Choix du secteur :
Se connecter :
 

Dans un communiqué de presse, le collectif de défense de la santé du Doubs alerte la population et les pouvoirs publics sur l’état de crise sans précédent que subit le CHU de Besançon. « Les arrêts de travail sont en hausse, les départs restent nombreux et les recrutements en berne Â» explique le communique de presse. Selon le collectif, pour la première fois de son histoire, le CHU a perdu 50 équivalents temps plein. Le recours à l’Intérim a progressé de 32% par rapport à 2019, à des tarifs beaucoup plus chers.

Les chiffres sont inquiétants. 159 lits sont fermés sur le CHU. La chirurgie se trouve limitée de 60 % à 80 % de ses capacités. Il est également expliqué que « la prise en charge des patients s’est dégradée Â». Selon le Rapport du Haut Conseil sur l’Avenir de l’Assurance Maladie de septembre 2022, le nombre de médecins va continuer de baisser et ne retrouvera son niveau d’aujourd’hui que vers 2035.

C’est pourquoi le CoDéS 25 rejoint l’appel lancé par Laurent Thinès, neurochirurgien et chef de service en « neurochirurgie et chirurgie de la douleur et du rachis » au CHU de Besançon, membre des collectifs inter-hôpitaux, à « un sursaut citoyen pour ne pas accepter l’agonie du système de santé en France Â»

Concernant l’épidémie de covid19, privé de résultats d’une partie des laboratoires de biologie médicale, qui ont lancé un mouvement de contestation, l’Agence Régionale de Santé cite Santé publique France qui indique  un ralentissement de la circulation virale. Le nombre de nouvelles hospitalisations est en particulier en baisse sensible dans la région.

La Ville d’Ornans poursuit ses actions en faveur de la lutte contre le tabac. Après avoir défini des espaces sans tabac, notamment aux abords des écoles, la cité a confié à l’adjointe à l’éducation, la solidarité et l’action sociale  la responsabilité de distribuer des bandes dessinées, fournies par la Ligue contre le cancer,  aux enfants et adolescents scolarisés sur le territoire. Une première opération a été réalisée auprès des élèves de CM1 et CM2 de l’école Courbet. Elle se poursuivra prochainement pour les élèves de CM1-CM2 de l'école Ste-Marie St-Michel et pour les 6èmes des deux collèges.

Concernant la pandémie de Covid19, l’Agence Régionale de Santé indique que « la dynamique de l’épidémie continue de baisser dans tous les départements de Bourgogne-Franche-Comté. Cependant, en raison de la situation tendue avec une partie des laboratoires de biologie médicale privés, elle n’est pas en mesure de communiquer les taux d’incidence cette semaine.

La santé est un véritable enjeu. Dans le Grand Besançon, comme ailleurs, l’offre de santé tend à se réduire. Le nombre de spécialistes s’inscrit à la baisse et la courbe de la moyenne d’âge  des médecins généralistes est vieillissante et ces derniers éprouvent des difficultés à transmettre leur cabinet. D’où l’importance de se questionner sur l’avenir médical du territoire et de s’interroger sur l’accès aux soins de la population. Actuellement sur Besançon, selon une récente étude réalisée par le Centre Communal d’Action Sociale de la ville, 17% des usagers de la sécurité sociale n’ont pas de médecin traitant.

Ainsi, ce mardi soir, se tiendra, au Grand Kursaal, le 1er forum santé de Besançon et du Grand Besançon.  Autour d’ateliers participatifs, les élus des communes du Grand Besançon, des professionnels de santé et médico-sociaux du secteur et des étudiants en santé pourront échanger sur cette thématique ambitieuse, mais tellement importante. L’objectif étant d’être le plus concret possible et d’enclencher une nouvelle dynamique autour du contrat local de santé et de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé.

Un projet de santé

Ce travail et cette réflexion collective viendront sans doute enrichir le projet de santé que devra rendre dans les prochains mois la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé. Les élus ont conscience que cette démarche est primordiale et que ce maillage ne peut s’organiser qu’en associant et impliquant l’ensemble des acteurs, des organismes et des associations concernés.

L'interview de la rédaction / Gilles Spicher, adjlint à la Maire de Besançon à la santé.

L’Agence Régionale de la Santé de Bourgogne Franche-Comté a un nouveau directeur général. Précédemment directeur général de l’ARS Pays-de-Loire, Jean-Jacques Coiplet succède à Pierre Pribile nommé secrétaire général des ministères chargé des affaires sociales au mois de septembre. M. Coiplet prendra ses fonctions le 21 novembre prochain.

Une journée de grève est annoncée à la Maison d’Accueil Spécialisée du Centre Hospitalier de Novillars pour le mercredi 9 novembre. Professionnels, familles et syndicats dénoncent notamment la prise en charge de deux patients dits « cas complexes Â» qui rendent le quotidien difficile. Une prise en charge particulière devrait être assurée, mais elle est impossible dans ces conditions. Absentéisme, moyens humains insuffisants, mauvaises conditions de travail et salaires  sont au cÅ“ur des revendications.

Le CHU de Besançon est touché fortement depuis ce week-end par l’épidémie de bronchiolite qui touche le pays. Alors qu’il y a une dizaine de jours, la région semblait être épargnée, la situation s’est aggravée ces derniers jours. Un afflux de patients a été constaté au pôle pédiatrie de l’hôpital Minjoz, et notamment aux urgences pédiatriques. Il est rappelé la dangerosité de cette épidémie. Les nourrissons sont particulièrement en danger. Leur système immunitaire étant encore imparfait. Les médecins appellent les parents à la prudence. Ils leur demandent de porter un masque pour freiner la propagation de la maladie.

La circulation du virus a ralenti ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence du COVID-19 en population générale affiche un net recul. Cette baisse, de plus de 20%, s’observe dans tous les départements. Le nombre de nouvelles hospitalisations s’infléchit également. Néanmoins, l’Agence Régionale de Santé fait remarquer que le taux de positivité des tests, estimé autour de 30%, montre que le virus est toujours là, avec son potentiel de dangerosité pour les plus fragiles.

Une partie des salariés des cliniques Saint Vincent à Besancon et Saint Pierre à Pontarlier, appartenant au groupe Elsan, était en grève ce mercredi. Le conflit avec la direction remonte au 18 octobre. Les revendications portent sur les salaires et les conditions de travail.  Le mouvement pourrait se durcir. Pour l’heure, les négociations n’ont rien donné.

CLINIQUE ELSAN 2 DD