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Pas facile de nouer le contact avec les jeunes les plus éloignés de l’emploi. C’est en tout cas le difficile travail qui est mené par les missions locales sur leur territoire d’action. Sur celui de Besançon, la mission locale organise des temps d’échange et de rencontre pour tisser du lien et permettre à toutes les parties de mieux se connaître et lever éventuellement les préjugés et les incertitudes.

L'interview de la rédaction : Isabelle, respoonsable insertion à Profession Sports Loisirs 

Ce mercredi après-midi, des olympiades des métiers étaient organisées au gymnase de Chateaufarine. A travers des activités physiques collectives, jeunes et recruteurs, ont partagé des moments collectifs. Difficile de savoir si tous ces jeunes ont conscience de l’importance que leur accorde les adultes. Certains se montrent parfois agressifs et violents , un de nos journalistes s’en souviendra.  Difficile de comprendre le rôle des adultes qui les accompagnent et qui semblent oublier qu’il ne s’agit pas d’un centre de loisirs, mais d’un moment professionnel ou la jeunesse doit être aussi en, capacité de répondre à certains codes, qu’ils soient vestimentaires ou sociétaux.

L'interview de la rédaction : Christophe, conseiller mission entreprise à la Mission Locale de Besançon

D’autres reconnaissent la main qui leur est tendue. A l’image de ce jeune homme, qui apprécie de pouvoir côtoyer des professionnels dans un autre contexte que celui des traditionnels entretiens d’embauche. « Ca nous aide trop. On se sent plus à l’aise. Ca nous donne du courage. Ca nous donne en vie d’aller plus loin » témoigne—t-il.

L'interview de la rédaction : Un jeune participant

 

A l’occasion de la décision du conseil constitutionnel sur la demande de Référendum d’Initiative Populaire, concernant la réforme des retraites, un rassemblement est organisé ce jeudi, par l’intersyndicale bisontine. Le rendez-vous est fixé, à 18h, sur la place du 8 septembre.

Le 10 mai, le Crédit Agricole de Franche-Comté organise, pour la cinquième année, son Job Dating. Ce rendez-vous s’adresse aux jeunes, âgés de 15 à 24 ans, désireux de trouver leur voie et de s’insérer dans le monde du travail. L’enjeu est important. 16,4% des 15-24 ans sont au chômage. C’est la raison pour laquelle l’établissement bancaire souhaite agir localement en faveur de l’emploi de ces derniers.

 C’est ainsi qu’après Lons-le-Saunier, le 7 décembre dernier, une nouvelle opération se monte à Besançon. L’édition bisontine 2023 regroupera une quinzaine d’entreprises de la région, exerçant dans des domaines très variés, tels que la banque, la restauration rapide, l’assurance, la maroquinerie, l’immobilier, le bricolage, l’expertise comptable… . Entre 60 et 80 jeunes sont attendus. Ils pourront ainsi échanger avec les recruteurs sur les différents postes proposés en CDD ou CDI.

 Inscriptions encore ouvertes

Les candidats peuvent encore se faire connaître pour participer à cet évènement. Il est néanmoins impératif de s’inscrire pour y participer. La plateforme - https://job.wiz.bi/WnfAM – est ouverte. « Nous ne sommes pas sur notre cœur de métier. Néanmoins, nous voulons dépasser ces frontières et surprendre nos clients sur des services que l’on peut leur apporter. Cette action trouve toute sa place. Nous avons des entreprises et des jeunes qui sont nos clients. L’idée est de les rapprocher pour que nos jeunes restent sur les territoires » explique Cécile Denoyelle, directrice en charge des entreprises et des professionnels au Crédit Agricole Franche-Comté.

 Des candidatures analysées

Chaque candidat est invité à déposer sa lettre de motivation et son CV, via la plateforme dédiée. Chaque rendez-vous est programmé. L’objectif étant que la rencontre « matche » et qu’elle réponde aux besoins des entreprises et le projet professionnel du jeune.

