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À l’occasion du conseil communautaire de Grand Besançon Métropole, qui se déroulera ce jeudi soir, la modification du Plan Local d’Urbanisme,  entérinant le projet des Vaîtes,  sera soumise au vote. En réaction, une mobilisation est organisée ce soir à partir de 17h30 devant la Chambre de Commerce et d’Industrie,  avenue de Villarceau.  Ce même jour, à Marchaux, le projet de Zone d’Activité Commerciale sur des terres agricoles sera également présenté au vote. A Besançon, le collectif « les Jardins des Vaîtes » dénonce une « bétonisation destructrice du vivant ». Il est évoqué un « déni démocratique » et un « massacre écologique ».

À l’approche de l’approbation du Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi), l’élu bisontin Aurélien Laroppe, en charge du dossier, a détaillé les enjeux et les arbitrages d’un document appelé à transformer durablement le paysage publicitaire de l’agglomération. Le vote, prévu ce jeudi, intervient après plusieurs années de concertation et une enquête publique menée durant l’été.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

 

Un document structurant, dans la continuité du PLUi

Ce nouveau document suit un processus réglementaire : arrêt du projet – réalisé en juin –, enquête publique, puis approbation. Le texte entrera en vigueur dès le 12 décembre. C’est la première fois que l’agglomération se dote d’un règlement commun couvrant l’ensemble des communes : jusqu’ici, seules 18 d’entre elles disposaient de règles locales. Le travail a été mené avec ces 18 maires — les seuls concernés par la publicité — mais aussi avec les professionnels de l’affichage, les associations environnementales, les enseignistes et les commerçants. « C’est un document moins technique que le Plan Local d’Urbanisme et plus politique », résume Aurélien Laroppe, évoquant des positions parfois opposées entre acteurs économiques et défenseurs du patrimoine.

Des règles resserrées pour protéger les habitants et le patrimoine

Le RLPi repose sur une philosophie simple : adapter les formats publicitaires à leur environnement. Trois grands types de zones ont été définis :

Les zones d’habitat et zones patrimoniales : publicité limitée à 2 m². Objectif : préserver les quartiers résidentiels, réduire l’impact visuel et protéger la qualité de vie. « Nos habitants n’ont pas forcément envie d’avoir un panneau publicitaire sous leurs fenêtres quand ils ouvrent leurs volets », explique l’élu. La limite de 2 m², soit la taille d’un panneau d’abribus, est présentée comme un choix fort.

Les grands axes urbains : pas de publicité numérique et panneaux réduits à 4,70 m² . Sont concernés notamment : rue de Dole, rue de Vesoul, rue de Belfort, ainsi que des axes équivalents dans les communes périphériques, comme à Beure.  La taille de 4,70 m² correspond à une affiche 4 m² avec son encadrement. Ici encore, l’objectif est de limiter l’impact visuel, tout en maintenant la possibilité d’afficher pour les acteurs culturels, commerciaux… y compris pour l’agglomération elle-même, premier client des afficheurs.

Les zones commerciales : maintien du numérique et panneaux jusqu’à 10,50 m². Une logique assumée : « Quand on vient à Châteaufarine, on vient pour consommer. La présence de publicité est cohérente dans ce type d’espace », argumente Aurélien Laroppe. Le numérique restera autorisé et les formats plus grands seront possibles.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

 

Des règles nouvelles aussi pour les enseignes

Au-delà de la publicité, le RLPi encadre aussi les enseignes commerciales. Les tailles et dispositifs seront désormais différenciés entre zones commerciales et cœurs de ville et centres de village, où un travail spécifique a été mené avec les commerçants pour tenir compte de leurs attentes.

Les inquiétudes des afficheurs : “Deux ans pour changer tout le parc, c’est impossible”

Interrogé sur les craintes exprimées par certains opérateurs,  concernant le délai de deux ans pour mettre en conformité les dispositifs numériques récemment installés, l’élu se veut rassurant mais ferme. Les afficheurs alertent : remplacer massivement des panneaux pourrait les mettre « en grande difficulté économique ». Aurélien Laroppe rappelle que les règles ont été discutées dès l’amont avec la profession, que les zones numériques subsistent dans les secteurs commerciaux, et que le RLPi vise d’abord un objectif d’équilibre entre paysage, patrimoine et activité économique. Il s’agit d’un « document structurant pour les 20 prochaines années » et d’un « choix politique assumé » pour améliorer le cadre de vie des habitants.

