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Comme de très nombreuses communes françaises, la ville de Morteau participe à l’opération « Octobre Rose Â». L’objectif pour les élus de la cité du Haut-Doubs est de sensibiliser le grand public sur l’importance du dépistage du cancer du sein et l’informer sur cette maladie. La municipalité cherche également à récolter des fonds qui seront versés à plusieurs associations engagées dans cette lutte. Cette année, cet argent sera reversé à « vivre comme avant Â», « OncoDoubs Â», « La Ligue Contre le Cancer Â» et « Semons l’Espoir Â».

Tout au long de ce mois d’octobre, plusieurs évènements sont proposés. Jusqu’au 13 octobre, l’exposition « Vivre et guérir du cancer Â» est présentée à l’espace France Services. Ce mercredi 12 octobre, le centre de Coordination de Dépistage des Cancers et la Ligue Contre le Cancer interviendront à l’Espace France Services et auprès d’associations locales pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein. A 19h, retour de la Crazy Pink Run sur la place de l’Hôtel de Ville. Une vague rose est attendue dans les rues du centre-ville. Inscription avec un don de 5 euros à La Trace, 5 grande rue à Morteau.

Enfin, ce mois de sensibilisation se clôturera le 27 octobre par un concert, à 20h, avec Jule, une artiste pontissalienne, qui se produira à L’Escale. Jule a connu la maladie. C’est à travers ses chansons qu’elle témoigne de son combat.

L'interview de la rédaction / Marie Bonnet, vice-présidente du CCAS de Morteau

 

Dans le cadre des semaines d’information sur la santé mentale, l’association Escale, basée à Pontarlier, organise un « brunch itinérant Â» ce dimanche matin. L’objectif est d’informer et de parler avec le grand public.  Ses membres, composés de patients et de soignants, issus de l’hôpital du Grandvallier, veulent sensibiliser à la souffrance psychique et démystifier les soins psychiatriques.

Les organisateurs veulent « briser les tabous Â», parler du quotidien, de la prise en charge et de ses bienfaits pour mieux appréhender les accidents de la vie et leurs conséquences sur le quotidien. Comme le soulignent très justement Elise et Sophie, « personne n’est à l’abri de connaître ces souffrances un jour ou l’autre ». Les causes sont multiples. La perte d’un emploi, un ennui de santé, des difficultés relationnelles et les problèmes apparaissent. Difficile, voire impossible, de s’en sortir seul.  Tout l’enjeu reste d’accepter ensuite la main tendue.

Une équipe pluridisciplinaire

A Pontarlier, une équipe pluridisciplinaire accompagne les patients. Les prises en charge sont différentes. Elles consistent à soigner les maux pour travailler ensuite sur le projet personnel et professionnel du patient. Les interventions peuvent s’effectuer en parallèle, mais elles se construisent le plus souvent par étapes. « On nous montre qu’on peut se relever. Être utile à la société Â». Et de poursuivre : « L’isolement nous fait du mal. Nous sommes abîmés par notre souffrance. C’est important pour nous de voir des gens qui vont mieux quand on est au plus mal Â».

Un brunch itinérant

Au cours de cet évènement, le public pourra marcher, se restaurer et échanger avec les membres de l’association. Une boucle de 4 kilomètres est prévue, au départ de l’hôpital du Grandvallier. Le rendez-vous est fixé à 10h. Le tarif est de 4 euros. C’est gratuit pour les moins de 10 ans.

Le reportage de la rédaction

Dans la cadre d’Octobre Rose, consacrée à la lutte contre le cancer du sein et à la sensibilisation au dépistage, les communes se mobilisent. Plein Air fait le point.

Mardi 11 octobre :

Vercel : Conférence animée par le Dr Olivier Tissot, pharmacien-aromathérapeute, sur le thème « prendre soin de soi pour prendre soin des autres, avec les plantes et huiles essentielles Â». A 20h. A la salle de convivialité (gymnase).

Mercredi 12 octobre :

Chenecey-Buillon : Une conférence sera proposée par le Professeur Bosset, président de la Ligue Contre le Cancer et le Docteur Raouchan Rymzhanova, du Centre régional de coordination des dépistages des cancers en Bourgogne-Franche-Comté, ce mercredi 12 octobre à 20h à la salle de convivialité.

Morteau : Crazy Pink Run. A 19h. Sur la place de l’hôtel de Ville. 19h30 : échauffement en musique par Julie Vienot. 19h45 : Départ de la course. En courant ou en marchant, en passant les obstacles proposés par les nombreuses associations partenaires, vous êtes tous et toutes invités à participer à la traditionnelle vague rose dans les rues du centre-ville (Inscription avec un don de 5€ à La Trace, 5 grande rue à Morteau.

Jeudi 13 octobre :

Amancey et Ornans. Un atelier de sensibilisation au dépistage du cancer du sein se tiendra ce jeudi 13 octobre de 9h15 à 12h15 dans les locaux de France Services à Amancey et de 13h30 à 16h30 dans ceux d’Ornans.

