Choix du secteur :
Se connecter :
 

La campagne de l’élection présidentielle se précise chez Les Républicains. En décembre prochain, suite au vote du 25 septembre dernier, le parti de Christian Jacob tiendra son congrès, qui permettra à ses militants,  à jour de cotisation, de choisir leur candidat pour la présidentielle d’avril prochain.  Le 1er tour se déroulera les 1er et 2 décembre. Le 2è tour est prévu les 3 et 4 décembre. Six candidats sont en lice, mais pour obtenir le droit de se participer, ces derniers doivent être en mesure de présenter 250 signatures d’élus, en capacité d’accorder leur parrainage aux candidats à l’élection présidentielle, et répartis sur 30 départements.  Parmi les prétendants, quatre viendront dans les jours et les semaines à venir à la rencontre des militants du Doubs.

Déjà quatre candidats annoncés

Xavier Bertrand est attendu ce jeudi et ce vendredi dans la région. Jeudi, il sera dans le Territoire-de-Belfort. Vendredi, il se rendra dans le Jura, à Pontarlier et Besançon. Il tiendra également une réunion publique, à 20h, à la salle polyvalente de Miserey-Salines. Le 27 octobre, Michel Barnier est annoncé notamment dans le Pays de Montbéliard. Il fera un passage éclair à Besançon. Enfin Eric Ciotti et Valérie Pécresse seront respectivement dans le Doubs les 24 et 25 novembre prochains.

Investitures pour les législatives

En parallèle de la présidentielle, la commission d’investiture du parti, présidée par Eric Ciotti, aura désigné pour le 4 décembre les candidats doubistes aux législatives. Si le sort de la cinquième circonscription est scellé, avec la candidature de la députée sortante Annie Genevard, ailleurs, il faut patienter encore. Les 1ères auditions devraient débuter à la mi-novembre. S’il ne veut pas être sanctionné financièrement, le parti va devoir respecter la parité.

Xavier Bertrand, candidat à l’investiture LR pour l’élection présidentielle du printemps prochain sera dans le Jura ce vendredi. Il animera une réunion, à partir de 11h45, à Dolexpo. Jean-Marie Sermier, président de la fédération LR du Jura et député du département fait savoir qu’il accueillera « tous les candidats qui souhaitent venir dans le Jura ».

Sollicité par le sénateur PS et conseiller régional de Saône-et-Loire Jérôme Durain pour soutenir sa proposition de loi, dite « Ravacley », Jacques Grosperrin n’a pas répondu favorablement à sa demande. Rappelons que cette loi prévoyait de ne pas  renvoyer les jeunes migrants à leur majorité lorsqu’ils sont en apprentissage. Mr Grosperrin explique qu’il existe déjà  une réglementation permettant au préfet de prendre les dispositions nécessaires pour permettre à ces jeunes  de pouvoir rester sur le sol français. « 90 à 95% des jeunes qui sont en apprentissage ont une autorisation de séjour en France » explique-t-il. Et de poursuivre : « Pourquoi faire une loi, alors qu’en réalité la possibilité existe déjà ? ». C’est au préfet que revient la décision finale.

Pour Jacques Grosperrin, la question de l’immigration en France « doit être menée avec discernement ». Pour le parlementaire doubiste, il ne faudrait pas qu’une telle proposition soit « un appel d’air en direction des autres pays ».  Avec Marine Le Pen et la percée d’Eric Zemmour, ce sujet de société doit être pris avec la plus grande des sagesses et des réflexions.  « Ce type de loi pourrait encore favoriser un populisme et peut être voir progresser encore les  idées les plus extrêmes » ajoute Jacques Grosperrin. De toute façon, la loi Ravacley n’est pas passée. Elle a été rejetée par 237 voix contre et 107 voix pour au Sénat.

L'interview de la rédaction / Jacques Grosperrin

Le groupe d’opposition de droite « Besançon Maintenant » s’insurge, si elle devait voir le jour, contre l’idée d’interdire les voitures sur le pont de la république au centre-ville de Besançon. Et ce, dès le printemps 2022. Ludovic Fagaut et son équipe y voient une politique en défaveur de la voiture au centre-ville de Besançon, alors que, selon eux, « elle reste le mode de déplacement de la grande majorité des habitants du Grand Besançon ».

