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Le tilleul de Chamars qui est tombé dimanche matin, faisant miraculeusement aucune victime, sera abattu à compter de ce matin. Le chantier va durer toute la journée et demain matin. La Ville de Besançon indique également que les techniciens « vont repasser en revue les arbres où il y avait potentiellement des champignons à l’expertise Â».


Dans le cadre du contrat P@C 2022/2028, le Département du Doubs alloue une somme de près de 15 millions d’euros au territoire du Grand Besançon, auxquels s'ajoutent près de 2 million d’euros de crédits non consommés entre 2018 et 2021. Les thèmes retenus concernent la jeunesse et l’enfance, avec notamment la réhabilitation et la construction d’équipements scolaires, périscolaires, de crèches et micro-crèches, les bâtiments et les espaces publics, les équipements sportifs, la préservation et la mise en valeur du patrimoine UNESCO et la grande bibliothèque.

Grand Besançon Métropole et JCDecaux ouvrent un accès gratuit à l’application en ligne VéloCité à l’occasion de la journée mondiale du vélo. Ce week-ed, un nombre illimité de trajets de moins de 30 minutes sont disponibles gratuitement. Au-delà de cette durée, le tarif de 1€ par heure supplémentaire s’applique, dans la limite de 4€ par jour. Deux-cents vélos en libre-service sont disponible dans différents quartiers de Besançon.

Le Sybert prévient la population. Dans le cadre de travaux conséquents de maintenance sur la chaudière de la ligne d'incinération de l'Unité de Valorisation Énergétique, située rue Albert Einstein à Besançon, des opérations de chasse vapeur seront effectuées durant la phase de remise en service. Ces opérations seront menées du mardi 2 au vendredi 5 mai. Durant quelques minutes, elles occasionneront des nuisances sonores à proximité du point d’émission de la vapeur. Ce qui ne représente aucun impact négatif environnemental. Seule de la vapeur d’eau est rejetée dans l’atmosphère.

Ce jeudi, un nouveau conseil communautaire se déroulera à Grand Besançon Métropole. Plusieurs dossiers seront évoqués dont celui portant sur le Programme Local de l’Habitat (PLH). Une nouvelle réflexion pour penser les besoins et les projets pour les six prochaines années, sur la période 2024 - 2029. Dans le cadre de son nouveau schéma en cours de réflexion, la collectivité prévoit de produire 900 logements par an et d’accueillir 750 nouveaux habitants.

Le diagnostic mené révèle plusieurs enjeux auxquels le PLH  entend apporter des réponses. L’ambition première étant de penser et de réfléchir à l’habitat de demain. Plusieurs problématiques sont à prendre en considération comme la diversité de l’offre, la vacance de logement (7%), l’adaptation et la lutte contre le changement climatique et les difficultés pour accéder à la propriété. Ainsi, pour répondre à ces enjeux et atteindre les objectifs précités, Grand Besançon Métropole mènera une politique de rénovation des logements existants et de construction de nouveaux lieux de vie.  La mission étant de limiter au maximum l’étalement et privilégier la transformation de l’habitat existant.

Faire changer les mentalités

Ce nouveau Programme Local de l’Habitat doit savoir prendre en compte le contexte socioéconomique existant pour proposer une offre la plus adaptée et réaliste possible. L’adaptation aux modes de vie des familles, la proximité des services, la performance énergétique des bâtiments, la variété de l’habitat proposé, … sont des critères à valoriser. Une démarche qui doit également s’accompagner d’un volet pédagogique pour faire changer les mentalités et la conception de son projet de vie. La raréfaction des surfaces constructibles doit obliger tout un chacun à modifier  son parcours résidentiel et l’accès à la propriété.

L'interview de la rédaction / Pascal Routhier, Vice-président de Grand Besançon Métropole

 

 

Jeudi soir, lors du débat d’orientation budgétaire, les élus communautaires de Grand Besançon Métropole échangeront autour d’un budget de 346 millions d’euros. Soit une augmentation de 5% par rapport à 2021. L’exercice comptable définitif sera voté en mai prochain. Malgré le contexte socio-économique du moment, la collectivité est parvenue à dégager un investissement de 100 millions d’ Â»euros. Ce qui correspond à une augmentation de 14% par rapport à l’année dernière.

Pour atteindre le plein équilibre et les objectifs souhaités, Grand Besançon Métropole a prévu des recettes en adéquation avec l’accroissement de la compensation TVA, la valorisation du foncier bâti à hauteur de 7,1% et une augmentation des tarifs liés à l’eau et l’assainissement (+6,1%) et au stationnement (+7%). En revanche, les taux de fiscalité restent inchangés.

100 millions d’euros d’investissement

Soucieuse de dynamiser et d’équiper le territoire, Grand Besançon Métropole veut conserver une haute capacité d’investissement. Soit Plus de 100 millions d’euros. Néanmoins, dans l’incertitude du moment, cette enveloppe pourrait être ajustée. Les projets ne manquent pas et la collectivité rappelle  que cet argent revient directement dans les circuits de l’économie locale.

