La déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés est appliquée depuis le 1er octobre. Sa méthode de calcul change. Son montant est désormais calculé à partir des seules ressources de la personne en situation de handicap concernée. Avec cette réforme, le montant de cette allocation va augmenter pour près de 120.000 bénéficiaires vivant en couple, a expliqué le gouvernement.
Ce week-end, la ville de Maîche ouvrait au public le cercle scolaire Franche-Montagne. Le coût de ce projet s’élève à 10,5 millions d’euros. Cet établissement, conçu en arc de cercle, se veut inclusif. Il accueillera des petits écoliers, notamment en situation de handicap. On notera également la présence d’un service social dédié à l’accompagnement et à la scolarisation des enfants en situation de handicap. Un centre périscolaire a également été pensé. 400 enfants et une trentaine d’adultes y feront prochainement leur rentrée.
A partir de ce lundi, le club jeunesse de l’association Apach’Evasion sera en Haute-Savoie pour son projet « aventure » ! 19 jeunes, dont 8 en situation de handicap, feront le tour du Mont-Blanc en tandem sur 6 jours, de lundi à samedi.
« Sioux », le club jeunesse d’Apach’Evasion, organise chaque semaine des sorties où jeunes valides et jeunes en situation de handicap se côtoient. L’idée n’est pas la recherche d’une performance mais d’utiliser l’activité sportive comme un outil de cohésion entre les deux dès le plus jeune âge. Puis, en fin d’année, ces jeunes organisent un « projet aventure ». Et cette année, ils ont décidé d’effectuer le tour du Mont-Blanc en tandem sur 6 jours !
Un défi qui sera relevé par 19 jeunes dont 8 en situation de handicap. Chaque tandem sera constitué d’un jeune valide et d’un jeune en situation de handicap. Pour réussir ce défi, les jeunes vont réaliser des relais, pour que chacun, en fonction de ses capacités, puisse contribuer à la réalisation de l’objectif. Ils parcourront 340km de lundi à samedi, en franchissant plus de 8000m de dénivelé. L’aventure démarrera à Chamonix et de nombreux sommets se dresseront sur leur route. Les jeunes graviront notamment le Col du Grand Saint Bernard (2469m), le Col du Petit Saint Bernard (2188m), le Cormet de Roselend (1967m) ou encore le Col des Saisies (1650m).
Ce dimanche après-midi, à 15h30, à l’initiative de l’Adapei du Doubs, du service Altas de la Fondation Pluriel et de Droits Devant 25, sera joué le spectacle « Je suis autodéter ».
A travers cette création interactive, les organisateurs veulent rappeler aux personnes concernées qu’elles ont des droits et qu’elles peuvent choisir ce qu’est et sera leur vie. Ils veulent également interroger et sensibiliser les familles, les professionnels et tout le grand public sur la place de la personne en situation de handicap intellectuel dans la société. L’autodétermination, c’est pouvoir choisir et prendre des décisions sans être influencé par des personnes extérieures. C’est aussi pouvoir compter sur des personnes de soutien qui aident à la prise de décision. Pour l’Adapei du Doubs, la Fondation Pluriel et Droits Devant 25, l’objectif est d’inscrire l’autodétermination de la personne en situation de handicap au cœur de sa vie.
Changer le regard
C’est par des saynètes et des temps de discussion que la prise de conscience est envisagée. « Le handicap intellectuel souffre d’un manque de connaissance et de reconnaissance. Il est important de comprendre ce que vivent les gens. L’environnement et la société doivent s’adapter à la personne. Le handicap n’est qu’un contexte qui la confronte à une situation inadaptée » explique Romaric Vielle, chef de service d’Atlas de la Fondation Pluriel.
Une série de représentations
Le spectacle « Je suis autodéter » interviendra dans le cadre de la semaine mortuacienne du handicap 2023. Il partira ensuite en tournée à Pontarlier (18 juin), Besançon, Baume-les-Dames et Montbéliard.
L'interview de la rédaction : Romaric Vieille, , chef de service d’Atlas de la Fondation Pluriel.
Tout au long de cette période hivernale, Apach'Evasion accueille de nombreuses personnes en situation de handicap à la station de Métabief. Grâce à du matériel spécifique, l’association et ses accompagnateurs font découvrir les sports de glisse à leurs visiteurs. En fonction du handicap, la pratique s’effectue avec plus au moins d’autonomie. La rédaction a rencontré Céline et Arthur.
