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L’ASEP, centre social et culturel bisontin, se trouve dans une situation financière difficile. Les deux années covid ont eu des répercussions sur la santé financière de l’établissement. Le conseil d’administration avait  fait le choix de rembourser complètement ses adhérents au moment du covid et d’accepter de nombreuses ruptures conventionnelles, émanant de ses équipes, provoquant un surcoût financier important. Aujourd’hui, le déficit de la structure est estimé entre 230.000 et 250.000 euros.

Dans ce contexte compliqué, l’ASEP cherche à tout prix à éviter la cessation de paiement et à trouver les aides et les moyens nécessaires qui permettront de poursuivre son action, si importante socialement et culturellement sur le territoire bisontin. Une procédure est en cours avec un administrateur judiciaire, dont la mission est de permettre l’étalement de la dette principale, d’un montant de 60.000 euros, contractée en 2022. D’autres mesures semblent être malheureusement inévitables comme la réduction de la masse salariale, en diminuant le temps de travail des salariés, sur une durée de douze ou seize mois. L’objectif est de se refaire une santé financière. Une demande a également été formulée auprès de la Ville de Besançon afin qu’elle prenne en charge, sur au moins quatre années, le loyer.

Appel aux dons

Depuis mardi soir, une cagnotte a été mise en ligne. Un appel aux dons a été lancé auprès de celles et ceux qui peuvent apporter leur aide. Aucun objectif n’a été fixé. La structure en appelle à la générosité de tous.  Les adhérents semblent avoir pris conscience de la gravité de la situation. Mardi soir, une centaine d’entre eux  a participé à l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue.  « Nos adhérents sont très attachés à l’ASEP. C’est pour cela que l’on a décidé de lancer ces dons en ligne » explique Patricia Fleury, la présidente de l’ASEP. En parallèle, le 1er juillet, sera organisée une fête, dans les locaux de la structure pour récolter des dons et fédérer les adhérents. Un moyen de rassembler et accueillir encore plus d’adhérents pour faire vivre toujours et encore mieux ce centre social, qui anime les quartiers des Cras, Chaprais et Viotte.

L'interview de la rédaction / Patricia Fleury ( présidente de l'ASEP)

Les chiffres du chômage pour le premier trimestre 2023 sont tombés ce mercredi. Selon des chiffres communiqués par l’Etat, la région Bourgogne Franche-Comté compte, sur cette période, plus de 99.300 demandeurs d’emploi, classés en catégorie A. Ce nombre baisse de 1,3% sur le trimestre et de 2,8% sur un an. La baisse est de 1,3% dans le Doubs et de 1% dans le Jura.

A Besançon, le 26 avril prochain, 250 étudiants en santé, de différentes filières, assisteront à la représentation de la pièce de théâtre « Grosse »,  de la journaliste Sylvie Debras. L’objectif est de les confronter à la problématique de l’obésité.  Selon l’OMS, cette maladie chronique,  touche 17% de la population adulte en France. Elle rend les soins plus complexes et plus risqués. Malgré leurs bonnes intentions, ces intervenants peuvent parfois avoir des propos culpabilisants, stigmatisants et discriminants envers les personnes concernées. De nombreux patients dénoncent cette discrimination liée à la grossophobie. 

C'est dans ce contexte que de nombreuses structures et partenaires ont souhaité organiser cet événement. Et ce, afin de susciter la réflexion et sensibiliser autour de ce sujet de société important.  L’idée de départ étant de pousser les étudiants à “travailler” sur le sujet de l’obésité avec une pédagogie innovante, celle du théâtre.

La colère gronde au collège Marius Daubigney à Tavaux, dans le Jura. Une journée de grève est annoncée ce mardi 25 avril. Les syndicats pointent de nombreux dysfonctionnements, “susceptibles de porter atteinte à la sécurité des élèves”. Il est expliqué que ces problèmes, signalés depuis plusieurs années à la hiérarchie départementale, sont restés lettre morte. Le communiqué de presse évoque une véritable “ souffrance” chez les  personnels de l’établissement. 

Ce lundi soir, à Besançon, l’intersyndicale organise un rassemblement « pour non-fêter » le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron. Le rendez-vous est fixé à 18h sur la place Pasteur au centre-ville. Chacun est invité à participer à cette action, « en venant faire du bruit ».