Un vote attendu

L’approbation du RLPi ce jeudi constituerait un tournant majeur dans la gestion de l’affichage sur le territoire. Avec l’objectif affiché de trouver un compromis durable entre attractivité commerciale, sobriété visuelle et préservation du patrimoine urbain et rural.

 

La prochaine assemblée communautaire de Grand Besançon Métropole, qui se tient ce soir, fera le point sur un dossier majeur pour l’avenir touristique du territoire : la signature du contrat de canal Rhin-Rhône. Un document stratégique qui vise à faire de cet axe fluvial historique un levier d’attractivité, d’itinérance et d’écotourisme.

Un projet né en 2020, désormais porté par Grand Besançon Métropole

Long de 179 km, le canal relie l’Alsace à la Côte-d’Or. Pour la partie franc-comtoise, il traverse notamment le Pays de Montbéliard, le Grand Besançon et le nord du Jura. Le premier travail d’élaboration du contrat avait été lancé dès 2020 sous la coordination du Grand Dole. Au fil des années, Besançon s’est imposée comme un acteur central du projet, jusqu’à en prendre le leadership. La collectivité accueille désormais le coordinateur dédié, Stéphane Triboulet, chargé d’animer la démarche auprès des huit intercommunalités signataires : Grand Belfort, Pays de Montbéliard Agglomération, CC des Deux Vallées Vertes, CC du Pays de Villersexel, Grand Besançon Métropole, CC Jura Nord, Grand Dole, et CC Rives de Saône. Le projet est également soutenu par la Région Bourgogne–Franche-Comté et par Voies Navigables de France, partenaire essentiel pour la gestion et la valorisation des infrastructures fluviales.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

Un axe touristique structurant : écotourisme, itinérance et « slow tourisme »

La dynamique engagée s’inscrit dans la continuité du schéma touristique actualisé en 2022, qui met l’accent sur l’écotourisme et l’itinérance. Deux orientations auxquelles le contrat de canal répond pleinement. Benoît Vuillemin, l’élu en charge du tourisme à Grand Besançon Métropole, rappelle que le territoire dispose déjà d’atouts majeurs : des haltes fluviales rénovées, un travail de long terme sur les quais du Doubs, un patrimoine exceptionnel inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO et des rives particulièrement attractives pour les habitants comme pour les visiteurs. « Le canal doit ainsi devenir un vecteur de développement touristique durable, dans la tendance du slow tourisme » explique M. Vuillemin.

Trois défis majeurs pour un projet fédérateur

Le contrat de canal repose sur trois défis structurants, qui seront présentés ce soir aux élus : affirmer une ambition touristique commune sur l’ensemble des 179 km du canal, développer l’itinérance sous toutes ses formes : vélo (notamment l’EuroVélo 6), navigation douce, marche et valoriser le patrimoine naturel et culturel, en misant sur les paysages, les sites historiques et les usages sportifs et culturels du canal.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

Une signature très attendue

L’objectif affiché est clair : parvenir à une signature commune des huit intercommunalités, de la Région et de VNF, autour d’engagements partagés. Un comité de pilotage réunissant élus et techniciens est déjà en place pour définir la gouvernance et les futures actions. Pour Grand Besançon Métropole, ce contrat représente « une opportunité unique de structurer un projet touristique ambitieux, fédérateur et durable, capable de rayonner au-delà de la région ».

Les débats de ce soir devraient donc sceller une étape décisive pour un projet qui, à terme, entend transformer le canal Rhin-Rhône en véritable colonne vertébrale du tourisme fluvial et de l’itinérance en Bourgogne–Franche-Comté.

Grand Besançon Métropole s’apprête à présenter un document clé pour l’avenir du territoire : le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). Élaboré depuis 2020, il fixe les grandes règles d’aménagement des 68 communes de l’agglomération pour les quinze prochaines années.

