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Concernant l’épidémie de Covid-19, l’augmentation de la circulation du virus s’observe de nouveau à l’échelle de tous les départements de Bourgogne-Franche-Comté, où le taux d’incidence en population générale approche les 500 cas pour 100 000 habitants,  avec un taux de positivité des tests supérieur à 27%. Les hospitalisations repartent par ailleurs légèrement à la hausse, tendance qui n’avait pas été observée depuis l’été.

Alors que les trois quarts des 16-25 ans disent avoir été affectés au niveau psychique, affectif et physique par la crise sanitaire, que 36% d’entre eux ont déclaré avoir renoncé à des soins, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Doubs organisait un forum de la santé ce jeudi à Besançon.

L’objectif principal est d’allé à la rencontre des jeunes. Leur donner des informations. Il est apparu qu’il est difficile d’entrer en contact avec les 16-25 ans, de leur faire connaître leurs droits et de les sensibiliser aux enjeux relatifs à leur santé. Beaucoup d’entre eux ne considèrent pas les questions liées à la santé comme prioritaires et s’impliquent peu dans leurs démarches administratives car ils n’en perçoivent pas immédiatement les bénéfices.

 

FORUM SANTE 1

Photo : Frédérick Tarrapey et Anaïs Joffrain de la CPAM du Doubs

 

Ainsi, pour répondre à toutes ces interrogations et problématiques, quinze organismes et structures ont répondu présent à l’espace Grammont à Besançon. Sous la forme d’échanges et d’animations à la fois ludiques et pédagogiques ces structures ont animé différents ateliers pour parler santé mentale, santé nutritionnelle et hygiène bucco-dentaire, santé physique, vie affective et sexuelle, mais aussi accès aux droits et aux soins .

L'interview de la rédaction / Frédérick Tarrapey (CPAM du Doubs) 

Ce jeudi 29 septembre, de 10h à 17h, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, avec le soutien du CCAS de la Ville de Besançon et le conseil local de la santé mentale du Grand Besançon, organise un forum santé dédié aux 16-25 ans. Le rendez-vous est fixé à l’espace Grammont, rue Mégevand. Une quinzaine d’organismes sont présents. On y parlera santé mentale, santé nutritionnelle et hygiène bucco-dentaire, vie affective et sexuelle, … Des animations à la fois ludiques et pédagogiques seront proposées. Elles permettront aux jeunes de mieux appréhender les démarches pour leur santé et rencontrer les acteurs locaux pour les accompagner.

Ce mercredi 28 septembre, l’organisation syndicale SUD Santé Sociaux du CHU de Besançon se mobilisait. Elle organisait une action originale visuelle et symbolique de consolidation et d’habillage de la statue « La mère et l’Enfant Â» devant l’établissement Minjoz. En soutien à l’hôpital public "qui s’effondre", le syndicat alerte sur les conditions de travail et la situation au sein de l’établissement.

Une action originale et symbolique était menée ce mercredi en fin de matinée, autour de la statue de "La mère et l’enfant" sur le parvis de l’hôpital Minjoz. Les représentants syndicaux de Sud Santé du CHRU de Besançon ont consolidé la statue à l’aide de bambous. « Quand quelque chose s’effondre, les soignants sont là pour l’aider à se relever. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui, en créant une structure solide qui vient soutenir notre hôpital, parce qu’il est en grave danger, il tombe, il est à la rupture, et il faut faire quelque chose Â» explique Marc Paulin, représentant syndical à Sud Santé du CHRU de Besançon.

Le syndicat dénonce les sous-effectifs chroniques et la culpabilisation des professionnels. SUD Santé réclame une politique ambitieuse de formation de professionnels ainsi qu'une revue complète des ratios soignants-soignés dans tous les services. Mais aussi une augmentation massive des salaires de 400 euros net par mois pour stopper l'hémorragie des départs. Au total, plus de 21 000 lits ont été supprimés entre fin 2016 et fin 2021, sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron.

