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Ce samedi 9 avril, Haut-Doubs Formation organise sa journée portes ouvertes. Un moyen pour le public de connaître les formations dispensées au sein de cette structure implantée à Houtaud. Du CAP au BAC+2, l’établissement propose un large panel de formation en alternance dans les domaines des métiers du sport, de l’animation sociale, du marketing et du numérique.

Le public pourra rencontrer l’équipe pédagogique et participer à de nombreuses animations sportives. Plusieurs sportifs de haut niveau de la région seront également présents pour échanger avec les visiteurs sur leur domaine de prédilection. Ainsi, la biathlète Lou-Jeanmonnot, Thibaut Arteaga, le capitaine du GBDH, et Johann Acosta, le double vainqueur de la Coupe E-Ligue 1 sur FIFA seront présents.

Une grande place à la pratique

Compte tenu de son bon ancrage local, la structure d’accueil est en capacité de mettre en contact ses apprenants avec son réseau de partenaires. La force de la pédagogie mise en place réside dans le temps consacré à la pratique. Les stagiaires alternent temps pratique et théorique, mais un très grand nombre d’heures de formation se déroule au sein de l’entreprise, au contact de son public. « C’est un vrai système gagnant-gagnant pour le jeune et l’entreprise » explique Audrey Forestier, la directrice de Haut-Doubs Formation. La responsable précise que les formations proposées « correspondent aux besoins et aux attentes du secteur, notamment en termes d’encadrement ». Rappelons qu’actuellement, les contrats d’apprentissage bénéficient d’un fort soutien de l’état. La prise en charge de la formation est assurée et le salaire de l’apprenti peut également être prise en charge par des financements extérieurs.  

Haut-Doubs Formation vous donne rendez-vous ce samedi, de 9h à 17h, dans ses locaux à Houtaud.

L'interview de la rédaction / Audrey Forestier, directrice de Haut-Doubs Formation

C’est un établissement unique en France. A Mouchard, les compagnons du Tour de France proposent une démarche pédagogique, ancestrale, qui prépare les jeunes à un métier. Et ce,  dans les domaines aussi variés que la charpente bois, la couverture-zinguerie, la maçonnerie-taille de pierre, la menuiserie, l’ébénisterie, la plomberie et la plâtrerie – peinture.

Un enseignement professionnel qui permet à ces apprentis de passer un CAP, un bac professionnel et un brevet des métiers en se déplaçant en France ou hors de l’Hexagone. Le voyage fait partie intégrante de la formation du futur professionnel et de l'adulte en devenir.  Libre ensuite à tout un chacun de se lancer dans une aventure humaine et professionnelle de cinq à sept années supplémentaires. Le suivi et les apports théoriques et pratiques sont assurés par des compagnons, que l’on appelait auparavant des maîtres.  C’est ainsi que l’on se transmet de génération en génération des savoir être et des savoir-faire. Une transmission de compétences et de savoirs pratiques et théoriques,  qu’apprentis et formateurs chevronnés effectuent. Le réseau dans lequel évolue le jeune est bienveillant, structuré et avide de partager. Les résultats sont des plus performants puisque le taux d’employabilité, à la fin d’un des cursus de formation, est de 85%.

Faire le tour de France

S’inscrire dans cette démarche de formation est un véritable sacerdoce. Cela démontre tout un pan intéressant de la personnalité du jeune. L’envie de pratiquer et d’apprendre à travers toute la France, de multiplier les contacts, de tisser du lien social avec ses pairs, … sont très appréciés et donnent à la nouvelle génération une carte de visite extraordinaire. A l’issue d’un temps de formation plus conventionnel, pourrait-on dire, le jeune homme  ou la jeune femme peut s’engager dans un véritable tour de France professionnel, qui durera entre 5 et 7 ans supplémentaires. Des expériences plus que formatrices qui ne passeront jamais inaperçues. Apprendre les rouages du métier, se constituer sa boîte à outils, s’ouvrir aux autres, échanger,… une démarche intellectuelle qui devrait inspirer de nombreux autres établissements, tellement éloignés des réalités du quotidien.

