Après deux ans d’interruption en raison de la crise sanitaire, le Crous de Bourgogne Franche-Comté organise son évènement « Invitez le Monde à votre table ». Il permet aux habitants des agglomérations de Dijon, Besançon, Belfort, Montbéliard et leurs alentours d’accueillir chez eux un étudiant international, le temps d'un repas dominical.
Ce rendez-vous convivial et d’ouverture sur le monde a pour objectif de favoriser et d’améliorer l’accueil des étudiants venus du monde entier pour poursuivre leurs études dans la région. Habitants et étudiants ont jusqu’au mercredi 10 novembre pour s’inscrire en remplissant le formulaire en ligne disponible sur www.crous-bfc.fr
Les étudiants de la filière Staps de l’université de Franche-Comté se mobilisent ce mercredi. Ils dénoncent les conditions d’enseignement et appellent à la réaction de l’état et des autorités de tutelle. C’est la raison pour laquelle ils ont sollicité une rencontre auprès du recteur de l’académie de Besançon. Ils s’inquiètent pour leur avenir. Qu’il s’agisse de leur poursuite d’études en Master ou de leur entrée dans la vie professionnelle.
Ils craignent d’obtenir un diplôme dévalorisé. Ils dénoncent des infrastructures vétustes, des amphis inadaptés et un manque d’enseignants. Ils veulent des prises de décision rapides. Ils voient la finalité du projet de réhabilitation du campus de la Bouloie a trop long terme. D’autant plus que depuis près de deux ans, ils ne cessent d’alerter qui. de droit.
Le reportage de la rédaction : Etienne, Léa et Capucine
Comme chaque année, au moment de la rentrée universitaire, le campus de la Bouloie s’anime et propose toutes sortes d’animations et de rencontres à destination des étudiants de la cité comtoise. Après deux années universitaires très compliquées, en raison de la pandémie et de l’absence de cours en présentiel, l’édition 2021 de « Bienvenue aux étudiants » a une consonance très particulière. Le plaisir de pourvoir échanger, de rencontrer des jeunes et des moins jeunes, d’envisager une année de cours en présentiel, de pouvoir revivre des moments conviviaux sont très appréciés.
« C’est une génération qui a vécu bizarrement cette entrée dans la vie de jeune adulte. On avait à cœur de les accueillir de manière plus symbolique, plus solidaire et plus écoresponsable pour leur permettre de bien prendre place dans leur nouvelle vie » explique Anne Tatu, vice-présidente vie étudiante à l’université de Franche-Comté. Alors pour animer et renseigner tout ce petit monde : des stands d’information, des jeux, une troc et une éco party,… étaient proposés. La troc party connaît toujours un certain intérêt auprès des étudiants les plus précaires qui peuvent ainsi se procurer du matériel à moindre frais. Tout le monde souhaite à ces jeunes gens de pouvoir vivre une année universitaire la plus « normale » possible.
Le reportage de la rédaction : Anne Tatu, Vice-Présidente Vie étudiante à l'université de Franche-Comté et Marie Jeanningros, Vice-présidente étudiante élue à l'université de Franche-Comté.
Une mauvaise nouvelle pour Besançon. Selon le dernier baromètre de l’Etudiant, la cité comtoise perd 5 places et se positionne en 25è position au classement des villes étudiantes françaises. Elle apparaît en 8è position dans la catégorie grandes villes. La rédaction a passé au crible 43 villes universitaires dans de nombreux domaines tels que le logement, les études, les sports, les sorties, la culture, les transports, … . Besançon est 33è pour son attractivité, 19è en termes de formation, 23è pour son cadre de vie et 15è pour l’emploi.
C’est la rentrée dans les quatre campus IMEA de Franche-Comté. Ce lundi, la centaine de jeunes de première année, préparant le diplôme de gestionnaire d’unité commerciale spécialisé, se formant à Pontarlier, Besançon, Montbéliard et Vesoul, ont participé à une première journée d’intégration à la base de loisirs de Marnay. Une autre est prévue ce mardi, dans chaque établissement, et se déroulera sous la forme d’une Murder Party. L’objectif est de travailler sur la cohésion d’équipe, le partage, la communication et le faire ensemble. Des valeurs, des savoir-être et des savoir-faire qui sont prédominants pour le futur métier pour lequel ces jeunes se préparent. L’intérêt est aussi de faire corps, surmonter ensemble les difficultés et les obstacles, sa peur, ses appréhensions et se surpasser pour le groupe.
C’est donc à travers des activités sportives par équipes que les étudiants ont développé ces compétences. Au programme, canoë Kayak, padlle, parcours du combattant, montée de caisses, tir-à-l ’arc … .
L'interview de la rédaction : Le Reportage de la rédaction
Le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) invite les étudiants à se faire vacciner. Il leur donne rendez-vous les 9 et 10 septembre prochains dans ses locaux (45 C avenue de l’Observatoire). Pour obtenir un rendez-vous, il suffit de composer le 03.81.66.61.30
Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, et la fragilité financière dans laquelle se trouvent les étudiants, le syndicat La Fage a communiqué ce lundi son baromètre du coût de la rentrée. Il en ressort qu’en moyenne les jeunes devront dépenser plus de 2.390 euros pour débuter leur année universitaire. Cette nouvelle augmentation s’explique une nouvelle fois encore par la hausse des prix relatifs au loyer, mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte, comme les transports, le matériel pédagogique, comme l’achat d’un équipement informatique, le téléphone et internet. Des impondérables auxquels s’ajoutent l’achat de masques de protection. Le tout sans revalorisation des bourses. Ca fait beaucoup.
La fin du repas à un euro
Il est vrai que l’information est passée quasiment inaperçue cet été. Le gouvernement a suspendu le ticket à 1 euro dans les restaurants universitaires. A la CGT, on dénonce ce contexte. « Nous sommes très inquiets car il n’y pas de décisions prises pour améliorer la situation » explique Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs. Pour l’heure, le syndicat s’interroge également sur la forme que prendra la future rentrée universitaire. Cours en présentiel ou en distanciel ? En fonction de la situation sanitaire du pays, des décisions seront prises. « Certains doyens ont pris la parole. Ils ont annoncé une rentrée en présentiel, mais en fonction des annonces gouvernementales d’autres décisions pourraient être prises, comme une alternance entre les deux modes d’enseignement » conclut Wiam Bama, qui craint de nouvelles difficultés. Le syndicat reste vigilant. D’autant plus qu’il constate une banalisation des cours en visioconférence dans certaines filières.
L'interview de la rédaction : Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs.