Grand Besançon Métropole (GBM) s'est illustrée lors des premiers Trophées de l’Accessibilité, organisés à l’occasion du 20e anniversaire de la loi « Handicap » de 2005. Grâce à son engagement en faveur des mobilités inclusives, la collectivité a remporté le premier prix dans la catégorie « Mobilités, numérique et information voyageurs » avec son application novatrice, « Ginko Guide ».
Une victoire pour l’innovation locale
Ce prix, décerné le 3 avril à Paris, met en lumière le dynamisme et la vision de GBM dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap. « Ginko Guide », développée spécifiquement pour les personnes déficientes visuelles, propose des informations en temps réel sur les déplacements, renforçant ainsi leur autonomie dans l’agglomération.
Collaboration et engagement exemplaires
Ce projet est le fruit d’un travail collectif réunissant GBM, des associations partenaires, l’exploitant KEOLIS Besançon Mobilité et le fournisseur technique EZYMOB. Ensemble, ces acteurs témoignent de la volonté de GBM d’adopter une démarche inclusive et innovante pour tous les habitants.
Pour en savoir plus sur l’application et les services proposés, consultez www.ginko.voyage ou les vidéos explicatives sur YouTube.
Pour faire face aux défis persistants du tri sélectif, Grand Besançon Métropole initie une démarche innovante. Une nouvelle expérimentation basée sur l’intelligence artificielle est en cours de déploiement pour améliorer la qualité du tri dans les bacs jaunes, dédiés aux déchets recyclables. Pour cela, la collectivité s’appuie sur les compétences du groupe SULO, « leader européen du recyclage du plastique et des solutions de gestion des déchets, avec l’appui de la technologie LIXO, dans le cadre d’un appel à projets financé par CITEO.
L'interview de la rédaction : Daniel Huot, Maire de Mamirolle et vice-président de Grand Besançon Métropole en charge de la gestion des déchets
Un tri encore trop imparfait
Près de 30 % des déchets déposés dans les bacs jaunes ne devraient pas s’y trouver, entraînent des surcoûts importants pour la collectivité et nuisent à la valorisation des déchets. "Les déchets triés sont ensuite envoyés sur des chaînes de tri spécifiques. Lorsqu’ils sont mal triés, ces chaînes deviennent inefficaces et les matériaux perdent leur valeur de recyclage » explique Daniel Huot, Maire de Mamirolle et vice-président à Grand Besançon Métropole en charge des déchets; Mais l’enjeu dépasse la simple efficacité du tri. En 2024, la commune a enregistré quatre départs de feu dans des bennes, principalement dus à la présence de piles au lithium ou de métaux provoquant des étincelles. "Nous avons eu des incendies dans des zones d’habitation, comme à Planoise, mettant en danger les riverains et les agents chargés de la collecte. Ce n’est plus acceptable."
Une technologie de pointe pour analyser chaque bac
La solution ? Des camions de collecte nouvelle génération. À terme, huit véhicules seront équipés de caméras, de capteurs de pesée, d’un ordinateur de bord et d’une tablette en cabine. Ces équipements permettent au ripper (l’agent de collecte) d’analyser automatiquement le contenu de chaque bac, grâce à une intelligence artificielle qui croise données d’image, de poids et d’identification du bac. "Lorsqu’un bac est suspect, il peut être bloqué avant d’être vidé. Une alerte est alors transmise au chauffeur, qui visualise la photo et décide s’il doit interrompre la collecte pour vérification", détaille l’élu. Ce système permet de concentrer l’attention des agents uniquement sur les bacs problématiques, facilitant leur travail tout en améliorant la qualité globale du tri. Si le dispositif permet aussi d’identifier les "mauvais élèves", la volonté reste avant tout pédagogique. "Il ne s’agit pas de sanctionner, mais d’éduquer. Avant tout contact avec un usager, une vérification manuelle des images sera faite pour éviter les erreurs. L’objectif est d'accompagner les habitants vers de meilleures pratiques."
L'interview de la rédaction : Didier Cambé, ingenieur chez Sulo Group
Une phase de test avant généralisation
Pour l’instant, la démarche reste en phase expérimentale. L’enjeu est de comprendre le comportement des usagers et de tester la fiabilité de l’outil sur une base de plus de 4000 bacs collectés chaque jour sur le territoire. "C’est une masse de données telle que seul un traitement par intelligence artificielle peut permettre une analyse pertinente. C’est une véritable révolution dans notre manière de gérer les déchets." Avec ce projet, Grand Besançon Métropole s’inscrit dans une démarche exemplaire et résolument tournée vers l’avenir, où technologie rime avec écologie, sécurité et pédagogie.
