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Pour un plan d’urgence dans l’éducation, la CGT et la FSU appellent à une journée d’action le 23 septembre devant les inspections de circonscriptions à 10h00 à Saint-Claude et à Dole. Un rassemblement est aussi prévu à 15h à Lons-le-Saunier sur la place de la Liberté. Pour cette journée d’action du 23 septembre, la CGT et la FSU appellent à se mettre en grève. Les organisations invitent la profession à se mobiliser dès la prérentrée afin d’exiger un plan d’urgence pour le service public d’Education. Les postes, les salaires, et l’amélioration des conditions de travail feront aussi parties des revendications. Les syndicats appellent les personnels à se réunir dès les premiers jours de la rentrée, y compris avec les parents d’élèves, pour lister les revendications et organiser les mobilisations nécessaires. Ils encouragent à poursuivre ces actions, en particulier dans le cadre d’une mobilisation interprofessionnelle du 5 octobre.

Comme elles le font deux fois par an, l’Union locale CGT de Pontarlier et l’Union départementale du Doubs de ce même syndicat vont à la rencontre des salariés saisonniers. Deux rendez-vous sont prévus : ce jeudi à Métabief et ce vendredi, à Besançon. Le syndicat explique que « les saisonniers font partie des salariés les plus précaires après les salariés « ubérisés ». C’est la raison pour laquelle le syndicat sort de ses murs pour les sensibiliser à leurs droits. A Métabief, l’opération débutera à 9h30 au pied des pistes. A Besançon, le syndicat sera présent dès 9h30 également sur la place Pasteur.
Distribution du guide des droits des saisonniers

Chaque saisonnier démarché se verra remettre le guide des droits des saisonniers qui lui permettra de prendre connaissance de ses droits au travail. José Avilès déplore que depuis les mesures prises par Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était aux responsabilités, les directives et les obligations ont été allégées. La vigilance est d’autant plus grande que ces jobs, qui étaient considérés il y a quelques années encore comme des occupations estivales, sont devenus des emplois « alimentaires ».

Difficile de rencontrer tous les saisonniers. Néanmoins, à l’issue de ces deux journées d’action, la CGT pense pouvoir échanger avec au moins 600 interlocuteurs.

L'interview de la rédaction / José Alvilès, secrétaire départemental de la CGT