en accessibilité du site. En effet, la Citadelle tend à adapter ses dispositifs pour rendre le site accessible à tout type de handicap avec notamment des traductions en braille sur les tables d’orientation ou encore des visites adaptées. Une édition regroupant l’ensemble de l’offre adaptée aux différents types de déficients vient de paraître et est disponible à l’accueil.

 

A la Citadelle : 

- Environ 2500 visites de personnes en situation de handicap par an.

- Depuis 2020 : accès gratuit pour les personnes en situation de handicap

- Depuis 2017, la Citadelle dispose du Label S3A (pour le handicap intellectuel)

 

Gaelle Cavalli, attachée de conservation à la Citadelle de Besançon : 

 

 

Quelle belle manifestation ! Ce week-end s’est déroulée la 13è édition du Trail Handi Forts de Besançon. Pour ce nouveau rendez-vous, 18 équipes, composée de six participants, valides ou handicapés, étaient inscrites. Samedi, un parcours de 13 kilomètres avec 6 activités était proposé. Ce dimanche, le challenge était encore plus difficile, avec un nouveau tracé qui se déclinait en un parcours de 17 kilomètres et sept activités. A l’arrivée, c’est l’équipe, composée Keolis/Centre équestre Pierre Croppet qui est arrivée en tête.

TRAIL HANDI FORT 4

Au-delà du classement, c’est bien la participation, l’entraide et le partage qui sont les plus importants. Cet effort collectif. Cette vie de groupe  où chacun donne le meilleur de lui-même pour réussir les épreuves proposées. Le Trail Handi Forts, c’est le sport dans ses valeurs les plus nobles.

TRAIL HANDI FORT 3

 

 

Le reportage de la rédaction

C’est ce qu’a mis en œuvre l’association Apach’Evasion, en partenariat avec le Dispositif Répit Autisme du Doubs (DRA 25). Cette association handisport propose des activités de pleine nature, été comme hiver, à des personnes handicapées. Ce mercredi 28 juillet, c’était aux Grangettes, au bord du Lac de Saint-Point, que se prenaient place ces activités.

 

Des jeunes au contact de l'eau

 

Ce sont Michael, Clovis, Madi, et Arielle, des jeunes enfants de 6 à 12 ans atteints d’autisme, qui étaient encadrés ce jeudi par Céline, secrétaire administrative à Apach’Evasion, ainsi que de jeunes bénévoles. Deux activités nautiques étaient proposées : le Windkart, un catamaran équipé d’une seule voile, réputé pour ne pas pouvoir chavirer, ainsi que le canoë. « On souhaite les mettre au contact de l’eau, qu’ils puissent découvrir de nouvelles sensations Â» explique Céline.

 

 

Permettre de nombreuses activités

 

Depuis la période des vacances scolaires du mois d’avril, Apach’Evasion a commencé à proposer des activités en partenariat avec le dispositif Répit Autisme. C’est notamment par ce biais que ces jeunes enfants ont pu découvrir de très nombreuses autres activités, à travers un raid partagé, avec des voyages en tandem, des randonnées avec des ânes, ou encore des vadrouilles en canoë-kayak. « On renouvelle cette expérience Â» souligne Céline. « Ils viennent la journée, de 10h30 à 16h environ, et on passe toute la journée avec eux. Les bénévoles sont là pour nous aider, ainsi que des jeunes des sports partagés ou des Sioux (un groupe de la vingtaine impliqué dans la création de l’extension du sport partagé par les lycéens). Notre but est vraiment de leur faire découvrir des nouvelles perceptions, et qu’ils puissent être autonomes sans leur famille et sans leurs éducateurs ». 

 

Céline, secrétaire administrative à Apach'Evasion : 

 

Ce samedi après-midi, à l’appel de quatre associations ( l’espoir pour Jade, Léo contre les AVC, les petits pas de Romane et l’espoir vivre autrement pour Ilona) organisaient une marche blanche dans les rues du centre-ville de Besançon. Ces associations et leurs adhérents déplorent l’absence de réelle politique en faveur des personnes handicapées en France. Selon le collectif, « les promesses d’Emmanuel Macron n’ont pas été tenues Â». « Le mandat va se terminer et rien n’a été fait Â» déplore-t-il.

 

HANDICAP MANIF 3

 

« Ne sacrifions pas les enfants handicapés. Besoin de soins. C’est urgent Â», « L’épuisement aussi est un fléau mortel Â», « Le gouvernement est sourd et aveugle Â»  ou encore «  solidarité avec les personnes handicapées Â» et « Mr Le Président, vous avez oublié votre promesse Â» pouvait-on lire sur les pancartes brandies dans le cortège.

 

HANDICAP MANIF 5

Concrètement, les familles demandent une véritable prise en charge des patients, des soins et de l’accompagnement. Après une année de confinement à répétition, les familles sont épuisées et attendent des mesures concrètes au plus vite. « Ce n’est que le début d’une mobilisation Â» promettent les participants. Ils espèrent être reçus à l’Elysée, mais jusqu’à présent, la présidence de la République n’a pas répondu favorablement à leur demande.