Hier soir, les élus de Grand Besançon Métropole ont voté plusieurs mesures sociales liées à l’usage des transports urbains sur le territoire bisontin. Il a ainsi été décidé de la gratuité des transports en commun le samedi. La gratuité pour les moins de 15 ans et un pass mensuel à 2 euros pour les bénéficiaires des minimas sociaux ont également été actés. L’élu Anthony Poulin y voit « plus d’équité, de justice sociale et un soutien concret aux familles et aux commerces du centre-ville ». Ces mesures entreront en vigueur le 1er juillet prochain.
Alors qu’un projet de crématorium est acté à Levier, dans le Haut-Doubs, et Vesoul, en Haute-Saône, les élus de Grand Besançon Métropole devraient voter ce jeudi soir, les travaux d’extension du crématorium d’Avanne-Aveney, pour un montant de plus d’un million d’euros. On vient de toute la région pour bénéficier de ce service. Alors que l’équipement de crémation, le four, sera remplacé par le délégataire actuelle, les Pompes Funèbres Générales, pour un montant de 634.500 euros, Grand Besançon Métropole va financer les travaux d’extension et de rénovation de l’établissement.
L'interview de la rédaction : Anthony Nappez, élu en charge des cimetières, des bâtiments et des réseaux de chaleur
Ce projet consiste à doubler la superficie de la salle de cérémonie, qui proposera 130 places, à créer un bureau d’accueil pour le personnel, une salle de convivialité annexe (50 m2), la couverture des extérieurs et la retransmission des cérémonies sur les différents sites créés ou aménagés. Par ailleurs, un accès technique plus adapté aux process quotidiens est prévu. Les travaux pourraient débuter en janvier 2026, pour se terminer en octobre 2026. Afin d’amortir ces investissements, il sera proposé au conseil communautaire de prolonger la délégation de service public d’Avanne-Aveney de 6 ans (2028 – 2034).
Des besoins grandissants
Les élus ont constaté un changement dans les pratiques funéraires. L’augmentation de la demande pour les crémations est bien réelle. Pour les élus de Grand Besançon Métropole, ces investissements se justifient aisément. Les délais d’attente pour les familles, pouvant aller jusqu’à 10 jours, sont intolérables. Tout comme, l’accueil de ces dernières.
Tension dans les cimetières
L'interview de la rédaction : Anthony Nappez, élu en charge des cimetières, des bâtiments et des réseaux de chaleur
En parallèle de ces travaux, Grand Besançon Métropole mène une réflexion sur l’occupation des cimetières, où la consommation foncière doit être reconsidérée. Une réflexion est actuellement menée. Dans un premier temps, la ville de Besançon va procéder à une extension de 2 hectares du cimetière Saint-Claude, avec la création d’un carré musulman. Par ailleurs, la création d’un ou plusieurs cimetières intercommunaux, pas forcément à Besançon, dédiés aux habitants de l’agglomération, est envisagée.
Depuis une quinzaine d’années, Grand Besançon Métropole s’est doté de la compétence insertion. Dans un contexte économique compliqué, où le taux de chômage se détériore également sur le territoire du Grand Besançon, jusque-là préservé, la collectivité veut répondre présent. Il en va de la « justice sociale ». Les prochains chiffres de 2025 devraient confirmer cette tendance. A l’image d’Oerlikon, à Mamirolle, ou des enseignes comme Gifi et C&A, à Besançon, des plans sociaux sont annoncés.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.
Grand Besançon veut jouer un rôle dans le domaine de l’emploi sur son territoire d’action. La collectivité, qui tisse des liens permanents avec le monde de l’entreprise, se présente comme « un facilitateur entre les recruteurs et les futurs salariés ». Elle mène également une stratégie en direction des populations les plus éloignées de l’emploi. L’objectif étant d’accompagner les habitants et les entreprises et de créer les synergies nécessaires pour ne pas fragiliser la capacité des entreprises à répondre aux demandes du marché.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.
Des secteurs en difficulté
Les décisions américaines récentes entraînent une augmentation immédiate de 20% des coûts pour certaines entreprises locales. La construction, la sous-traitance automobile, l’horlogerie, le luxe d’entrée et de gamme intermédiaire et la santé font partie des activités traditionnelles du territoire les plus impactées. En parallèle, le secteur de la défense montre des besoins croissants, pour lesquels les entreprises du territoire doivent être en capacité de répondre. La diversification de ces dernières fait partie des grands enjeux du moment, qui leur permettront d’écarter les risques liés à une dépendance excessive, comme peut la connaître les firmes liées à l’automobile.
L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.
