Alors que la France préside pendant six mois l’union européenne, un collectif composé de partis politiques et de fédérations, issus de la majorité présidentielle ou qui lui apportent son soutien, a mené une opération de tractage et de sensibilisation « pour changer l’Europe et faire avancer la France » ce samedi matin à Besançon. Les militants le promettent, il ne s’agit pas d’un début de campagne et de soutien à la candidature d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, mais d’une réelle ambition de faire mieux vivre l’institution européenne afin qu’elle réponde aux attentes et aux besoins des Français. « Nous ne sommes pas dans une campagne française. Nous sommes dans une campagne européenne. Nous ne parlons que de l’Europe » explique Philippe Gonon, ancien élu bisontin et militant mobilisé.
M. Gonon reconnaît que l’Europe n’est pas un sujet fédérateur, mais que c’est bien en expliquant la répercussion des politiques européennes sur le quotidien des Français et des Doubistes que l’intérêt et les discussions grandiront. « Nous entendons donner un certain nombre d’orientations à cette Europe que nous voulons. Par le passé, elle a eu quelques petites dérives que nous voudrions corriger » ajoute-t-il. « La Covid nous a permis de prendre conscience d’un certain nombre de facteurs aggravants pour le sort de l’Europe. Nous avons besoin de plus de solidarité, de souveraineté, d’industries et de santé, … ». conclut M. Gonon.
L'interview de la rédaction / Philippe Gonon
Claude Guéant, l’ancien préfet du Doubs, proche de Nicolas Sarkozy, a été condamné à un an de prison, dont huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour « favoritisme » dans le cadre du procès des « sondages de l’Elysée ». Parmi les autres prévenus : Patrick Buisson a écopé de deux ans de prison avec sursis et 150.000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et l’ex-sondeur Pierre Giacometti s’est vu délivrer six mois de prison avec sursis et 70.000 euros d’amende. Précisons que Claude Guéant, déjà incarcéré pour une autre affaire, n’a pas souhaité être extrait de sa cellule pour entendre sa condamnation.
Jusqu’au premier tour de l'élection présidentielle, en avril prochain, Plein Air a décidé de donner la parole aux jeunes francs-comtois. En compagnie des étudiants en licence 3 Info’Com de la faculté des lettres de Besançon, nous allons à la rencontre des 18-25 ans pour savoir ce qu’ils attendent du prochain Président de la République.
Cette semaine, c’est Chloé qui s’y est collée. Elle a échangé avec quatre étudiants en master d’histoire géographie. La santé et une véritable politique pour la recherche dans la lutte contre le cancer, la protection de l’environnement, le soutien au numérique, la jeunesse, et notamment la condition étudiante, l’intégration des étrangers dans la société, la réduction des inégalités et le maintien des services de l’état partout en France sont évoqués. On écoute Pierrick (23 ans), Steven (22 ans) et Kevin et Nathan (21 ans).
Le reportage de Chloé et de la rédaction
Le Premier Ministre Jean Castex et son ministre de la santé Olivier Véran ont tenu une conférence de presse ce jeudi soir pour présenter un calendrier de levée progressive des restrictions. Parmi les mesures annoncées :
A partir du 24 janvier : la mise en place du pass vaccinal pour les 16 ans et plus, sauf pour aller dans les hôpitaux, les ehpad et les établissements médico-sociaux. Il sera activé dès la 1ère injection.
A partir du 2 février : l’exécutif a annoncé la fin des jauges dans les établissements accueillant du public assis. Le télétravail ne sera plus obligatoire. Il restera néanmoins fortement conseillé. Le port du masque restera obligatoire. On assistera à la fin du port du masque obligatoire en extérieur.
A partir du 16 février : il est prévu la réouverture des discothèques, la reprise des concerts débout, la consommation possible dans les stades, cinémas et transports et la consommation débout dans les bars.
Le gouvernement évoque la possibilité d’un allégement du protocole sanitaire à l’école après les vacances de février.
Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a annoncé que le Premier Ministre Jean Castex tiendra une conférence de presse ce jeudi, à 19h, pour présenter un calendrier précis de levée progressive des dernières restrictions pour lutter contre la propagation du virus. L’exécutif fera le point sur les dernières décisions qui ont été prises lors du conseil de défense sanitaire qui s’est tenu ce matin.
