Ce jeudi soir, lors d’un nouveau conseil communautaire, les élus de Grand Besançon Métropole (GBM) vont débattre sur un budget de plus de 355 millions d’euros. Soit une hausse de 9 millions d’euros par rapport à l’année dernière. Pour ce nouvel exercice, et malgré un contexte particulièrement incertain, la collectivité a prévu 111 millions d’euros en investissement. Pour l’heure, excepté la Cotisation Foncière des Entreprises, qui devrait être ajustée au plus près du taux moyen national, la fiscalité ne devrait pas subir de majoration. Il n’empêche que dans les années à venir, GBM pourrait actionner ce levier afin de percevoir des ressources supplémentaires pour développer le territoire et maintenir les initiatives existantes.
« Depuis des années, les contribuables, dans leur ensemble, ont connu des allégements de fiscalité locale considérables. De mémoire, la suppression de la taxe d’habitation, sur le territoire du Grand Besançon, a procuré une économie de fiscalité prélevée de 80 millions d’euros, à l’année. Ainsi, si, pour aller un peu plus loin, nous avons besoin de quelques millions supplémentaires, cela ne serait pas un tremblement de terre que d’aller les chercher » explique Gabriel Baulieu, maire de Serre-les-Sapins et 1er vice-président de la collectivité, en charge des finances. Et de poursuivre : « Nous ne ferons pas cela de manière précipitée et inutilement.
L'interview de la rédaction / Gabriel Baulieu
Quels types d’investissements ?
17 millions d’euros seront investis dans le renouvellement et la requalification de la voirie, des ouvrages d’art et de l’éclairage public. Trois millions d’euros seront consacrés aux itinéraires cyclables. Grand Besançon entend également acquérir cinq nouvelles rames de tramway pour un montant de plus de 18 millions d’euros. La décarbonation du parc de bus, le projet d’extension du réseau de chaleur à l’ouest, le démarrage des projets d’ombrières sur les parkings relais, la préservation de la ressource en eau et l’assainissement sont au programme. Sans oublier, la base de loisirs d’Osselle, la rénovation du camping de Chalezeule, l’extension de la salle d’Escalade Marie Paradis, le programme de rénovation du Campus de la Bouloie, le plan de rénovation urbaine de Planoise et la grande bibliothèque d’agglomération, avec la déconstruction de l’ancienne maternité, à partir de la fin du mois de mai.
S’assurer au Japon
C’est un véritable problème qui touche les grandes collectivités plus particulièrement. Ces dernières éprouvent des difficultés à trouver un assureur. Le territoire Grand Bisontin a dû faire face à plusieurs dénonciations de contrat. Les consultations organisées ont été infructueuses. Fort de ce constat, la collectivité, contrainte et forcée, a dû attribuer un de ses lots, en l’occurrence celui des assurances immobilières, à une compagnie japonaise. « Sur le plan des principes, nous sommes un peu désolés de devoir agir à l’international » explique M. Baulieu. Une problématique nationale, que le gouvernement tend à résoudre. L’Etat a d’ailleurs confié à Alain Chrétien, le Maire et président de la Communauté d’Agglomération de Vesoul, le soin de porter une réflexion sur cette situation.
L'interview de la rédaction / Gabriel Baulieu
Des travaux de végétalisation des stations de bus et tramway du réseau Ginko sont en cours à Besançon. L’objectif est d’améliorer le confort thermique des usagers en créant des zones ombragées grâce à la plantation d’arbres. Après le site du centre hospitalier Jean Minjoz, une douzaine de stations sont actuellement concernées par ces aménagements. D’autres suivront lors des prochaines années.