 

Marc Paulin et Laurence Mathioly, représentants syndicaux de Sud Santé Sociaux CHRU 25 : 

 

 

 

 

Dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droit et l’accès à l’avortement de ce mercredi 28 septembre, un rassemblement se tiendra à 17h30 sur la place Pasteur au centre-ville de Besançon. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte où le droit donné aux femmes de disposer de leur corps est bafoué. La situation aux Etats Unis sur ce point nous le rappelle. En Europe aussi, le droit et l’accès à l’avortement est dénié en Pologne, Malte, Andorre et Monaco. Une femme meurt toutes les neuf minutes des suites d’un avortement clandestin, faute d’un accès aisé à la contraception et à un avortement sûr et légal.

Pour une meilleure prise en charge des patients, ainsi que pour le confort et la qualité de travail du personnel, le Centre Hospitalier Intercommunal Haute-Comté envisage certains projets pour les années à venir. Il s’agit de l’installation d’un deuxième scanner et de la réalisation de deux projets immobiliers : plus d’espace aux urgences et un projet d’unité d’hébergement renforcé à l’EHPAD du Larmont.

 

Un deuxième scanner

Cela devait se réaliser avant l’été prochain : l’installation d’un deuxième scanner, et le remplacement de l’ancien. Les deux seront dans les murs de l’hôpital de Pontarlier, l’un sera dédié aux consultations externes et mis en Å“uvre par le privé, et l’autre surtout dédié à l’activité interne de l’hôpital. « C’est vraiment utile pour tous les malades hospitalisés, et c’est très important pour les urgences. Aujourd’hui, le scanner c’est vraiment l’activité d’imagerie de référence la plus prescrite par les urgentistes, par les sociétés savantes, c’est quelque chose de très important. Actuellement, on n’a que très peu de plages, mal placées, comme entre midi et deux et après 17h. Donc ça occasionne beaucoup de retard dans les décisions, sur les urgences relatives, des dysfonctionnements à tous les niveaux pour les agents. A partir du moment où on aura un deuxième scanner, on va pouvoir bénéficier d’une fluidité bien meilleure Â» souligne Olivier Volle, le directeur du CHI. Un équipement essentiel qui va aider la médecine, la chirurgie et les urgences, en termes d’amélioration pour la prise en charge des patients, pour leur confort et les qualités de travail du personnel.

 

Deux projets immobiliers phares

Dans les années à venir, le CHI projette également de faire évoluer ses espaces de travail, par la réalisation de certains projets immobiliers. L’un d’entre eux consiste à « donner de l’espace aux urgences, trop étriqués, et permettra le regroupement de l’unité de soins continus avec l’unité d’hospitalisation des urgences de courte durée Â» comme l’explique Olivier Volle. « On a 5 à 6 lits qu’on va regrouper, et on va créer deux lits de plus. On va avoir un potentiel de 13-14 lits à faire tourner en symbiose en joignant deux équipes. Cela ne verra pas le jour avant 3-4 ans, mais on travaille déjà sur ce plan. C’est d’ailleurs un effet du Ségur investissement Â» poursuit le directeur. L’autre projet immobilier concerne les personnes âgées. C’est un projet d’unité d’hébergement renforcé à l’EHPAD du Larmont. « On va pouvoir le mettre en Å“uvre partiellement très bientôt, mais il sera concrétisé dans 3 ans. On ne crée pas de lit, mais l’intérêt du projet et de faire en sorte que dans l’unité Ambre, qui se trouve au rez-de-chaussée du Larmont, avec les patients type Alzheimer ou apparenté, au lieu de les regrouper à 42 dans une seule unité, on va pouvoir isoler une aile de 14 lits, avec une équipe renforcée qui va pouvoir effectuer des prises en charge plus personnalisées Â» explique Olivier Volle. Ce devrait permettre moins d’interactions et de perturbations entre les résidents. Ce projet sera aussi financé dans le cadre du Ségur.  

 

Olivier Volle, directeur du Centre Hospitalier Intercommunal Haute-Comté : 

 

 

Ce n’est pas une surprise, le Centre Hospitalier Intercommunal Haute-Comté est soumis aux mêmes problématiques que tous les hôpitaux de France et de la région : le manque de personnel dans certains secteurs. Nous nous sommes entretenus avec Olivier Volle, son directeur, afin de faire le point sur la situation.