Un travail collectif engagé dès 2020

Lancé au début du mandat communautaire, le chantier du PLUi a mobilisé largement les élus du territoire. « C’est un travail qui a été effectué avec l’ensemble des maires et des élus de l’agglomération », souligne Aurélien Laroppe, l’élu bisontin, qui a mené ce travail avec les agents de la collectivité locale. Plus de 1 000 élus ont ainsi été associés, principalement les maires et adjoints à l’urbanisme, avec parfois une implication élargie aux conseils municipaux. Cette méthode de travail visait à prendre en compte les réalités très diverses des communes, des plus urbaines aux plus rurales, et à construire un document partagé.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

Un document transversal aux enjeux multiples

Le PLUi ne se limite pas à la question du logement. Il aborde également le développement économique, les déplacements et les mobilités, ainsi que la protection de l’environnement et de la biodiversité. « C’est un sujet important parce qu’il prévoit l’urbanisme sur les quinze prochaines années », rappelle l’élu. L’enjeu est de concilier ces différentes dimensions dans un cadre commun, tout en intégrant les besoins spécifiques de chaque commune.

La loi Climat et Résilience, un tournant décisif

En 2021, l’adoption de la loi Climat et Résilience est venue bouleverser le travail engagé. Elle impose l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) à l’horizon 2050, avec une étape intermédiaire : diviser par deux la consommation d’espaces naturels et agricoles. « Cela a demandé à l’ensemble des communes de revoir drastiquement leurs PLU existants », explique-t-on. Les zones à urbaniser ont été réduites, passant de 90% d’extension urbaine à 40%, au profit des espaces agricoles et naturels, obligeant les élus à revoir leurs stratégies de développement.

Priorité au renouvellement urbain

Pour répondre à ces nouvelles contraintes, le PLUi mise fortement sur le renouvellement urbain. Reconversion de friches, densification des centres-bourgs, optimisation de la trame urbaine existante : les solutions varient selon les communes. Certaines disposent de grandes friches permettant de porter l’essentiel de leurs projets sans extension, tandis que d’autres, plus petites, réalisent l’ensemble de leur production de logements à l’intérieur du tissu existant.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

Réduire l’étalement urbain, même s’il reste maîtrisé

Même si le territoire de Grand Besançon n’est pas considéré comme l’un des plus touchés par l’étalement urbain, les élus estiment nécessaire d’agir. « Ce n’est pas parce qu’on l’a été moyennement que l’on se donnerait aujourd’hui l’autorisation de ne pas y travailler », est-il rappelé. Le PLUi s’inscrit ainsi dans une logique de responsabilité collective, visant à freiner l’artificialisation des sols tout en maintenant un développement équilibré.

Un cadre stratégique pour les années à venir

Avec ce PLUi, Grand Besançon Métropole se dote d’un outil stratégique central pour accompagner les transformations du territoire. Plus qu’un document technique, il incarne une vision politique de l’aménagement : plus sobre en foncier, plus cohérente à l’échelle intercommunale et tournée vers les défis climatiques et sociaux à venir.

Dans le cadre de sa transition énergétique, Grand Besançon Métropole lance de nouveaux tests de bus électriques sur le réseau Ginko. Un modèle circule depuis ce mardi sur la ligne 9, afin d’évaluer son autonomie et ses performances sur un tracé mêlant plat et dénivelé. Les voyageurs peuvent donner leur avis via un QR code à bord. À partir du 9 décembre, un bus articulé sera testé pendant trois semaines sur la ligne 3. Ces expérimentations visent à préparer l’acquisition de cinq nouveaux bus électriques dès 2026, avec d’autres essais possibles selon les prêts de constructeurs.

A Grand Besançon Métropole, à travers le projet MIAM,  on développe une démarche innovante pour relier agriculteurs et les structures d’aide alimentaire. Objectif : renforcer la souveraineté alimentaire du territoire et soutenir les publics en précarité.

Une convention tripartite pour un projet inédit

Le Projet MIAM – pour Mutualisons les Initiatives entre Agriculteurs et Mangeurs – marque une nouvelle étape dans la politique alimentaire du Grand Besançon. Une convention tripartite vient d’être signée entre le Cibam du Serpolet, Active Initiative pour valoriser l’agriculture et le Pôle de l’économie solidaire 71, avec le soutien de Grand Besançon Métropole (GBM). Cette collaboration vise à diagnostiquer et structurer des projets de terrain autour de l’aide alimentaire, secteur durement touché depuis la crise sanitaire. « Depuis la COVID, la demande auprès de l’aide alimentaire a augmenté de 30 % », rappelle François Presse, conseillère communautaire déléguée, en charge de l’agriculture et de l’alimentation.