Pour cette première salve, Grand Besançon Métropole a ciblé les stations des Orchamps, Micropolis, AFPA, Palais des Sports, Crous, Voirin, Gibelotte, …. . Neuf essences d’arbre ont été choisies. Au total, ce sont une cinquantaine d’arbres qui seront plantés. Pour mener à bien cette opération, et pour qu’elle s’inscrive dans une certaine pérennité, les élus et les services de la collectivité des espèces résistantes aux aléas climatiques du territoire et qui ne consomme pas trop d’eau. Le coût de cette opération, englobant également l’intervention au CHU s’élève à environ 250.000 euros. Une telle somme qui variera, chaque année, en fonction des chantiers ciblés.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Six nouveaux conteneurs textiles ont été installés au centre-ville de Besançon par Grand Besançon Métropole. La population peut y déposer les textiles, linges de maison et chaussures. Les chaussures et vêtements collectés sont triés par des partenaires associatifs et revendus, pour les articles en bon état, en boutiques solidaires de seconde main. Les autres sont recyclés. En 2022, 846 tonnes de textiles, linges de maisons et chaussures ont été collectées.
Où trouver ces nouveaux conteneurs : parking Robelin ; 26 rue Marulaz ; rue Girod de Chantrans ; faubourg Rivotte (2 conteneurs) et avenue de la Gare d’eau.
Il est rappelé que les vêtements et linges de maison déposés doivent être propres et secs et les chaussures liées par paire dans un sac fermé de 30 litres maximum.
Jusqu’à la fin du mois de mars, la commune de Devecey présente à l’Annexe, un nouvel espace entièrement rénové, une exposition de la ville de Besançon sur l’écrivaine française Colette. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un projet culturel, à l’échelle de la métropole, autour de la lecture publique. Pour la collectivité, l’objectif est de diffuser la culture sur un large territoire.
« La grande bibliothèque intercommunale, qui sera construite dans les années à venir, va s’accompagner d’un schéma communautaire de lecture publique, dans lequel des animations et des réseaux nouveaux verront le jour entre les différentes médiathèques de ville et des 60 communes du territoire grand bisontin » explique Aline Chassage, adjointe à la Maire de Besançon, en charge de la culture. Et de poursuivre : « Cette action, conjuguée à la rencontre de samedi matin, préfigurent ce schéma de lecture publique ».
Car oui, cette exposition à Devecey s’accompagne également d’un temps spécifique qui se tiendra le samedi 17 février, à 10h, à la médiathèque. Il combinera des lectures de textes de colette et des informations sur sa vie et ses passages à Besançon.
L'interview de la rédaction / Aline Chassagne
Une extension du service de collecte de biodéchets au centre-ville de Besançon se développe. Cinq sites supplémentaires seront concernés à très court terme. Cette extension sera opérationnelle à partir du 5 février. L’association Trivial Compost assurera la tenue de deux permanences hebdomadaires sur chaque site : Place Pasteur, Place de la Révolution, Mairie, Square St Amour, Place du 8 Septembre et Battant. Chaque usager aura la possibilité de se rendre à la permanence de son choix. Les bacs seront ensuite transportés en mode doux jusqu’à l’extérieur de la boucle puis acheminés en véhicule utilitaire à la ferme Vaccaire de Torpes, où les biodéchets collectés seront compostés et valorisés sur les terres.
Les dates d’ouverture des premières permanences :
Rue Battant : lundi 15 janvier de 8 h à 11 h et vendredi 19 de 16 h à 19 h (À l’intersection avec la rue Mayence)
Place Pasteur : lundi 15 janvier de 16 h à 19 h et vendredi 19 de 8 h à 11 h
Place de la Révolution : lundi 22 janvier de 8 h à 11 h et vendredi 26 de 16 h à 19 h
Square Saint-Amour : lundi 22 janvier de 16 h à 19 h et vendredi 26 de 8 h à 11 h
Place du 8 septembre : lundi 29 janvier de 8 h à 11 h et vendredi 2 février de 16 h à 19 h
Esplanade des Droits de l’Homme : lundi 29 janvier de 16 h à 19 h et vendredi 2 février de 8 h à 11 h.
Ce mercredi, les élus de Grand Besançon Métropole ont inauguré un nouveau Ginko VéloPark. Il est situé au centre-ville bisontin, avenue Cusenier. Cet abri à vélos, sécurisé et couvert, offre une capacité de stationnement pour 30 vélos. Le coût de réhabilitation de l’endroit existant s’élève à 100.000 euros pour la collectivité. Sa gestion a été confiée à Keolis. Il est accessible à tous les usagers munis d’une carte Ginko Mobilités, au tarif de 2 euros par mois ou 20 euros par an. Les abonnés annuels du réseau Ginko peuvent en bénéficier gratuitement.