Besançon : flashmob des personnels du Centre Hopital Jean Minjoz. A 13h. Sur le parvis de l’hôpital. Un groupe de patientes suivies en cancérologie y participera également.

Vendredi 14 octobre :

Doubs : Ce vendredi 14 octobre, la commune de Doubs participe à l’opération « Octobre Rose Â». Des associations, engagées dans cette lutte, animeront des stands à partir de 17h30. Une marche sera organisée à partir de 18h.  Une soupe sera offerte à tous les participants. Une petite restauration et une animation musicale finiront la soirée.

Vercel : A partir de 17h : Stands d’information et de prévention, jeu de lancer de gants, présentation de véhicules, avec tour à 2 euros, …  . Marche/Course urbaine. Circuit de 4 kilomètres. 1er départ à 18h15. 2è départ à 19h15. Inscription sur place, de 6 à 10 €. Gratuit pour les moins de 16 ans. Soupe à pois offerte à tous les participants.

Dimanche 16 octobre : 

Chantrans : Marche, stand de prévention et animations diverses. A partir de 10h. Rendez-vous rue des Fontaines.

Le CHU de Besançon ouvre un hôpital de jour en addictologie. Situé au sein de l’hôpital Saint-Jacques, au 2e étage du bâtiment Sainte-Elisabeth, cet hôpital de jour d’addictologie propose une prise en soin pluridisciplinaire des addictions avec (cocaïne, alcool..) et sans substances (jeu, sport...). Huit places sont disponibles. L’objectif de soin se définit en amont avec le médecin référent du patient et lors de la consultation de préadmission au sein des locaux de l’hôpital de jour, afin d’aboutir à un projet personnalisé.

L’équipe, sous la coordination des Dr Élisa Locatelli et Dr Julie Giustiniani, est composée de 2 praticiens hospitaliers – psychiatres addictologues, 1 assistant social, 3 infirmiers, 2 aides-soignants, 1 kinésithérapeute, 1 enseignant d’activité physique adapté, 1 diététicien, 1 psychologue clinicien TCC, 1 neuropsychologue et 1 secrétaire.

Concernant l’épidémie de Covid 19, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté indique que la circulation du virus  progresse fortement dans tous les départements de la région. On notera également que les hospitalisations sont réparties à la hausse.  Le taux d’incidence en population générale est proche des 640 cas pour 100 000 habitants, contre moins de 500 cas à l’échelle nationale. La Bourgogne-Franche-Comté fait partie des régions où le virus COVID-19 circule le plus activement.

Le premier HéliSMUR a été mis en place au CHU de Besançon en octobre 2014. Entre cette date et fin 2021, quatre appareils du modèle EC135 se sont succédé. Depuis ce mois de février 2022, un nouvel hélicoptère, plus performant et haut de gamme, le modèle H145 D3, est opérationnel au CHU avec des caractéristiques techniques et ergonomiques supérieures.

 

Le nouvel HéliSMUR répond à plus d’exigences et améliore la qualité des soins apportés aux patients pris en charge ainsi que les conditions d’exercice des professionnels de l’urgence. Ce nouvel appareil intervient à la fois pour des missions dites primaires de la prise en charge du patient et pour des transferts inter-hospitaliers, sur le territoire franc-comtois et au-delà. Il renforce les moyens de transports d’urgence et de réanimation, en lien avec les médecins urgentistes des cinq autres centres hospitaliers de Franche-Comté. De janvier jusqu’à septembre 2022, l’HéliSMUR a effectué 788 missions au total : 434 interventions primaires, et 354 transferts inter-hospitaliers.

 

Quelles caractéristiques en plus chez ce « H145 D3 Â» ?

L’appareil est techniquement plus performant, et permet d’aller plus loin. Avec une vitesse de 220km/h en moyenne et un rayon d’intervention de 400km. Rappelons que 90% de la population franc-comtoise se trouve à moins de 20 minutes de trajet. L’équipe à bord est composée d’un pilote, un assistant de vol, et de trois professionnels dédiés à la médecine d’urgence, dont un médecin toujours présent. D’un volume de 6 m3, la capacité augmentée du nouvel appareil permet de faire du soin à bord et de transporter des patients nécessitant une prise en charge très technique sur un brancard adapté. Cet appareil offre également la possibilité d’embarquer une couveuse pour transporter en urgence des nouveaux nés. Grâce à sa cinquième pale, l’hélicoptère présente une meilleure stabilité qui rend le vol plus confortable. Le système embarqué de jumelles à vision nocturne accroit la sécurité en vol de nuit tout en limitant les refus des missions pour raison météorologique défavorable. Enfin, l’appareil résiste mieux aux changements de température et à la chaleur, avec un décollage plus facile. L’hélicoptère est par ailleurs équipé d’un système de climatisation apportant un réel confort pour le patient et les équipes.