« Ce n’est pas parce que l’on est en situation de handicap que l’on ne peut pas faire comme tout le monde » explique Céline. Pour atteindre cet objectif, la structure bénéficie de matériels, type dual, tandem piloté, uniski et kart-ski. Elle forme des bénévoles à l’utilisation de ces engins adaptés. Arthur en fait partie. Dans le cadre d’un stage, qu’il doit mener avec son école de commerce, sur le thème de l’humanitaire, le jeune homme encadre des sorties. Ce lundi après-midi, il doit assurer une activité en kart-ski. « Cela m’apprend énormément de choses. Cela me permet d’avoir une ouverture d’esprit, de mieux comprendre les personnes en situation de handicap et développer une meilleure empathie » explique l’étudiant. Et de continuer : « La pratique du kart-ski s’adresse aux personnes qui ont une mobilité au niveau du corps. Elles sont plus autonomes que les autres. Je me déplace derrière. Elles m’indiquent la direction qu’elles souhaitent prendre. Je dirige ensuite la sortie grâce à une ligne de vie ».
Partager une activité
En plus de leurs compétences techniques, les pilotes d’Apache Evasion doivent savoir développer de bonnes relations humaines avec leur public, instaurer de la confiance et rassurer. Ils doivent constamment s’adapter en fonction du handicap présent. « Nous devons se mettre à leur place et essayer d’apprécier ce qu’elles ressentent. Il faut beaucoup communiquer. Même si la personne ne peut pas le faire à son tour. C’est important de lui expliquer comment les choses vont se dérouler pour qu’elle puisse être en confiance et à l’aise pour la descente » conclut Céline.
L'interview de la rédaction / Arthur et Céline
Aux Fins, dans le Haut-Doubs Laurent Guglielmeti associe sa passion dans le domaine de l’impression 3D au handicap. C’est ainsi qu’il vient, via l’association e-Nable, de créer deux prothèses pour deux fillettes, âgées de 5 et 7 ans. Pour Alexandra, dont la famille vit à Delémont, en Suisse voisine, le Haut-Doubiste a donné naissance à une main articulée. Pour la deuxième enfant, originaire de Villers-le-Lac, c’est un bras qui a été créé.
Tout a commencé durant le premier confinement, en mars 2019, lorsqu’il a fallu produire des visières et des protections pour les soignants. Sollicité par Bruno Todeschini, l’ancien maire des Fins, Laurent a mis ses compétences en action. Puis, à la suite de la diffusion d’un reportage à la télévision, il ira plus loin en s’associant au collectif e-Nable, désireux d’améliorer le quotidien de ses contacts.
Personnaliser la prothèse
Ensuite, ce sont des relations humaines qui se construisent et donnent naissance à un superbe projet humaniste, qui redonne de l’espoir, de la force, de l’engagement, mais aussi de la confiance. Le Finois se met totalement à la disposition de ses patients. A leur écoute, il est en capacité de donner naissance à la prothèse qui fera un peu oublier le handicap. Tout est possible, du choix des couleurs au design, en passant par l’impression et les motifs. Une totale personnalisation de l’objet. Les pièces sortent les unes après les autres de ses machines. Il faut ensuite les assembler pour rendre le tout fonctionnel.
Donner une apparence plus humaine
Le résultat est étonnant. La petite suissesse, paralysée du côté gauche, peut aujourd’hui utiliser cette nouvelle main. La pratique du vélo est même devenue une réalité pour elle. L’autre enfant est en capacité de prendre en main un objet de de déplacer. Désireux de toujours et encore améliorer le confort de ses bénéficiaires, Laurent s’intéresse actuellement à une autre technique de production. Son objectif ? travailler à la conception de prothèses à l’apparence plus humaine. Cela passera notamment par l’utilisation d’autres matériaux.
L'interview de la rédaction / Laurent Guglielmeti
L’IME l’Eveil de Villeneuve d’Amont cherche à compléter son groupe de familles Relais, et ainsi permettre aux jeunes accueillis au sein de son établissement de sortir et de vivre des expériences dans un environnement familial et accueillant. Il s’agit d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes, âgés entre 3 et 20 ans, en situation de handicap intellectuel, psychique et/ou moteur. Certains d’entre eux bénéficient d’une mesure de protection au titre de la protection de l’enfance. Pour d’autres, les familles sont inexistantes, éloignées ou fragilisées.
William Lavrut, le Directeur de l’IME, explique que ce contact avec l’extérieur « est particulièrement utile ». Et de poursuivre : « Il est important que les jeunes vivent autre chose que l’institut. L’accompagnement au sein d’une famille va leur permettre d’évoluer. L’institut ne remplacera jamais ce qu’un jeune peut vivre dans une famille ».