400 jeunes et adultes en formation accueillis

La structure jurassienne, implantée à Mouchard, accueille actuellement 400 jeunes et adultes en formation. Des effectifs intéressants, mais qui ne permettent pas de répondre aux besoins des entreprises. Ce samedi, une journée porte ouverte virtuelle est organisée à 10h30. Une autre se tiendra le 26 mars. Enfin, des journées en présentielle sont prévues les samedi 12 février et 16 avril de 9h à 16h.

L'interview de la rédaction

 

Un recrutement de policiers adjoints (nouvelle appellation remplaçant les adjoints de sécurité) pour la zone Est est en cours. Les départements du Doubs et de la Haute-Saône sont concernés. L'affectation du candidat à l'issue de sa formation se fait dans le département choisi par l’intéressé lors de son inscription au concours. Rappelons que cet emploi concerne les 18-30 ans. Aucun diplôme n’est exigé. Il faut avoir la nationalité française.

Il s’agit d’un contrat à durée déterminée d’une durée de 3 ans (renouvelable une fois). La rémunération est de 1304 euros net.  La date limite des inscriptions au concours est fixée au 26 janvier prochain.
Pour candidater en ligne : https://www.devenirpolicier.fr/agenda/du-13-decembre-2021-au-26-janvier-2022

 

Ce samedi 11 décembre, le lycée Louis Pergaud organise son forum des grandes écoles de commerce. Les étudiants, lycéens et leurs familles pourront circuler parmi les stands représentant la plupart des grandes écoles de management et échanger avec des étudiants actuellement en école. On notera également la présence des professeurs des classes préparatoires du lycée Pergaud pour renseigner les visiteurs sur les meilleures voies pour intégrer ces établissements.

Deux rendez-vous sont à noter : A 10h : une conférence animée par Romain Casiez de Burgundy School of Business de Dijon sur le thème : « Pourquoi faire une classe préparatoire pour intégrer une grande école de management ? ». A 11h : une table ronde sur la problématique « Quels métiers après une grande école ? », en présence d’anciens étudiants actuellement en activité qui viendront présenter leurs parcours professionnels.

Gérard Larcher, le président du Sénat, est dans le Doubs ce lundi. Il répond à l’invitation des sénateurs doubistes Annick Jacquemet, Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot. Alors que cet après-midi, le deuxième personnage de l’état est dans le Haut-Doubs, ce matin, il était dans le Grand Besançon.  Mr Larcher s’est rendu à la fromagerie de Fontain, avant de visiter l’école nationale d’industrie laitière de Mamirolle , où il a participé à une table ronde sur le thème de l’apprentissage.

LARCHER MAMIROLLE

Dans quelques temps, la commission    fera le bilan de la loi du 5 septembre 2018, portant sur l’apprentissage. Une réforme qui a boosté la formation professionnelle, mais qui reste sans doute encore imparfaite. C’est la raison pour laquelle le président du sénat a souhaité échanger avec les différents acteurs.

De nombreuses offres d’apprentissage non pourvus

Grâce à ce dispositif, et largement soutenu par les aides gouvernementales en pleine crise sanitaire, le nombre d’apprentis a progressé en France. Mais de nombreux secteurs ne parviennent toujours pas à recruter. Pour le seul établissement de Mamirolle, 200 offres de contrats d’apprentissage n’ont pas trouvé preneurs cette année. L’orientation des jeunes, la complexité administrative, mais aussi un public peu réceptif aux offres proposées, alors qu’à la clé des promesses d’embauche et d’insertion sont possibles,  sont à l’origine des difficultés que connaissent actuellement la société et le monde du travail.

GERARD LARCHER 3

Un vieux serpent de mer

Le problème de l’apprentissage ne date pas d’aujourd’hui. Pourtant, il est un excellent propulseur vers la professionnalisation et le marché du travail. La formation professionnelle facilite grandement l’accès à un métier. Les taux de réussite et d’insertion professionnels le prouvent aisément. Encore faut-il que des candidats répondent présents et s’engagent avec passion et détermination .

 

L'interview de la rédaction / Gérard Larcher

 

GERARD LARCHER