Les projets programmés

  • La réhabilitation du campus de la Bouloie ( 80 millions au total)
  • La grande bibliothèque (75 millions d’euros au total)
  • La réalisation de pistes cyclables (3 millions d’euros d’ici la fin du mandat)
  • Réhabilitation de la City
  • Extension du réseau de chaleur, avec la création d’un nouveau réseau à l’est bisontin.
  • La création et l’extension des zones d’activités
  • Les soutiens à la Citadelle et au Musée des Maisons Comtoises
  • La base de loisirs d’Osselle – Routelle
  • La réhabilitation du camping de Chalezeule
  • L’aménagement d’un nouveau parcours VTT
  • L’aménagement d’une aire d’accueil des gens du voyage à Chemaudin-et-Vaux
  • Le Nouveau Programme de Renouvellement Urbain de Planoise….

L'interview de la eédaction : Gabriel Beaulieu

En raison du déclenchement du seuil d’alerte de pollution, Grand Besançon Métropole a décidé de rendre le réseau Ginko gratuit ce vendredi 10 février. Cette mesure sera reconduite si le pic de pollution venait à se prolonger. Cette gratuité concerne les bus, trams et cars toute la journée.

Les travaux de rénovation et d’entretien des berges du Doubs pour l’année 2022 se sont terminés en décembre dernier. Lancés en juillet dernier, ils ont permis de rénover une portion de 67 mètres en contrebas du pont de la République. Cette opération, financée par Grand Besançon Métropole,  s’élève à 420.000 euros. Elle a permis de traiter et de sécuriser les cheminements piétons et cyclistes. Une nouvelle tranche de rénovation des berges du Doubs est prévue en 2023.

Près de 13 millions d’euros, c’est la somme que Grand Besançon Métropole a dépensée en 2021 pour rendre accessible des pans entiers de l’espace public. La voirie, les arrêts de bus, les espaces de vie et les établissements recevant du public ont été revus sur l’ensemble du territoire grand bisontin. A Besançon, la réflexion est menée avec les douze associations qui composent la Commission intercommunale d’accessibilité. Cette instance représente les cinq grandes familles de handicap et les aînés. Ce jeudi soir, lors d’un nouveau conseil communautaire, les élus de Grand Besançon Métropole valideront ce rapport annuel d’accessibilité qui leur sera présenté

La situation est tendue à Grand Besançon Métropole (GBM). Une conférence des maires se tiendra le 17 décembre sur la gouvernance de la collectivité locale. Il est reproché à Anne Vignot, sa présidente, de ne pas communiquer suffisamment avec son bureau et ses vice-présidents. Pour certains de ces élus, l’organisation politique actuelle,  qui consiste à confier tacitement la présidence de GBM au maire de Besançon,  est peut-être à repenser. Rencontre avec Benoît Vuillemin, Maire de Saône et 9è Vice-Président en charge notamment du tourisme, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Qu’est-ce-qui ne va pas au sein de cette collectivité, selon vous, M. Vuillemin ?

Nous avons deux problématiques distinctes. Nous avons tout d’abord une problématique de gouvernance, lié au mode de fonctionnement, et une problématique idéologique et politique. Je rappelle que notre EPCI, composé de 68 communes, doit prendre en compte le développement et les attentes de chacun de ces territoires.

Est-ce que cela signifie que l’organisation politique de la collectivité doit changer. Autrement dit que le Maire de Besançon ne soit plus tacitement élu à la tête de GBM ?

On s’engage déjà à respecter la charte. Je rappelle que la présidente et ses présidents ont été élus par l’ensemble des délégués communautaires lors du conseil d’installation, il y a maintenant plus de deux ans. Il faut respecter cela durant la mandature. Pour la  mandature d’après, les choses seront peut-être différentes. Pour l’instant, il n’est pas question de putsch, ni de renverser la table. On veut une prise en compte de la délégation des vice-présidents et que seul le résultat des votes en assemblée compte. Une fois que l’on a pris des positions – je pense à la RN 57, au développement des zones d’activité économique – nous devons aller dans le même sens, que l’on soit d’accord ou pas.

Cette organisation politique peut-elle encore tenir ?

La présidente doit prendre en compte qu’elle est maire de Besançon. Elle a toute sa souveraineté avec son conseil municipal pour gérer la ville. Mais, elle n’est pas maire du Grand Besançon. Elle est présidente d’un EPCI. C’est de la coopération intercommunale. Effectivement, vous pouvez prendre des décisions qui sont contraires à vos engagements politiques. Mais cette situation-là, la Présidente Vignot la connaissait lorsqu’elle a été élue. Je suis un homme de compromis et de consensus. Je souhaite que notre territoire fonctionne bien. Je ne suis pas un opposant. Je veux que l’on coconstruise ensemble pour les 68 communes. Cela passe par des petits ajustements. On doit travailler ensemble, parfois sur des sujets que l’on ne partage pas, mais on doit y aller dans l’intérêt du territoire. Je suis sûr que cela va marcher.

Pensez-vous vous aussi que les maires ne sont pas toujours au courant des dossiers, que certains ne leur parviennent pas ou sont cachés ?

Les maires, non. Les Vice-Présidents, oui. J’en ai fait les frais. S’il y a des maires qui veulent des exemples concrets, j’en ai. Sur certaines de mes délégations, on ne m’a pas donné tous les documents volontairement. On m’a mis de côté sur certains dossiers qui, pourtant, sont les miens. Cela ne peut pas marcher comme cela. C’est la règle. Le Vice-Président doit être associé à toutes les décisions qui le concernent.  Ce sont des règles de base et de bon sens pour que cela fonctionne bien. Depuis deux ans, il y a eu  la volonté de ne pas nous mettre au fait de certains dossiers.

L'interview de la rédaction / Benoit Vuillemin