Le communiqué de presse liste les différentes actions qui pourraient confirmer ces dires : suppression de places de parking, journée « sans voiture », problèmes d’accès avec les bornes d’accès au centre-ville, modification de la fréquence des feux et des capteurs de circulation.

« Besançon Maintenant » dénonce une « erreur ». Et de conclure : « le moyen le plus rapide d’accentuer le déclin du centre-ville de Besançon serait d’empêcher les gens d’y entrer ».

Ce vendredi matin, dans le cadre de la semaine de l’intégration, une dizaine d’hommes et de femmes ont été reçus en préfecture pour récompenser leur engagement et leur motivation à s’intégrer dans la société française.

Ils sont Africains, Afghans, Albanais, … tous ont suivi avec assiduité le parcours qui leur était proposé pour pouvoir rester vivre en France. Pris en charge par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), ils ont appris la langue française, car il n’y a pas d’intégration possible dans maîtrise de la langue. Cet organisme assure un véritable suivi en accompagnant son public dans les démarches nécessaires pour le logement et la recherche d’un travail. D’ailleurs, à ce sujet, des conventions sont signées avec des entreprises locales et le milieu associatif pour atteindre ce troisième objectif, qui valide une intégration réussie.

Aide-soignante, boulanger, agent de service, éducateur sportif, … ces personnes ont bel et bien trouvé leur place dans la société française. Alors, autant dire que la présence du préfet du Doubs, ce vendredi matin, a renforcé cette appartenance à la nation française.

l'interview de la rédaction / Jean-François Colombet ( préfet du Doubs). Guillaume Germain ( directeur territorial de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration )

Le Conseil national du PS a validé vendredi les candidatures de deux candidats à l'investiture du parti pour l'élection présidentielle de 2022, celle de la maire de Paris Anne Hidalgo et celle du maire du Mans Stéphane Le Foll. Anne Hidalgo a obtenu 208 parrainages de membres titulaires du Conseil national, Stéphane Le Foll 34. Le vote des adhérents prévu jeudi devrait être une formalité pour la maire de Paris, avant la convention d'investiture le 23 octobre à Lille. Myriam El-Yassa, ancienne conseillère municipale de Besançon et première secrétaire fédérale du PS fait le point sur l’état du Parti Socialiste, tout en apportant son soutien immuable à Anne Hidalgo.

 

Bonjour Madame El-Yassa. Tout d’abord, quelle est la situation au sein du Parti Socialiste aujourd’hui ?

 

Le PS renaît peu à peu de ses cendres. S’il y a eu un cycle infernal en 2017, on peut constater depuis quelques victoires électorales. Je pense notamment à l’échelle nationale aux élections municipales, ou dans le cadre plus local quelques victoires comme à Besançon avec une union de la gauche. Et puis des conquêtes, ou des maintiens au niveau régional. Le PS est toujours armé de dizaines de milliers de militants, il est toujours structuré avec un maillage territorial fort. Il y a eu, si on revient sur 2014, des conquêtes comme la mairie Nancy, de Marseille, de Montpellier, et toujours Paris. Donc même s’il faut faire preuve d’humilité, et toujours combattre, nous sommes redevenus une force centrale de la gauche.

 

Comment vont s’organiser les primaires socialistes ?

 

Alors c’est une primaire interne qui aura lieu jeudi soir, de 17h à 22h. Tous les militants du PS sont invités à choisir entre 2 candidats, Stéphane Le Foll et Anne Hidalgo, afin de désigner le candidat qui sera sur les starting-blocks dès le 15 octobre pour défendre les couleurs du poing et de la rose sur le territoire français.

 

Si Anne Hidalgo apparaît en pôle position pour remporter ces primaires, vous comprenez qu’elle ne fasse pas l’unanimité, au sein même du PS ?