Des premiers projets concrets sur le terrain

Deux initiatives pilotes sont déjà en atelier :

Un jardin nourricier à Mamirolle, installé sur un terrain privé mis à disposition d’étudiants de l’Eniléa, souvent en difficulté pour se nourrir en dehors des périodes de restauration scolaire. Le projet, encadré par une maraîchère et soutenu par des enseignants bénévoles, s’inspire de l’expérience du jardin nourricier de Besançon, qui produit chaque année entre 23 et 26 tonnes de fruits et légumes destinés à la Banque Alimentaire.

Une plateforme logistique locale, destinée à faciliter les échanges entre agriculteurs et associations d’aide alimentaire, pour mieux approvisionner ces structures en produits frais et locaux.

Ces projets s’inscrivent dans une démarche de long terme, qui se déploiera jusqu’en 2027, avec des points d’étape réguliers et l’émergence progressive de nouveaux micro-projets sur l’ensemble des 67 communes du territoire.

Un financement solide et une coordination partagée

Le projet bénéficie d’un financement global de 90 000 euros, apporté notamment par la DREETS (Économie, Emploi, Travail), la Région Bourgogne-Franche-Comté et la DRAAF. Françoise Presse, l’élue en charge de ce projet, souligne que cette initiative « ne concurrence pas le CCAS », actuellement engagé dans la rédaction d’une charte de l’aide alimentaire, mais vient la compléter : « Nous ne faisons pas concurrence, nous mutualisons nos efforts. Les uns structurent, les autres portent des projets de terrain » explique-t-elle.

Une solidarité territoriale en construction

Ces initiatives traduisent une volonté forte : relier agriculture, solidarité et écologie.
En misant sur des circuits courts et des projets participatifs, le Grand Besançon entend renforcer la résilience alimentaire du territoire tout en soutenant les plus fragiles. « Oui, quelque part, nous nous sentons obligés d’apporter des réponses. Ce ne sera pas suffisant, mais c’est un début concret et structurant », conclut Mme Presse.

Face à l’inquiétude du public, à la suite d’une publication scientifique relayée par les médias,  Grand Besançon Métropole, par la voix de Christophe Lime, l’élu bisontin en charge de l’eau et de l’assainissement, a rappelé la très bonne qualité de l’eau distribuée sur le territoire bisontin.

Une inquiétude publique née d’une mauvaise interprétation

« Si l’objectif était de faire peur à tout le monde, c’est réussi », a lancé, avec une pointe d’ironie,  Christophe Lime, en ouverture de la conférence de presse de ce mercredi, durant laquelle la gestion des PFAS et de TFA dans l’eau potable sur le sol grand bisontin a été abordée. Ces substances, dites « polluants éternels », suscitent de vives inquiétudes suite à la publication d’une étude le 14 octobre par la revue scientifique Discover Water, avec des données locales.  La collectivité dit comprendre l’émotion suscitée, tout en appelant à la prudence dans l’interprétation des données. « La qualité de l’eau de Grand Besançon Métropole est très bonne, et elle fait l’objet d’une surveillance renforcée » a martelé l’élu

Une problématique reconnue, une anticipation affirmée

Loin de nier le problème, la collectivité  affirme au contraire l’avoir anticipé. En 2025, elle  a consacré 150 000 euros d’analyses pour le suivi des PFAS, réparties sur 27 points de prélèvement.  La démarche s’inscrit dans le cadre du rapport de l’ANSES – « Connaître, évaluer, protéger » – publié fin octobre 2025. L’agence y rappelle que les PFAS sont omniprésents dans l’environnement : eau, air, aliments, textiles. L’eau potable, elle, a le mérite d’être le milieu le plus surveillé.