L'interview de la rédaction : Cécile Denoyelle, directrice en charge des entreprises et des professionnels au Crédit Agricole Franche-Comté

Les cortèges ont été fournis en ce 1er mai en Franche-Comté. Plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés à Besançon. La préfecture du Doubs annonce 5600 manifestants. Entre 600 et 800 personnes ont battu le pavé à Saint-Claude. Ils étaient plus de 2000 manifestants à Dole, près de 500 à Pontarlier et 4000 à Lons-le-Saunier.  Lors du rassemblement du 1er mai des heurts ont éclaté à Besançon. La Préfecture du Doubs annonce  33 personnes interpellées en marge d’une manifestation non déclarée en ville, à laquelle une centaine de manifestants participaient.

Des milliers de personnes, toutes générations confondues, se sont rassemblées ce lundi 1er mai à Besançon, sur le parking Battant, pour dénoncer la réforme des retraites, mais également pour exprimer les difficultés sociales qu’elles rencontrent au quotidien.  Salaires, hausses des prix, pourvoir d’achat, respect de la démocratie sociale, liberté sociale, … les doléances ne manquent pas.

Emmanuel Macron

La politique d’Emmanuel Macron  est fortement critiquée. « Son incapacité à écouter la rue, la souffrance qui s’exprime et à gouverner avec son peuple et non contre son peuple » apparaissent dans les discours. A l’image de Rachel Messous de Force Ouvrière, une très grande majorité de manifestants veulent poursuivre la mobilisation. « Il ne s’agit absolument pas d’un baroud d’honneur » explique la responsable syndicale. Pour l’heure pas question d’aller négocier quoique que ce soit avec le gouvernement. La demande est claire. « Emmanuel Macron doit purement et simplement retirer sa loi ».

Pas de pause

L’intersyndicale doit se réunir ce mardi pour organiser la suite du mouvement. Pas question de laisser croire à Emmanuel Macron que les Français mobilisés sont prêts à tourner la page. Et ce, même si l’exécutif aimerait passer à autre chose. Pour l’heure, il semble bien inaudible. Sans majorité à l’Assemblée Nationale, le quinquennat d’Emmanuel Macron s’annonce bien mal engagé. Rappelons que 70% des Français se disent opposés à cette réforme.

Plus de 10.000 personnes à Besançon

Les cortèges ont été fournis en ce 1er mai en Franche-Comté. Plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés en Besançon. Entre 600 et 800 personnes ont battu le pavé à Saint-Claude. Ils sont plus de 2000 manifestants à Dole et près de 500 à Pontarlier.

L'interview de la rédaction / Rachel Messous

Dans le cadre de la fête du travail du 1er mai prochain, l’intersyndicale du Haut-Doubs appelle à la mobilisation pour continuer à dénoncer la réforme des retraites et obtenir l’abrogation de cette réforme qu’elle juge « injustifiée, brutale et injuste ». Le rendez-vous est fixé à 10h sur la place d’Arçon. Les manifestants déambuleront : place d’Arçon, rue de la République, porte Saint-Pierre, rue Jeanne d’Arc, rue de la Gare, rue du Docteur Grenier, rue Saint-Pierre et place d’Arçon.

On se rassemblera également à 10h, parking Battant, à Besançon, à Saint-Claude, devant la sous-préfecture et à 10h30 à Dole, avenue de Lahr, et à Lons-le-Saunier, place de la Liberté.

Le syndicaliste de Force Ouvrière Frédéric Vuillaume dénonce « l’acharnement » dont il est victime.  Mercredi, en compagnie du journaliste indépendant Toufik de Planoise, il a été placé en garde à vue, durant 9h,  pour « entrave à la mise en marche d’un train ». Frédéric Vuillaume a , quant à lui, été déféré devant le parquet bisontin, qui lui a infligé une interdiction de côtoyer Toufik de Planoise jusqu’au 30 juin prochain. Une décision qui a été levée par le juge des libertés et de la détention dans la soirée.