 

Oui, je l’entends, et c’est la force de notre parti. Nous sommes un parti démocratique. Quand il y avait encore le cycle d’Epinay, il y avait plusieurs courants de pensées, et c’est plutôt un avantage qu’on puisse avoir des opinions différentes qui s’expriment. Concrètement, l’équipe d’Anne Hidalgo s’étoffe, je fais partie des signataires du conseil national pour parrainer sa candidature. Vous avez Johanna Rolland maire de Nantes qui est sa directrice de campagne, le maire de Nancy, Mathieu Klein, qui est en charge du projet avec Boris Vallaud. Vous avez aussi plusieurs maires de communes rurales, qui sont des chevilles ouvrières. Mais il y a surtout quelque chose que je voudrais souligner à propos de la personnalité d’Anne Hidalgo, c’est son parcours. C’est son attachement à la République. Et aujourd’hui, cette République est en danger. Avec la dynamique autour d’Éric Zemmour, avec les discours racistes et populistes de plus en plus décomplexés. Une des forces de la candidature d’Anne Hidalgo, c’est son parcours professionnel. Elle incarne cet idéal républicain, cet idéal qui a été promu par la philosophie des lumières, par la 3ème République. C’est un pur produit de l’école laïque. Et surtout, elle a une attache particulière et un intérêt pour la valeur travail. Et puis, quand on la critique sur le fait qu’elle ne connaît pas la ruralité, il faut savoir qu’Anne Hidalgo a déjà habité dans des zones rurales. Et ce n’est pas parce qu’on est maire de Paris qu’on est forcément déconnecté de la réalité des territoires. Paris c’est 3 millions d’habitants, ce n’est pas la France entière, et toute l’équipe d’Anne Hidalgo en est bien consciente.

 

Justement, cette image de « parisienne » ne risque-t-elle pas de la desservir ?

 

Evidemment, c’est une réalité. Il y a toujours dans l’imaginaire collectif une opposition entre les territoires. Et ces clivages, j’ai l’impression qu’ils ont été un peu exacerbés avec la politique menée par Emmanuel Macron, qui dans des éléments de langage, opposait les uns aux autres. Le PS soutiendra le ou la candidate investie. Il y a de fortes chances qu’Anne Hidalgo remporte le scrutin, et donc il y aura un maillage territorial très fort. Nous sommes pour un travail d’équipe, de collectif, Anne Hidalgo n’est pas candidate toute seule. Il y a derrière elle une équipe de parlementaires, que ce soit à l’Assemblée nationale et au Sénat, une équipe d’élus territoriaux, et une armée de militants et militantes, que seront dès le week-end prochain à Besançon, pour prouver que le projet social démocrate est le plus juste, autant sur la question sociale que sur la question écologique. Et puis il faut se rendre compte qu’Anne Hidalgo est une personne reconnue internationalement. Elle fait partie des leaders de ce monde. A chaque fois qu’un chef d’Etat vient faire une rencontre protocolaire à l’Elysée, il passe par la mairie de Paris. Elle a aussi le réseau social démocrate européen, elle est allée récemment en Allemagne. D’ici quelques jours, elle va partir voir Pedro Sanchez. Ce n’est pas une candidature isolée, on a pris la meilleure des candidates possibles pour défendre l’intérêt général.

 

Comment entendez-vous remporter la présidentielle ? Est-ce qu’une victoire est possible ?

 

Je pars toujours du postulat qu’on ne s’engage pas dans une compétition sans espérer la victoire. Je constate aussi qu’à plus de 6 mois d’une élection présidentielle, les sondages se sont systématiquement trompés. Je constate également que pour les derniers scrutins, que ce soit aux municipales, ou aux régionales, tous les sondages nous créditaient d’un score moins important. Donc il faut faire face à ces prophéties hyper négatives, rien n’est joué, la campagne n’est même pas encore commencée. A partir de là, Anne Hidalgo y va pour rester jusqu’au bout, elle va se battre jusqu’au bout. Sur ce scrutin, il y a en plus la question de la République en toile de fond. Il y a des candidats qui flirtent avec le fascisme, et tout comme Olivier Faure, tout comme Anne Hidalgo, et tout comme les responsables socialistes, je le dis et je le répète, Éric Zemmour est un fasciste. On va combattre ça, les anti-républicains, les racistes. Mais aussi l’ultra-libéralisme. Nous, on croit en la valeur travail, on croit au fait que chacun peut choisir sa vie, vivre dignement. On ne veut pas opposer les différentes classes sociales, ni opposer les territoires, on travaille sur un projet, un programme présidentiel, renforcé sous la coordination de Mathieu Klein. Et on s’inscrit en fond contre l’idéologie raciste, xénophobe, fascisante, mais aussi les idéologies libérales qui accentuent les inégalités sociales. Quand on voit l’injustice fiscale, notamment avec ce qui se passe avec les Pandora Papers et comment les classes moyennes et les classes inférieures sont taxées, on trouve ça anormal. Tout comme on trouve anormal que les factures énergétiques augmentent. Que demain des classes moyennes seront obligées de s’endetter, non pas pour investir, mais pour vivre leur quotidien. Ce n’est pas normal. Nous on est dans cette idée de gouvernement de gauche, responsable, qui aligne la question sociale et écologique, et qui met toujours en avant un principe inaliénable : la vie d’un être humain n’a pas de prix. Notre priorité, c’est l’humain.  