 

La psychiatrie, un secteur qui peine à recruter

Deux secteurs d’activités sont particulièrement impactés au sein du CHI Haute-Comté : les infirmières à l’EHPAD du Larmont et celles au pôle psychiatrique Grandvallier. Au total, ce sont 17 postes manquants. Comment expliquer ce phénomène ? « La psychiatrie ce n’est pas nouveau, c’est le domaine dans lequel la Suisse prélève le plus Â» explique Olivier Volle. « En Suisse, la psychiatrie est un domaine d’activité peu prisé. Depuis que je suis ici, c’est où j’ai eu le plus de pertes Â» confie le directeur. Mais ce n’est pas la seule problématique. « Nous avons des équipes jeunes, et de la peine à effectuer un tuilage de compétence entre les plus anciens et les plus jeunes. Ces derniers arrivent démunis dans un service, en devant acquérir des compétences où il n’y a plus assez d’anciens pour les transmettre. Donc c’est difficile pour eux, dans un secteur où la violence n’a pas baissé, bien au contraire. Il faut être armé pour faire face à ce secteur d’activité Â» souligne Olivier Volle. Et puis, le changement de patientèle au fil des années n’est sans doute pas non plus anodin. « Avant, les maladies étaient bien identifiées, on savait les prendre en charge. Maintenant, nous sommes submergés par des choses qu’on constate aussi en ville. Comme des addictions ou des comportements de personnes qui sont un peu entre deux, et qu’on a plus de peine de prendre en charge Â» explique le directeur du CHI.  

 

La situation au Larmont

Concernant le manque de personnel à l’EHPAD du Larmont, les causes sont diverses et variées. Mais historiquement, les infirmières qui s’intéressent à la gériatrie sont plutôt rares. Elles préfèrent débuter dans d’autres services au début de leur carrière, pour s’orienter plus tard dans cette voie. « Et puis, je pense que très souvent, les métiers auprès des personnes âgées ont été trop dévalorisés ces dernières années en termes d’image. C’est indéniable Â» ajoute Olivier Volle.

Des projets de renforcement des équipes mobiles en psychiatrie sont attendus. Une chose est sûre pour le CHI, il faudra recruter. « On attend des crédits d’une part, et des réponses à des appels. Les flux sur les entrées et sorties, de juin à septembre, étaient à peu près équilibrés. On a retrouvé autant d’infirmières qu’on en avait perdu sur la même période, nous avions un peu moins d’aides-soignants, et les agents des services hospitaliers étaient équilibrés. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’hémorragie, mais on n’a pas non plus de bonus, alors que dans cette période on l’aurait souhaité. Ça ne nous permet pas de rouvrir les 20 lits qui sont fermés à l’EHPAD du Larmont aujourd’hui, et les 7 lits fermés en psychiatrie au Grandvallier Â» explique Olivier Volle.

 

Olivier Volle, directeur du CHI Haute-Comté : 

 

 

 

Ce samedi, l’association Elisea, basée à Pirey, près de Besançon, organise une journée d’information sur la prise en charge de l’obésité et les enjeux de la chirurgie bariatrique à la salle Saint-Exupéry de Pirey. L’objectif principal étant de sensibiliser le patient et de l’informer sur les différents acteurs qui peuvent l’accompagner dans cette démarche et cibler la meilleure prise en charge. Soigner l’obésité se décline en différents parcours. La chirurgie bariatrique ne doit intervenir qu’en dernier recours, lorsque toutes les autres prises en charge ont échoué.  Toutes les interventions chirurgicales ne sont pas anodines et celle-ci doit s’effectuer en toute sécurité.