« C’est depuis mon engagement dans le mouvement des Gilets Jaunes que je subis une répression, qui a été dénoncée par Amnesty International » explique M. Vuillaume. Le syndicaliste et militant dénonce les faits qui lui sont reprochés. « On me reproche des faits qui étaient déclarés par l’intersyndicale départementale et dans le cadre d’appels nationaux, dont celui du 20 avril, à l’initiative des cheminots ».

Frédéric Vuillaume et le journaliste Toufik de Planoise devront s’expliquer le 30 juin  devant le tribunal judiciaire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume

 

L’ASEP, centre social et culturel bisontin, se trouve dans une situation financière difficile. Les deux années covid ont eu des répercussions sur la santé financière de l’établissement. Le conseil d’administration avait  fait le choix de rembourser complètement ses adhérents au moment du covid et d’accepter de nombreuses ruptures conventionnelles, émanant de ses équipes, provoquant un surcoût financier important. Aujourd’hui, le déficit de la structure est estimé entre 230.000 et 250.000 euros.

Dans ce contexte compliqué, l’ASEP cherche à tout prix à éviter la cessation de paiement et à trouver les aides et les moyens nécessaires qui permettront de poursuivre son action, si importante socialement et culturellement sur le territoire bisontin. Une procédure est en cours avec un administrateur judiciaire, dont la mission est de permettre l’étalement de la dette principale, d’un montant de 60.000 euros, contractée en 2022. D’autres mesures semblent être malheureusement inévitables comme la réduction de la masse salariale, en diminuant le temps de travail des salariés, sur une durée de douze ou seize mois. L’objectif est de se refaire une santé financière. Une demande a également été formulée auprès de la Ville de Besançon afin qu’elle prenne en charge, sur au moins quatre années, le loyer.

Appel aux dons

Depuis mardi soir, une cagnotte a été mise en ligne. Un appel aux dons a été lancé auprès de celles et ceux qui peuvent apporter leur aide. Aucun objectif n’a été fixé. La structure en appelle à la générosité de tous.  Les adhérents semblent avoir pris conscience de la gravité de la situation. Mardi soir, une centaine d’entre eux  a participé à l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue.  « Nos adhérents sont très attachés à l’ASEP. C’est pour cela que l’on a décidé de lancer ces dons en ligne » explique Patricia Fleury, la présidente de l’ASEP. En parallèle, le 1er juillet, sera organisée une fête, dans les locaux de la structure pour récolter des dons et fédérer les adhérents. Un moyen de rassembler et accueillir encore plus d’adhérents pour faire vivre toujours et encore mieux ce centre social, qui anime les quartiers des Cras, Chaprais et Viotte.

L'interview de la rédaction / Patricia Fleury ( présidente de l'ASEP)

Les chiffres du chômage pour le premier trimestre 2023 sont tombés ce mercredi. Selon des chiffres communiqués par l’Etat, la région Bourgogne Franche-Comté compte, sur cette période, plus de 99.300 demandeurs d’emploi, classés en catégorie A. Ce nombre baisse de 1,3% sur le trimestre et de 2,8% sur un an. La baisse est de 1,3% dans le Doubs et de 1% dans le Jura.

A Besançon, le 26 avril prochain, 250 étudiants en santé, de différentes filières, assisteront à la représentation de la pièce de théâtre « Grosse »,  de la journaliste Sylvie Debras. L’objectif est de les confronter à la problématique de l’obésité.  Selon l’OMS, cette maladie chronique,  touche 17% de la population adulte en France. Elle rend les soins plus complexes et plus risqués. Malgré leurs bonnes intentions, ces intervenants peuvent parfois avoir des propos culpabilisants, stigmatisants et discriminants envers les personnes concernées. De nombreux patients dénoncent cette discrimination liée à la grossophobie. 

C'est dans ce contexte que de nombreuses structures et partenaires ont souhaité organiser cet événement. Et ce, afin de susciter la réflexion et sensibiliser autour de ce sujet de société important.  L’idée de départ étant de pousser les étudiants à “travailler” sur le sujet de l’obésité avec une pédagogie innovante, celle du théâtre.