Ce jeudi, la commission européenne a décidé de prolonger l’usage du glyphosate pour une période de dix ans, jusqu’en 2033. Faute d’accord entre ses 27 membres, elle a dû trancher. L’instance a déclaré avoir pris sa décision « sur la base d’évaluations approfondies et en collaboration avec les Etats membres ». Sept pays, dont la France, se sont abstenus. Dix-sept autres ont voté pour et trois s’y sont opposés.
En juillet dernier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments avait indiqué qu’elle n’avait pas identifié « de domaine de préoccupation critique » susceptible d’empêcher son autorisation. Elle avait néanmoins reconnu un manque de données.
La consommation d’antibiotiques des Français a augmenté de plus de 16% en 2022, +14% en 2021. Après une baisse importante des prescriptions d’antibiotiques en 2020, concomitante aux mesures de gestion de la pandémie de COVID-19 et à une moindre fréquence de certaines infections, la situation a évolué. Les autorités constatent « une consommation importante chez les enfants, âgés de 0 à 4 ans ». Néanmoins, les niveaux observés restent légèrement inférieurs à ceux de 2019.
Neuf organisations de retraités font connaître leurs inquiétudes quant au contenu du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale. Selon le collectif, il s’agit d’un vrai programme « d’austérité », qui « tourne le dos aux besoins de la population en termes de santé, d’accès aux soins, de développement du service public hospitalier ».
Les syndicats regrettent un manque d’ambition dans les domaines de l’autonomie et les insuffisances de financements tant dans les EHPAD que pour l’aide à domicile. Il en est de même pour le soutien apporté aux résidents, avec un « reste à charge, qui va augmenter », précise l’intersyndicale.
Dans un appel publié samedi, 3.500 médecins se disent opposés à la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) aux sans-papiers. Ils s’engagent à « désobéir » et « soigner gratuitement » ces patients si le dispositif venait à disparaître. « La déontologie prescrit le juste soin pour chaque personne qui me consulte » soutiennent-ils. Cette posture fait suite à la prise de position du Sénat dans le cadre du projet de loi immigration. Ce dernier sera mis au vote mardi, avant d’atterrir à l’Assemblée nationale.
Les négociations conventionnelles, entre le médecins libéraux et l’Assurance maladie reprendront officiellement ce mercredi 15 novembre. Rappelons qu’elles avaient été rompues en février dernier. Ce qui avait donné lieu à un règlement arbitral controversé, qui était à l’origine d’une valorisation des consultations, jugée insuffisante par les premiers concernés, de 1,50 euro, par rapport aux précédents tarifs de 2017, à la date du 1er novembre dernier.
La région Bourgogne Franche-Comté est désormais en phase épidémique concernant l’épidémie annuelle de bronchiolite. Elle rejoint les neuf autres régions de métropole touchées. Rappelons que cette épidémie touche essentiellement les jeunes enfants. Selon l’agence Santé publique France, la bronchiolite a gagné une très grande partie de l’Hexagone. Elle a fortement progressé ces derniers jours.
Le 29 octobre 2023, Emmanuel Macron a annoncé la présentation en conseil des ministres, d'ici fin 2023, d'un projet de loi qui inscrira dans la Constitution la liberté des femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. Pour le chef de l’état, inscrire l'IVG dans la Constitution doit permettre de garantir qu'elle soit une "liberté irréversible" pour toutes les femmes qui le souhaitent.
Un avis que partage Nathalie Gros , la présidente bisontine du CICS, le Centre d’Information et de Consultation sur la Sexualité. « L’inscription dans la constitution va permettre de renforcer ce droit et cela risque d’être moins remis en question que si cela reste une loi » explique la responsable. Une protection pour le droit des femmes à disposer de leur corps, face au risque que font peser certains partis conservateurs sur cette mesure, s’ils arrivent un jour aux responsabilités en France.
Un droit pour les femmes
« Il faut que les femmes aient cette possibilité et que cela puisse se faire le plus sereinement possible » explique Mme Gros. Pour la présidente du CICS, il est important de corréler ce droit, a des actions d’éducation à la sexualité. « La question de l’accompagnement sur la contraception et les choix qui peuvent être fait à chaque moment de vie est importante » ajoute-t-elle. Et de terminer : « cela fait partie des mesures qui permettent d’avoir une sexualité épanouie, mais ce n’est pas une fin en soi. Néanmoins, inscrire ce droit, compte tenu du contexte international, est une bonne chose ».
Pour obtenir de plus amples informations : https://www.cics-centredeplanification.fr/ Le site Doctolib est également accessible pour prendre rendez-vous.
L'interview de la rédaction : Nathalie Gros
L’Amicale des personnels du centre hospitalier universitaire de Besançon organise une exposition des œuvres et créations des agents du CHU le 10 novembre, dans le hall de l’hôpital Jean-Minjoz à Besançon. Il s’agit de la quatrième édition de cet évènement. Le public pourra découvrir les talents des exposants dans des domaines très variés, tels que la peinture, le dessin, la couture ou encore la broderie, … . Cette amicale a pour objectif d’organiser des loisirs et de tisser du lien entre ses membres.
L’Etablissement Français du Sang appelle à la mobilisation. Les réserves de produits sanguins sont fragiles. Les vacances scolaires et le jour férié de la Toussaint ont impacté les réserves de produits sanguins. Les épidémies hivernales ont également limité le nombre des donneurs. Ainsi, l’EFS appelle les personnes qui le peuvent à se rendre dans le lieu de collecte le plus proche dans les jours à venir. Pour prendre rendez-vous : https://dondesang.efs.sante.fr/
Plusieurs salades préparées de la marque Casino, commercialisées dans tout le pays, dans les magasins Casinos, Vival, et Spar, entre le 27 octobre et le 1er novembre, font l’objet d’un rappel. Il s’agit de carottes râpées, céleri rémoulade et macédoine de légumes. Des traces de produit détartrant ont été retrouvées à l’intérieur. Les consommateurs ayant acheté un de ces produits ne doivent bien évidemment pas le consommer. Il leur est possible de rapporter le produit au point de vente ou de le détruire. Ils peuvent également solliciter un remboursement.