L'interview de la rédaction 

 

C’est un projet qui lui tenait très à cœur. Marie (32 ans) une jeune travailleuse de l’ESAT-UNAP de Pontarlier, géré pat l’Adapei du Doubs, a souhaité mettre en place une action sur le thème du respect au sein de la structure. Elle a voulu sensibiliser ses collègues de travail à cette valeur.
Dans ce cadre-là, elle a su mobiliser autour d’elle. C’est ainsi qu’un théâtre forum a vu le jour. Laetitia Lambert et Isabelle Durant, sa responsable du secteur médico-social de l’UNAP , ont donné les moyens à ce projet pour qu’il puisse voir le jour. Karine Grosjean de la compagnie des Chimères a rejoint l’initiative et l‘aventure a pu commencer.

Partir du quotidien

Aujourd’hui, la petite troupe est composée de quatre comédiens en situation de handicap. En compagnie de la metteuse en scène, ils ont produit des saynètes, qu’ils jouent devant leurs collègues. Cinq thèmes ont été retenus : les vols, le racket, les dégradations de matériel, les insultes et les agressions sexuelles. Dans un premier temps, les acteurs présentent une situation. Puis, Karine Grosjean échange avec le public, composé des collègues et des moniteurs. Chacun prend conscience de la situation et la corrige, en adoptant les comportements qui s’imposent. Une démarche pertinente qui permet de mettre en lumière des difficultés, de les corriger et d’échanger. D’un point de vue personnel, les comédiens, pour lesquels il s’agit d’une première expérience scénique, reconnaissent ses bienfaits. Un premier vécu qui en appellera sans doute d’autres.

Le Conseil Départemental du Doubs vient d'équiper le parc de la Gare d'Eau de modules inclusifs. Autrement dit des modules permettant la pratique sportive, type fitness. Au total, ce sont sept engins qui ont été installés. Ils permettent le travail d'équilibre, d'endurance et les mouvements de traction, étirement et musculation. Les personnes en situation de handicap et tous les autres peuvent s'exercer.

Pourquoi une telle initiative ?

Ces aires de sport répondent à plusieurs problématiques : la lutte contre la sédentarité de la population en général, « en particulier, les jeunes générations », celle contre les discriminations en proposant des outils pour tous les usagers potentiels, la création de lien social et l'accessibilité de la pratique sportive à tous et en permanence.

La Gare d'Eau, un site témoin

L'objectif est de faire de la Gare d'Eau un site témoin, qui pourrait donner l'envie à d'autres territoires d'implanter de telles structures. La collectivité s'engageant à financer une partie de cet investissement. D'ores et déjà, des projets sont en cours de finalisation. Quatre secteurs ont rejoint ce dispositif : Cussey-sur-l'Ognon, la Rivière-Drugeon, Sancey et Devecey.

Terre de jeux 2024

Rappelons que ce projet s'inscrit dans le cadre du dispositif « Terre de Jeux 2024 ». Ainsi, dans ce cadre-là, le Département s'engage à mettre en œuvre des actions spécifiques à l'occasion de l'évènement planétaire parisien. 24 actions ont été prévus par les élus. Parmi lesquelles, « partageons nos sports », qui décline des valeurs humaines précieuses.

Un collectif de 25 enseignants et AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) a manifesté en début d’après-midi ce mercredi devant l’inspection académique du Doubs. Sous la bannière de la Fédération Syndicale Unitaire, elles souhaitent mettre en lumière leurs conditions de travail et leur grande précarité. 

Le métier d’AESH

L’usage du pronom « elles Â» n’est pas anodin. L’écrasante majorité des AESH est féminine. « Personnel 100% nécessaire dont on ne pourrait plus se passer », selon Marjorie Breney, enseignante en primaire et membre du FSU, elles sont toutes aujourd’hui payées au SMIC à temps partiel. Elles touchent donc en moyenne 750€ par mois. Et autre particularité, elles doivent travailler au moins 6 ans en CDD avant d’espérer un CDI de la part de leur administration. Par ailleurs, nouvelle directive de l’état, la mise en place de PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés), ce qui « transforme les AESH en pions déplaçables Â». Elles peuvent désormais être appelées pour remplacer une collègue, parfois dans une école loin de leur domicile. Cela entraîne des frais de déplacements plus élevés, difficile à sortir lorsque l’on gagne pour rappel 750€ par mois.

Une « pré-journée de mobilisation Â» dans le Doubs

Des enseignants sont venus cet après-midi pour soutenir les AESH de leur établissement devant l’inspection académique. 25 personnes ont donc brandi pancartes aux messages clairs : « paye mon AESH ou prends mon handicap Â» ou encore « AESH, 100% nécessaires, 100% précaires Â». Elles réclament l’attention des pouvoirs publics, plus de moyens pour les années suivantes, afin d’embaucher et recevoir des salaires plus élevés. Des pouvoirs publics qui n’ont pour l’instant pas été réceptifs : la secrétaire générale de l’académie de Besançon aurait déclaré aux représentants syndicaux : « je ne peux pas vous laisser dire que les AESH sont en situation précaire Â». Cette manifestation n’est que l’apéritif d’une journée de plus grande mobilisation : demain, jeudi 3 juin, une intersyndicale appelle à la grève nationale des AESH. Les revendications sont claires : l'augmentation des salaires, un statut contractuel stable et l'abandon des PIAL. Il faudra saluer le courage des personnels qui participeront à la grève demain : cette journée de mobilisation sera retirée de leurs salaires.