Le budget primitif 2025 de Grand Besançon Métropole, qui sera voté demain soir en Assemblée plénière, s’inscrit dans la lignée des Orientations budgétaires débattues le 6 mars dernier. Il s’établit à 382,6 millions d’euros, avec une part importante de l’investissement, estimée à 128 millions d’euros. Soit une hausse de 17 millions d’euros. Néanmoins, ce nouvel exercice comptable est impacté de 1,7 million d’euros, qui correspondent à des pertes de recettes et des dépenses supplémentaires, par rapport aux prévisions précédentes. L’élévation du taux de cotisation patronale à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (+900.000 euros), le gel de la TVA (-600.000 euros) et la baisse de la taxe professionnelle (-200.000 euros) expliquent ce réajustement comptable.
Grand Besançon Métropole devient « ville-porte » du Parc naturel régional Doubs horloger. Une convention-cadre de partenariat a été signée le 31 mars dernier. L’objectif est de renforcer la coopération entre les deux territoires dans des domaines clés, notamment la préservation des patrimoines, l’écotourisme, l’éducation à l’environnement et la gestion des forêts. Cette coopération va permettre de poursuivre les projets déjà menés, notamment avec l’association Arc horloger, sur la valorisation des savoir-faire horlogers franco-suisses.
A Besançon, la livraison des nouvelles rames de tramway se confirment. Cinq nouvelles rames Citadis de 34 mètres, pour 200 passagers, seront progressivement livrées à partir de mai. Elles subiront plusieurs essais avant leur mise en service en septembre prochain. Le montant de cet investissement est de 18 millions d’euros.
Les 19 et 20 mars derniers, une délégation de Grand Besançon Métropole s’est rendue en Charente-Maritime à l’usine Alstom d’Aytré, près de la Rochelle, où sont fabriquées ces nouvelles rames. Ils ont pu apprécier l’évolution du projet. Précisons que trois rames supplémentaires seront mises en service dès 2026-2027, pour un coût de neuf millions d’euros.

Ce jeudi matin, la ville de Besançon et Grand Besançon Métropole présentaient leur étude interne pour mieux comprendre les difficultés de circulation, que connaissent la cité comtoise et son agglomération, notamment celles perçues en fin d’année 2024. Menée par les équipes mobilités de la collectivité, en utilisant les données fournies par les nouveaux moyens de communication et applications modernes et interactives, comme Waze, cette étude apporte une analyse et une meilleure compréhension des flux et déplacements. Plusieurs facteurs expliquent la congestion constatée. Le contexte urbain de Besançon, son réseau de voirie limité, la densité de la ville, les travaux réalisés sur certains secteurs de la cité, comme le développement du réseau de chaleur, le renforcement des moyens de transport urbain ont eu et ont toujours un impact sur la fluidité du trafic.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Un trafic relativement stable
Daniel Mourot, directeur du département des mobilités à Grand Besançon Métropole et Clément Marchal, chef de projet au sein de ce service, ont constaté une « relative stabilité du trafic (-2%), avec, néanmoins, une disparité entre les secteurs. Ainsi, le matin (8h / 9h30), l’avenue Gaulard, la place Leclerc, la rue de Vesoul et la descente des Mercureaux, et le soir ( 16h30 / 19h), Micropolis, la rue de Dole, la place Leclerc et l’avenue Gaulard concentrent les difficultés. Les études menées laissent également apparaître que, sur les 17 itinéraires analysés, le temps de parcours du quotidien des automobilistes évolue peu et affiche, en moyenne, une quasi-stabilité (+1%).
Prévoir des alternatives à la voiture
Pour les techniciens de Grand Besançon Métropole , Anne Vignot et sa majorité, l’amélioration des conditions de circulation à Besançon et sa métropole passera par une meilleure offre concernant les mobilités alternatives à la voiture. L’équilibre s’établira par la mise en place de plusieurs modes de déplacement, « sollicités et appréciés par les habitants ». Ainsi, localement et à travers différents autres organismes, sur un rayon de 35 kilomètres, allant jusqu’à Dole, Valdahon et Vesoul, des réflexions sont déclinées pour le développement de pôles multimodaux, de parkings de covoiturage… . A ce sujet, une réflexion est lancée avec le Val Marnaysien pour améliorer la desserte entre les deux territoires (70% de la population du Val Marnaysien travaillant dans l’agglomération bisontine). En parallèle, précisons que la Ville de Besançon travaille actuellement sur un schéma pour améliorer la mobilité piétonne.
L'interview de la rédaction : Daniel Mourot
Dans un communiqué de presse, Grand Besançon Métropole (GBM) indique, qu’en raison de travaux sur le réseau d’eau potable, la collectivité est contrainte de couper l’alimentation en eau de la commune de Marchaux. Cette coupure interviendra le mercredi 26 mars de 9h à 15h. GBM s’excuse, d’ores et déjà , pour la gêne occasionnée.