Rappelons que l’obésité fait partie des dix actions prioritaires dictées par le ministère de la santé. Aujourd’hui, 17% des personnes en France souffrent d’obésité. Leur prise en charge est complexe car les causes de la prise de poids sont multifactorielles. A  la consommation de nourriture s’ajoutent des problèmes d’ordre émotionnel, de santé, de pratique sportive ou financiers. C’est la raison pour laquelle une équipe pluridisciplinaire se mobilise pour trouver la clé qui permettra de répondre à la ou les problématiques rencontrées. Plein Air tente de vous présenter quelques-uns de ces intervenants

Le Centre Spécialisé de l’obésité du CHU de Besançon. Le docteur Amsellem, médecin nutritionniste, fait partie de ce service bisontin, dont l’action consiste à la prise en charge de patients d’un point de vue diététique ou chirurgicale. Le CSO est également engagé dans la coordination des soins pour une prise en charge adaptée.

Le réseau sport santé Bourgogne Franche-Comté. Après prescription médicale, le patient prend contact avec cet organisme. Une première rencontre, sous la forme d’un entretien motivationnel,  est alors programmée. Une structure  sera alors contactée pour mettre en place le meilleur accompagnement possible. Un suivi sera  instauré entre les différentes parties. En fonction de la situation personnelle, un soutien financier, de l’ordre de 50%, est possible. Pour les contacter : 03.81.48.36.52

Traces de vie. Le soin peut également passer par l’écriture. Cette association, qui a vu le jour en 2003 à Dole, est composée de biographes qui aide le patient à se raconter, à mettre des mots sur des maux. Ce travail d’introspection donne naissance à la réalisation d’un livre qui sera offert à la personne rencontrée. Cette démarche est gratuite. Son résultat est très bénéfique et peut conduire à un mieux-être. Et ce, même si les intervenants ne sont pas des thérapeutes. Pour contacter l’association : 07.85.93.87.55 ou 06.08.06.72.75

L’association Elisea. Parmi ses intervenants, l’association compte une diététicienne.  Chloé Vuillemin anime notamment des ateliers collectifs. Durant ce temps de rencontre, on oublie le comptage des calories. On apprend plutôt à écouter son corps pour déterminer le signal de satiété. Savoir s’arrêter de manger lorsque son corps fait savoir qu’il est rassasié. Pour contacter l’association du Grand Besançon : 06.60.34.80.54

La SSR La Béline. Cette structure accueille en hospitalisation complète ou en hospitalisation de jour des enfants et des adolescents souffrant d’obésité. Elle se situe à Salins-les-Bains. Elle est composée d’une équipe pluridisciplinaire ( infirmières, éducateurs spécialisé, psychologue, diététicienne, …). Sa mission est de mettre en place la meilleure prise en charge possible pour répondre à une situation personnelle et familiale difficile. La structure dispose également d’une équipe mobile qui peut se déplacer au domicile des patients. La prise en charge est à la fois éducative et psychologique. Comprendre l’obésité et les raisons, dans son parcours de vie, qui ont conduit à cette prise de poids. . Contact : 03.84.73.08.56

Le reportage de la rédaction

L’épidémie de COVID-19 enregistre une forte hausse ces sept derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Avec près de 370 cas pour 100 000 habitants, l’incidence de l’épidémie en population générale augmente de plus de 50% par rapport à la période précédente dans la région.

Le Territoire de Belfort, la Haute-Saône et le Doubs affichent même des taux supérieurs à 400 cas pour 100 000 habitants, au-dessus de la moyenne nationale, qui se situe à environ 300 cas pour 100 000 habitants. Le taux de positivité des tests, proche de 25%, témoigne également de l’accélération de la circulation virale dans la région.

Ce dimanche 25 septembre, la manifestation « Tout Besançon bouge Â» se déroulera dans le parc Chamars de 9h à 17h. Tout au long de cette journée, la ville de Besançon et ses partenaires mettent le sport à l’honneur. Le public pourra rencontrer les associations sportives locales et participer aux ateliers proposés. Des démonstrations seront également assurées. L’objectif principal de cette opération est de mettre en avant le lien qui existe entre la pratique régulière d’un sport et la santé. Au programme : marche nordique, rugby, escrime, yoga, sophrologie, tyrolienne, paddle, … .