Claude Guéant (77 ans), l’ancien préfet du Doubs et très proche de Nicolas Sarkozy, est toujours en détention à la prison de la santé. Il est incarcéré depuis le 13 décembre dernier. L’ex-ministre de l’Intérieur devra attendre le 7 février prochain pour savoir si sa demande de remise en liberté sera acceptée.
C’est à cette date que la décision du juge d’application des peines sera connue. En janvier 2017, Claude Guéant avait notamment été condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme, dans le dossier des primes en liquide du ministère de l’Intérieur. Il lui est reproché de ne « pas respecter les décisions de justice ». Son incarcération fait suite au retard de paiement des sommes auxquelles il avait été définitivement condamné en 2019.
Ce mercredi, alors qu’Emmanuel Macron prenait la présidence de l’Union Européenne, le collectif ANV-COP21 Besançon a mené une action pour « dresser le bilan calamiteux de son quinquennat face à l’urgence climatique et aux besoins de justice sociale ».
Dans ce contexte, des activistes ont souillé des portraits officiels du président. Ils ont ensuite été abandonnés devant la Maison de l'Europe, « tout comme le Président Macron a abandonné toute ambition dans les mesures à prendre au niveau social et environnemental » expliquent les militants dans leur communiqué de presse.
Du 27 au 30 janvier, à l’initiative de militants se déroulera la primaire populaire, qui désignera le candidat de la gauche qui participera à la présidentielle d’avril prochain. Sept candidats sont en lice, mais tous ne sont pas vraiment décidés à se plier au résultat de ce vote qui prendra la forme d’un « jugement majoritaire ». Actuellement, 250.000 personnes sont déjà inscrites. D’ici le 23 janvier, date de clôture des inscriptions, les organisateurs espèrent pouvoir rassembler 300.000 votants.
Sept candidats seront sur la ligne de départ : Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Charlotte Marchandise, Anna Agueb-Porterie et Pierre Larrouturou. Ces derniers se verront attribuer une appréciation (Très Bien, Bien, Assez Bien, Passable et insuffisant). Celui ayant obtenu les meilleures et les moins mauvaises sera alors désigné vainqueur. Seul problème, pas sûr que les autres le suivent. Pour les organisateurs bisontins ou nationaux, cette primaire populaire a surtout valeur de test et de sondage pour apprécier celle ou celui qui arrivera en tête et peut être décider les autres à se retirer. Les organisateurs en sont convaincus : « les valeurs de gauche ne peuvent figurer au 2è tour et l’emporter que si leurs représentants ne partent pas divisés ».
Quatre jours de vote électronique
Les personnes qui souhaitent participer à ce vote ont jusqu’au 23 janvier pour s’inscrire sur https://primaire-populaire.com . Les citoyens, âgés de 16 ans et plus, partageant les valeurs de gauche sont invités à s’inscrire. Ils pourront ensuite participer à ce scrutin électronique qui se tiendra du 27 au 30 janvier.
L'interview de la rédaction :
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est attendu dans le Jura ce lundi après-midi. Il ira à Domblans et Lons-le-Saunier. A Domblans, il sera accueilli, à 15h, sur le chantier de la nouvelle brigade de gendarmerie. Un temps d’échanges est prévu avec les gendarmes de la brigade. A Lons-le-Saunier, Gérald Darmanin visitera le commissariat et rencontrera les effectifs de police des différents services.
Sur sa page Facebook, le député jurassien Les Républicains Jean-Marie Sermier annonce qu’il ne briguera pas un nouveau mandat de député. Le parlementaire ne veut pas faire « le mandat de trop ».
Pour les prochaines élections législatives, qui se dérouleront en juin, M. Sermier passe le relais à Justine Gruet (32 ans). Mariée et maman d’un enfant, cette kinésithérapeute est adjointe au Maire de Dole depuis 8 ans. Elle sera accompagnée par Gérôme Fassenet, Conseiller départemental, Président de la communauté de communes Jura Nord, agriculteur de profession.