À quelques semaines du congrès Les Républicains (LR), Jean-Baptiste Gagnoux, maire de Dole et Vice-président du département du Jura, fait savoir qu’il contribuera à la campagne de Valérie Pécresse, candidate à l’élection présidentielle.  Rappelons que l’organisation des Présidentielles des 10 et 24 avril prochains  passera par la tenue d’un congrès qui le 4 décembre permettra aux militants de choisir le candidat qui défendra les couleurs de la droite républicaine et du centre.

« J’ai fait le choix de soutenir Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France convaincu par certaines de ses propositions telles que la baisse des charges sociales de 10% pour faire augmenter les salaires et ainsi revaloriser le travail ; l’indépendance énergétique ; la nécessité d’avoir une politique claire concernant les flux migratoires aujourd’hui incontrôlés » écrit M. Gagnoux.

 

Grand Besançon Métropole a décidé d’augmenter le budget alloué à la création de pistes cyclables. Ainsi, il passe de 2 à 3 millions pour l’année 2021. De nouveaux aménagements verront le jour. Une grosse partie de cette somme est consacrée à la réalisation totale de l’itinéraire entre la rue des Flandres et le collège Voltaire à Planoise. Soit la naissance d’une voie verte d’1,8 km. Son coût est d’1 million d’euros. Elle comprendra également des plantations et une désimperméabilisassions des parkings.

D’autres projets sont en cours : une portion supplémentaire sur l’axe devant rallier à terme Micropolis à Montferrand-le-Château. Il s’agit de la portion entre Montferrand et Belle Etoile sur une distance de 3 km. La voie cyclable qui court le long des bords du Doubs à Velotte sera poursuivie jusqu’à la station d’épuration de Port Douvot. On notera également deux autres investissements : sur l’axe Thise- Besançon, avec une nouvelle portion cyclable entre Thise et l’entrée Est de Besançon et la liaison entre le centre bourg de Devecey et le collège Claude Girard, qui participe à la réalisation de l’axe cyclable Devecey- Besançon.

Joël Giraud, le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ruralité, se rendra demain dans le Haut-Doub. Il animera, à Pontarlier,  le Conseil national de la montagne (CNM) aux côtés d’Annie Genevard, présidente de la commission permanente du conseil et des acteurs des territoires de montagne. Il terminera ce déplacement avec les membres du CNM au Fort Saint-Antoine.

Emmanuel Macron était à Gray, en Haute-Saône, ce lundi matin. Il a visité un refuge pour chiens et chats dans le cadre de la journée mondiale des animaux. Comme d’habitude, cette visite s’est effectuée dans la douleur pour les automobilistes et les riverains, contraints de montrer patte blanche à chacun de leur déplacement. Les forces de l’ordre avaient été déployées sur le terrain et les contrôles se sont multipliés. Occasionnant des difficultés de circulation par endroit pour accéder à son domicile ou son lieu de travail.

Ce déplacement du chef de l’état s’est effectué sur les thèmes de la maltraitance animale et des abandons d’animaux. Au cours de cette visite, Emmanuel Macron a annoncé une loi visant à renforcer les sanctions en direction des personnes qui abandonnent leurs animaux à quatre pattes dans la nature. Arrivé vers 11h15, le président de la République a quitté la Haute-Saône, vers 13h.