Les familles, qui souhaiteraient obtenir de plus amples informations, sont conviées à participer à la rencontre découverte qui se tiendra le samedi 4 février à l’institut médico-éducatif de Villeneuve d’Amont. Le rendez-vous est fixé à 10h. Pensez à vous faire connaître, en appelant la structure ou en envoyant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L'interview de la rédaction / William Lavrut, directeur de l'IME
Amandine Jeannenot, assistance sociale libérale, lance à compter du 31 janvier prochain son projet de café des aidants. Il s’adresse à celles et ceux qui accompagnent quotidiennement des personnes dépendantes (personnes âgées, personnes en situation de handicap). L’objectif est d’instaurer un temps d’échange et de discussion où il sera possible de se ressourcer, d’obtenir des réponses à ses interrogations, de trouver des solutions et de s’inspirer de l’expérience d’autres personnes.
Pour assurer le meilleur accompagnement possible, Mme Jeannenot interviendra aux côtés de Malia Hakkar, psychologue. Chacun est libre de participer et de s’engager comme il l’entend à ses rendez-vous. La prise de parole l’est également. La confidentialité, l’absence de jugement et la bienveillance sont bien entendu de mise.
Malia Hakkar ( psychologue)
Un rendez-vous par mois
Le café des aidants se tiendra à Besançon et Ornans, un lundi par mois. Des thématiques différentes sont proposées tous les mois. Elles permettent d’amorcer la discussion. Dans la capitale comtoise, l’intervention se déroulera 6b Boulevard Diderot de 13h30 à 17h. Dans la cité Courbet, les participants sont attendus dans les locaux du Café Casoli ( 2 rue Champliman) de 10h30 à 12h.
Pour obtenir de plus amples informations : 06.77.13.64.77 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L'interview de la rédaction : Amandine Jeannenot
La Jurassienne Anne Sophie-Pelletier, eurodéputée de gauche GUE/NGL (The Left), a présenté son rapport vers l’égalité des droits pour les personnes en situation de handicap devant le Parlement européen ce lundi. Il a été adopté avec 526 voix pour, 83 abstentions et 10 voix contre. C’est en entamant son discours en langue des signes que la jurassienne a présenté ce rapport qu’elle élabore depuis plus de 3 ans.
Bonjour Anne-Sophie Pelletier, pouvez-vous nous présenter votre rapport en quelques mots ?
Ce rapport a une histoire. Trois ans que je l’attendais, dans la continuité de la grève de Foucherans où on s’était battu pour la dignité des personnes âgées. J’avais toujours dit que quand je serais au Parlement, je continuerais cette grève, et de me battre pour la dignité des personnes en situation de handicap. Ce rapport est basé sur tous les articles de la convention de l’ONU, ratifiée par les 27 pays de l’Union Européenne. Les Etats ont fait des progrès, mais il y a encore beaucoup de choses à rajouter et à revoir, puisqu’une personne en situation de handicap en France, en Belgique ou en Italie, n'aura pas les mêmes droits. Ce rapport est basé là -dessus. Sur l’égalité des droits pour les personnes en situation de handicap.
Pour rappel, le 28 juillet 2017, la grève des aides-soignantes de l'EHPAD "Les Opalines" à Foucherans dans le Jura, prenait fin après 117 jours de conflit social. Ce mouvement a été l'un des plus longs de l'histoire des conflits sociaux en France Une partie des soignantes dénonçaient leurs conditions de travail et le manque de temps consacré aux personnes âgées pensionnaires des Opalines, créant régulièrement des situations de détresse humaine.
Aujourd’hui, encore trop peu de choses sont faites en direction des personnes en situation de handicap ?
Bien sûr. C’est notamment pour ça que j’ai commencé mon discours en langue des signes française et que j’ai été arrêté. Au sein du Parlement Européen, la langue des signes n’est pas reconnue comme une langue officielle de l’Union. On dit qu’il faut que les personnes en situation de handicap doivent pouvoir participer à la vie politique. Mais comment font les personnes sourdes quand il n’y a ni sous-titres ni traduction ? C’est déjà une discrimination aux droits fondamentaux. Dans le rapport, on indique aussi qu’il y a 14 Etats membres qui acceptent la stérilisation forcée et la contraception forcée. Je considère que c’est une torture. J’ai aussi demandé à la commissaire Dalli, (ndlr : actuelle commissaire européenne à l’Egalité), à ce qu’on puisse avoir une carte européenne du handicap. Si vous êtes en fauteuil roulant en France, vous le serez toujours en Allemagne. Et pour autant, vous n’aurez pas les mêmes droits. Alors qu’avec cette carte, vous aurez exactement les mêmes droits, c’est-à -dire une meilleure accessibilité aux transports et peut-être une meilleure accessibilité au travail. On se rend compte aussi que la discrimination au travail est extrêmement prégnante. Tout comme la discrimination à l’accès aux transports. A Dole, fut un temps, il était très difficile pour les personnes en situation de handicap de prendre le train. Un texte est sorti il y a peu de temps au Parlement. Aujourd’hui, une personne en situation de handicap doit prévenir la SNCF 48h à l’avance pour pouvoir bénéficier d’un accompagnement. Alors que le texte dit 24h avant. Nous, valides, si nous souhaitons prendre le train en urgence, nous n’avons pas de soucis. Une personne en situation de handicap ne peut pas prendre le train en urgence. C’est encore une forme de discrimination.