Le dernier conseil communautaire de l’année 2023 va notamment adopter le programme de l’Habitat 2024-2029. Ce document définit les objectifs à atteindre en la matière. La collectivité dispose d’un parc insuffisant qu’il convient d’agrandir et d’entretenir. L’objectif pour la collectivité est d’éviter « l’évaporation » de sa jeunesse vers des territoires voisins. Une nouvelle dynamique qui passe inévitablement par la rénovation des habitations et logements existants, mais aussi, et surtout, par la création de nouveaux logements.
Si la perspective de la mise sur le marché de 1.200 logements par an a été revue à la baisse, elle reste nettement supérieure aux préconisations de l’INSEE, qui en avait calculés 750 annuellement. Finalement, malgré des coûts de plus en plus élevés, notamment dus au prix des matières premières et du foncier, Grand Besançon Métropole a prévu la création de 900 nouveaux logements sur la période 2024/2029. Le tout également dans un respect total, immuable et intangible de la loi ZAN « Zéro Artificialisation Nette », qui contraint les collectivités à réfléchir leur expansion différemment, en utilisant le moins de surface possible.
Une juste répartition sur le territoire grand bisontin
L’implantation de ces futures installations ont été précisément identifiées sur le territoire bisontin. Il est prévu une déclinaison juste et équitable de ces logements sur les 68 communes de Grand Besançon Métropole. 50% d’entre eux verront le jour sur Besançon. Les autres moitiés apparaîtront dans la périphérie bisontine. Les communes veilleront à respecter le taux d’implantation de logements sociaux qui, jusqu’à présent, était insuffisant dans certaines contrées. Pour faciliter les déplacements, les zones périurbaines devront assurer pleinement leur mission.
L'interview de la rédaction : Pascal Routhier, vice-président délégué à l'habitat
Grand Besançon Métropole lance un appel à manifestation d’intérêt pour la mise en place de deux unités de méthanisation sur son territoire. Dans la cadre de son Plan Climat, la collectivité s’est fixée un objectif énergétique ambitieux, celui de devenir un territoire à énergie positive en 2050. Dans ce contexte, la production de biométhane local et renouvelable est une des trajectoires que les élus veulent saisir, via le processus de méthanisation. GRDF et la Chambre interdépartementale d’Agriculture du Doubs et du Territoire de Belfort sont associés dans ce projet.
Pour l’heure, l’implantation définitive de ces deux infrastructures n’est pas encore connue. C’est justement en fonction des réponses obtenues, de la localisation des développeurs et des facilités d’accès au site et de construction du réseau que cette décision sera prise. GBM , comme ses partenaires, veut développer le gaz vert sur son territoire. Les objectifs sont multiples, mais les élus communautaires veulent faire de ces réseaux de distributeurs des outils vertueux au service de la transition énergétique et prendre des décisions efficaces pour ne plus être dépendant des fournisseurs et avoir à subir ces hausses incontrôlées des prix, qui impactent les finances publiques notamment, depuis deux ans, avec la guerre en Ukraine.
L'interview de la rédaction : Anthony Nappez
Grand Besançon Métropole étudie un projet de création d’un site de bioproduction dans les biothérapies innovantes, en soutien à l’Etablissement français du sang, qui porte ce projet. Cette initiative devrait voir le jour sur le site des Hauts-du-Chazal, où des infrastructures performantes siègent déjà , comme le CHU, l’université de médecine et de pharmacie et d’autres établissements à la pointe dans ce domaine.
Les élus de la Ville de Besançon, de Grand Besançon Métropole et du Centre Communal d’Action Sociale ont décidé d’attribuer une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret du 31 octobre dernier, aux agents territoriaux. Cette indemnité varie de 300 à 800 euros bruts, selon le niveau et la période de rémunération. Elle sera versée dès ce mois-ci aux fonctionnaires répondant aux critères établis. Cet effort budgétaire représente un coût de plus de 1 million d’euros pour la ville de Besançon, 530.000 euros pour Grand Besançon Métropole et 169.000 euros pour le Centre Communal d’Action sociale.