Alors que le gouvernement aimerait passer à autre chose, la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Hier, à Besançon et Lons-le-Saunier, les ministres en déplacement ont été accueillis par des manifestants en colère. Dans la capitale comtoise, une centaine de manifestants a été tenue à distance de la visite de Sébastien Lecorrnu, le ministre des Armées, au 19è régiment du génie.

A Pontarlier, l’intersyndicale annonce un rassemblement le jeudi 27 avril prochain. Le rendez-vous est fixé à 17h sur la place d’Arçon. Les manifestants prévoient ensuite de se rendre au rond-point de la gare, pour organiser un blocage jusqu’à 18h30. Ainsi, l’objectif est de dénoncer le déni de démocratie gouvernementale en déambulant doucement, en mode doux, sur le territoire pontissalien.

Hier lors du piquet de grève qui s’est tenu à la gare Viotte à Besançon, les manifestants ont envahi les voies ferrées. Une action de plus, à l’initiative des cheminots,  pour exprimer leur colère face à la réforme des retraites. Banderoles et fumigènes ont été brandis, alors que les rails étaient occupés. La circulation des trains a été perturbée, accusant environ une heure de retard.

Les opposants à la réforme des retraites préparent la suite des évènements. Si un appel à la mobilisation est annoncé pour le 1er mai prochain, l’intersyndicale bisontine a prévu d’autres opérations. Ce vendredi, un rassemblement est prévu à proximité du 19è régiment du génie, lors du déplacement de Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. Plusieurs piquets de grève sont également annoncés : ce jeudi, à 17h,  à la gare Viotte et lundi prochain, à 18h, sur la place Pasteur, au centre-ville bisontin. L’intersyndicale prévoit également une mobilisation le 25 avril, à 6h30, avec l’installation d’un barrage filtrant à hauteur du rond-point de la côte du Comice, dans le secteur de Larnod.

Ce mercredi 19 avril, un hommage sera rendu à Jeanine Dessay, l’infirmière pontissalienne poignardée à 19 reprises dans les toilettes de l’hypermarché casino, le 15 avril 2019, à Pontarlier. Ses proches organisent une soirée durant laquelle sera diffusée le  film « Des nouvelles d’ici-bas », tournée par le réalisateur François Royet. Pendant six ans, le cinéaste  a suivi cette femme passionnée, engagée, empathique, humaine et responsable. Il a ainsi donné naissance au film « Des nouvelles d’ici-bas », qui raconte le parcours de Jeannine aux côtés des plus démunis.

L'interview de la rédaction / François Royet

Une fois la confiance instaurée, Jeannine Dessaye, un peu suspicieuse sur le bienfondé de cette démarche au départ, y a trouvé un intérêt. La capacité de ce film d’1h30 a rassemblé, a créé du lien avec les spectateurs et a provoqué le débat l’a rassurée. Face aux réactions du public, ces craintes ont été dépassées et ont laissé place à un autre regard. La futilité d’une telle démarche et la peur de donner une image fausse et peu valorisante de ses patients se sont effacées.  L’idée de faire comprendre ce qu’est la souffrance, la pauvreté et la fragilité  lui a plu. Le professionnalisme du réalisateur et  sa démarche humaniste, honnête et vraie ont apaisé l’infirmière, facilité les échanges et  rendu la collaboration plus aisée. « Jeanine a compris ce que l’on pouvait faire émerger chez les gens avec un film » conclut François Royet.

L'interview de la rédaction / François Royet

 

Le film « Des nouvelles d’ici-bas » sera diffusé ce mercredi soir,  à 20h, au théâtre Bernard Blier.

 

C’est acté. L’info est confirmée par la municipalité valdahonnaise.  Le projet d’EHPAD verra bien le jour. La commune a obtenu les autorisations nécessaires. L’arrêté donnant autorisation au permis de construire a été signé. L’avis défavorable, déposé par le syndicat des Eaux de la Haute-Loue, a été levé. Néanmoins, les élus reconnaissent que la distribution de l’eau sur Valdahon nécessitera « une véritable réflexion et l’application de solutions pérennes à moyen et long terme ». Les travaux devraient débuter en juillet prochain. La fin du chantier pourrait être acté en mai 2025.