En 2022, certains Etats pratiquent encore des stérilisations forcées ?
Oui je le dis clairement. Souvent sur des femmes d’ailleurs. Elles sont dans des institutions où on va les stériliser sans leur consentement. C’est clairement bafouer leurs droits fondamentaux. Je vais peut-être surprendre les gens, mais une personne atteinte de trisomie a le droit de tomber enceinte, me semble-t-il. C’est son droit fondamental. Mais quand elle est en institution, il est fort probable qu’on demande une stérilisation forcée. C’est ce qu’il se passe dans nos pays européens aujourd’hui. Et je considère cela comme de la torture.
Une personne qui se trouve en situation de handicap en 2022, est donc sujette à de très nombreux types de discriminations.
Bien sûr, et quand vous êtes une femme, vous subissez encore plus de discrimination. Et ce n’est pas tolérable. Depuis 2008, il y a une directive anti-discrimination qui est bloquée au conseil, parce qu’on évoque, même si j’ai horreur de ce terme, des « quotas » dans les entreprises. Et certains pays européens ne veulent pas avoir cette obligation d’employer des personnes en situation de handicap. Et c’est pour ça que cette directive est bloquée. Ce n’est pas tolérable. Nous sommes en 2022, et une personne situation de handicap a le droit comme n’importe quelle personne valide, de pouvoir accéder à un travail.
Est-ce déjà un pas en avant, de poser ce débat sur le devant de la scène européenne ?
Oui dans le sens où il a quand même 91 recommandations dedans. Moi j’ai fait mon travail de parlementaire, maintenant c’est à la commission de prendre ses responsabilités. C’est aussi au Parlement européen de prendre ses responsabilités. En mettant par exemple la langue des signes comme langue officielle au Parlement européen. C’est à toutes nos institutions de prendre leurs responsabilités. Si rien n’est fait à partir de ce rapport, ça voudra dire que le choix politique est de laisser de côté les plus vulnérables.
Êtes-vous optimiste concernant l’évolution de cette situation ?
J’ai pleine confiance en la commissaire Dalli, qui est très attachée à ce qu’il y ait une égalité des droits. Tous mes collègues députés ont même demandé que cette carte européenne soit mise en place avant la fin du mandat, c’est-à -dire dans un peu plus d’un an. Je reste positive parce que je pense qu’on ne pourra pas continuer éternellement à parler d’inclusion et à ne rien faire pour que celle-ci soit vraiment effective sur le terrain pour les personnes en situation de handicap. Nous sommes tous différents, tous uniques, et de cette différence naît de la mixité, et de la mixité naît la société. Nous devons faire société. Chacun de nous peut se retrouver en situation de handicap demain, ce que je ne souhaite à personne. Aujourd’hui, il faut vraiment prendre conscience de la discrimination que subissent les personnes en situation de handicap dans l’Union européenne, ainsi qu’en France.
Les 26 et 27 novembre prochains, l’espace des Vallières à Labergement-Sainte-Marie accueillera la 5è édition du Festival des Différences. Comme l’explique si bien Aurélien Bouveret, le programmateur de l’évènement, ce rendez-vous annuel présente « des artistes ordinaires et des artistes extraordinaires ». Il y a bien entendu le show, l’ambiance, mais également toutes les valeurs humaines qu’il dégage.
Ainsi, durant ces deux jours, où respect et tolérance ne sont pas des vains mots, les enfants de l’IME de Pontarlier et les résidents du foyer de vie d’Etalans viendront présenter leur spectacle. A leurs côtés, le public pourra applaudir : Oldelaf, Jule, la Lue, les Tit’Nasselles ou encore Eméa. A l’initiative de ce beau moment de fête et de partage, l’Espace Mont d’Or, qui a confié à la société Odeva, le soin de produire le festival.
‘Ca me tire les larmes »
Habitués de produire de nombreux artistes et d’organiser des festivals, comme le Festival de la Paille, Aurélien Bouveret et son société Odeva ne cachent pas leur plaisir de collaborer à un tel évènement. La collaboration et le partage qui se mettent en place avec les artistes en situation de handicap rendent ce rendez-vous unique et attachant. La démarche est professionnelle, mais la bienveillance est plus que jamais au rendez-vous. « Ca me tire les larmes chaque année » confie le producteur du Haut-Doubs.
Cette année encore, le spectacle sera de qualité. Artistes professionnels et amateurs s’y sont préparés. Il est encore possible de se procurer des places. Pour ce faire : https://www.festi-diff.fr/billetterie/
L'interview de la rédaction / Aurélien Bouveret