Des niveaux très faibles, loin des recommandations sanitaires

Concernant le TFA (trifluoroacétate), non réglementé en France à ce jour, Grand Besançon Métropole  mesure une concentration moyenne de 1,2 microgramme par litre dans ses sources. Un niveau soixante fois inférieur à la valeur de précaution préconisée par l’ARS (60 µg/L). Deux zones sont suivies plus attentivement : la source d’Arcier et le secteur bas de Saint-Vit.  « Nous ne nions pas la présence de ces substances, mais nous rappelons qu’elles sont bien en dessous des recommandations sanitaires, » a insisté M. Lime

Réduire à la source plutôt que traiter

GBM défend une stratégie claire : agir en amont plutôt que recourir à des traitements coûteux et énergivores.  « Ce n’est pas notre logique », a tranché l’élu. « Notre objectif, c’est de ne pas les traiter : il faut agir à la source, connaître, évaluer et protéger. ». La collectivité privilégie donc le dialogue avec les industriels et agriculteurs afin de faire évoluer les procédés plutôt que d’imposer des solutions de dernier recours.

Conclusion

Entre rassurance et transparence, Grand Besançon Métropole assume un discours de responsabilité. La collectivité anticipe la réglementation de 2026 sur 20 PFAS, prépare les recommandations TFA à horizon 2027-2029, et investit dans la connaissance et la réduction à la source. Un modèle d’action qui privilégie la science, la pédagogie et la sobriété, plutôt que la fuite en avant technologique.

Un projet ambitieux relancé après trois ans d’études

Après plusieurs années de réflexion et d’études, le projet de vélodrome à Besançon refait surface avec une nouvelle dynamique. Porté par la collectivité depuis 2022, ce projet vise à doter la ville et le grand-est de la France, d’une infrastructure structurante pour le cyclisme et les sports indoor. Le budget estimé à 31 millions d’euros a été jugé réaliste et acceptable par les autorités locales.

Une implantation stratégique à Témis

Le futur vélodrome sera installé sur l’ancien terrain de rugby du quartier Témis. Ce choix d’implantation s’inscrit dans une logique de cohérence territoriale.  Le vélodrome comprendra : Une piste en bois de 200 mètres avec une inclinaison de 46°, une capacité d’accueil de 1 500 spectateurs, un complexe sportif couvert au centre de l’anneau, dédié aux sports collectifs (handball, volley-ball, badminton) et individuels (gymnastique). 

L'interview de la rédaction : Gilles Ory, Vice-Président à Grand Besançon Métropole, en charge des sports et des infrastructures sportives 

Un calendrier de réalisation sur cinq ans

Le projet, mûri pendant trois ans, entrera en phase opérationnelle à partir de 2026 avec les travaux préliminaires. La désignation d’un maître d’œuvre et l’organisation d’un concours d’architecture précéderont les premiers coups de pioche, attendus après l’appel d’offres. La construction s’étalera sur cinq ans, couvrant l’ensemble du prochain mandat municipal.

Une étape politique décisive

Ce jeudi soir, les élus communautaires seront informés de l’état d’avancement du projet lors d’une séance de "porté à connaissance". Bien que le vote ne porte pas directement sur le lancement du chantier, cette étape marque une forme de validation politique. Le projet a déjà reçu un accueil favorable lors des conférences de maires et des réunions de bureau.

Grand Besançon Métropole poursuit la mise aux normes de ses arrêts de bus pour les personnes en situation de handicap. En 2024, 23 arrêts répartis sur 14 stations ont été rendus accessibles dans 7 communes, dont Besançon, Bonnay et Saône.

Sur les 1 204 arrêts que compte le territoire — dont 62 stations de tramway déjà conformes — 414 arrêts de bus ont été adaptés ces dernières années. La démarche s’inscrit dans une politique continue d’amélioration de la mobilité inclusive.

Une rupture de canalisation survenue ce jeudi 9 octobre en début d’après-midi a entraîné la fermeture de la RN 57 dans les deux sens, au niveau de la rue de Dole, secteur Micropolis. La Préfecture nous signale que la circulation sur la RN57 est réouverte dans le sens nord sud depuis Ecole-Valentin. Des déviations ont été mises en place. . L’alimentation en eau reste assurée pour les riverains. Le préfet du Doubs appelle les automobilistes à éviter le secteur et à faire preuve de vigilance.