 

Emmanuel Luigi, directeur par intérim du CHRU de Besançon, et Jean-Marc Labourey, chef du Service d'aide médicale urgente :  

 

 

Tout au long de cette semaine, les travailleurs et les salariés de l’UNAP de Pontarlier participent à l’opération « Octobre Rose Â», organisée localement par le service médico-social de la structure pontissalienne. L’objectif est de sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Cette année, pour donner encore plus d’ampleur à cette opération, d’autres publics, venus du  lycée Professionnel Toussaint Louverture, de la Maison Familiale et Rurale et l’IME de Pontarlier, sont associés.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation à la santé que la structure mène. C’est donc dans un esprit festif que l’événement se déroule. Tout d’abord, en un même lieu, tous les participants, quel que soit leur situation, reçoivent la même information. L’approche pédagogique est unique et concernante. Les interventions portent notamment sur l’autopalpation et l’apparition de certains signes qui peuvent alerter et inviter à consulter. Puis, une marche est proposée dans l’enceinte de l’ESAT. Chacun évolue à son rythme et prend le temps de répondre aux questions qui jalonnent le parcours. Ce qui permet de vérifier les connaissances précédemment acquises. L’objectif est de réaliser plusieurs tours et d’accrocher à la fin de chaque boucle un ruban rose sur le kiosque installé pour l’occasion. Une action symbolique pour montrer son soutien à la cause et aux malades.

S’ouvrir sur l’extérieur

C’est toute la mission de l’équipe de professionnelles du centre médicosocial de l’UNAP de Pontarlier. Plusieurs initiatives sont menées en ce sens. Elles ont pour vocation d’impliquer ces adultes dans la vie de la cité et de les rendre acteurs. Durant la période préparatoire à Octobre Rose, les travailleurs de l’UNAP  se sont  affairés à fabriquer des bougies roses, dont les bénéfices récoltés  seront reversés à l’association OncoDoubs.

Le reportage de la rédaction : Maurice Droz Barthelet ( travailleur à l'UNAP) et Wacylla Mahemdi ( monitrice à la MFR de Pontarlier)

Pour la 4è année consécutive, l’EFS et le Lions Club de Besançon organisent la collecte Sang Pour Sang Campus. Jusqu’à jeudi, un chapiteau de 50 m2 s’est installé sur le campus de la Bouloie. 200 jeunes y sont quotidiennement attendus Pour certains, il s’agit d’une première démarche. Un acte de générosité gratuit qui permet à ces jeunes adultes de s’inscrire dans une démarche de partage et de solidarité, dont certains bénéficient dans un autre contexte social.

SANG LIONS CLUB 2

Pour cette nouvelle édition, plus de 700 créneaux sont ouverts. Les étudiants bisontins sont attendus en nombre. Les équipes de l’EFS sont présentes pour assurer toute la partie liée au prélèvement. Quant aux bénévoles du Lions Club, ils sont mobilisés pour chouchouter les visiteurs. Ils assurent la distribution des collations d’avant et après don. Une démarche bienveillante à laquelle Anne Cupillard, la présidente du Lions Club de Besançon, tient.

Des besoins importants

Chaque année, il est important de renouveler les effectifs de donneurs sur un territoire. D’où l’importance de s’adresser directement à la jeunesse. Le campus de la Bouloie à Besançon est un endroit tout trouvé. En moyenne, entre 30 et 40 minutes sont suffisantes pour donner son sang. Comme le rappelle Mme Cupillard à ses étudiants, « un don permet de sauver trois vies Â».

SANG LIONS CLUB CUPILLARD

Le reportage de la rédaction / Annie Cupillard et le Dr Pierre Meillier

« Octobre Rose Â», l’opération de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, se déroule partout en France actuellement. A Valdahon, ce mardi, un stand d’auto palpation mammaire est proposé au centre d’imagerie. Mercredi, Cinépax diffusera, à 20h30, le film « De son vivant Â» avec Catherine Deneuve et Benoit Magimel.

Jeudi, dans un salon de coiffure de la commune,  les tarifs pratiqués par Aurélie sur les brushing et coupe-brushings seront reversés au profit des associations de lutte contre le cancer du sein. Enfin, vendredi, ouverture « du village rose Â», place du Général de Gaule, à partir de 18h30. Une marche urbaine sera proposée à 19h. La participation est de 5 euros. C’est gratuit pour les moins de 16 ans.

Les Sénateurs du Doubs, Jean-François Longeot et Annick Jacquemet ont saisi François Braun,  le ministre de la santé et de la prévention concernant « la problématique de la prise en charge des patients en cas de mouvement de grève au bloc opératoire ainsi que du manque de services d’urgences dentaires constaté dans le Doubs Â».

Cette décision fait suite à l’interpellation d’un Bisontin qui a connu deux expériences malencontreuses. Les deux parlementaires demandent « la mise en place d’une politique de financement des services d’urgences hospitalières pérenne et durable qui garantisse un accès aux soins à tous les citoyens Â».