Comme l’an dernier, à la demande du préfet du Doubs, mais aussi parce que les maires sont des gens responsables, les traditionnelles cérémonies des vœux sont annulées en 2022. La situation sanitaire s’est dégradée et les rassemblements de personnes ont été annulés. A l’image de Cédric Bole, le maire de la ville de Morteau, certaines municipalités ont choisi un format vidéo, certes beaucoup moins convivial, mais qui permet néanmoins de ne pas rompre la communication et le lien avec la population.
Le Maire mortuacien consent que cette option a ses limites, mais qu’il était difficile de faire autrement cette année encore. « C’est dommage. Cette période de vœux est un moment privilégié avec les habitants et les acteurs d’un territoire » explique M. Bole. Et de poursuivre : « C’est aussi un temps d’échanges qui nous permet de présenter les projets pour l’année qui débute ».
A Morteau, les habitants pourront très prochainement découvrir les bons vœux de leur édile sur les réseaux sociaux et le site internet de la cité du Haut-Doubs.
L'interview de la rédaction / Cédric Bole
Sur son compte Twitter, Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, annonce soutenir le principe d'une primaire populaire à gauche. Elle estime que Christiane Taubira est capable de porter l'union de la gauche.
La division de la gauche est un crève cœur autant qu’une garantie de ne pas voir triompher nos valeurs. Je soutiens @ChTaubira dans sa volonté d’unifier la gauche https://t.co/rIs7g1j5BU
— Marie-Guite Dufay (@MarieGuiteDufay) January 9, 2022
« Je soutiens Christiane Taubira pour ce qu’elle représente : la voix et la conscience de la gauche. » Marie-Guite Dufay a précisé en quelques mots ce lundi son message publié la veille sur les réseaux sociaux, dans lequel elle apportait son soutien à l’ex-garde des sceaux de François Hollande.
Dans la course à l’Elysée. Alors que Christine Taubira a annoncé ce dimanche, dans les colonnes de Libération, sa participation à la primaire à gauche et qu’elle « en acceptera le verdict », Marie Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, apporte son soutien à l’ancienne garde des sceaux « dans sa volonté d’unifier la gauche ». « La division de la gauche est un crève-cœur autant qu’une garantie de ne pas voir triompher nos valeurs » a tweeté Mme Dufay.
Ce samedi matin, de 10h à 12h, le collectif ANV-COP21 Besançon a mené une action de sensibilisation et de désobéissance civile « pour replacer au centre du débat la question de la gratuité des transports en commun » dans l’agglomération bisontine. Elle s’est effectuée aux arrêts de tramway « Révolution » et « Chamars ». Une vingtaine d’activistes ont investi les lieux, tapissant les arrêts et les tramways d’affiches réclamant la gratuité des transports en commun.
Les machines permettant d’acheter des tickets de transport ont été recouvertes de draps mentionnant que cette mesure serait « écologique, sociale et solidaire ». Dans le même temps, les usagers se sont vus remettre un ticket factice promettant « un voyage gratuit et illimité vers un monde moins pollué », ainsi qu’un tract expliquant les raisons de cette action.
Ce samedi, comme le veut la tradition, Anne Vignot, Maire de Besançon, a présenté ses vœux à la presse. Durant cet échange, qui aura duré près de 2 heures, la Maire écologiste bisontine, est revenue sur la situation politique régionale et ses attentes, qu’elle a pu exprimer dernièrement auprès du préfet, et les projets pour la Ville de Besançon. Des choix qui devraient donner un tout autre visage à la cité comtoise. « En 2023, nous ne reconnaîtrons plus Besançon’ a-t-elle lancé.
Faire société
L’édile est tout d’abord revenue sur le climat délétère de ces derniers mois, pointant « la stratégie » de l’opposition de droite locale et plus largement des politiciens nationaux à des fins électoralistes. Anne Vignot fait ainsi référence aux fausses informations et intentions qui ont été lancées sur « la galette des rois » et « le fantastique décembre » par exemple. Madame La Maire appelle ses opposants à faire preuve de « responsabilité morale ». « En utilisant l’information comme certains le font, on contribue à renforcer la perte de confiance dans les institutions, y compris la presse, et on renforce les extrêmes » explique-t-elle.
Une autre politique nationale
Pour Anne Vignot, il est urgent, notamment en cette période crise, que l’état mène ‘une politique en concertation avec les élus locaux ». La Maire ne veut plus de cette politique « unilatérale » et de « contractualisation » permanente. Elle demande à l’Etat de donner les moyens aux collectivités de mener une politique proche des besoins de leur territoire d’action. Anne Vignot évoque sans vergogne les récentes décisions liées au social qui ont « des effets néfastes sur le quotidien des Bisontines et des Biosntins».
Défendre le CHU Minjoz
La Maire de Besançon, présidente également du conseil de surveillance du CHU, entend prendre sa part dans le soutien que la Ville peut apporter à l’hôpital et ses soignants. Anne Vignot souligne « la gravité » dans laquelle l’établissement et ses équipes se trouvent ». « Ils n’en peuvent plus » explique-t-elle. Et de poursuivre : « L’hôpital connaît un véritable étranglement et une saturation certaine ». Selon Mme Vignot, l’amélioration doit s’articuler autour d’une coordination des soins, qui doit passer par la création d’un Comité Professionnel Territorial de Santé », conjointement avec l’ARS et tous les partenaires engagés dans ce domaine.
Les projets pour 2022
La majorité municipale travaille actuellement sur sa prochaine feuille de route. La mise en place d’un nouveau plan de circulation, de nouveaux espaces de vie, une nouvelle dynamique à la Citadelle, … Anne Vignot évoque la construction d’une nouvelle ville qui prend forme, où tous les modes de déplacement auront leur place. Cette façon de penser la Ville de demain n’a pas fini de susciter de nombreuses réactions à Besançon.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Politique. Valérie Pécresse, candidate Les Républicains à l’élection présidentielle d’avril prochain, sera dans le Doubs jeudi . Elle passera la matinée à Villers-le-Lac. Le programme prévoit également un meeting politique, à 18h, à Besançon, à Micropolis.
Comme le veut la tradition, ce vendredi matin, dans les locaux du conservatoire de Besançon, Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole, a présenté ses vœux et les projets pour l’année à venir. Gabriel Beaulieu, son vice-président, et Abdel Ghezali, 1er adjoint à la Ville de Besançon étaient également à ses côtés.
Difficile de se projeter, tant la situation sanitaire est incertaine. Néanmoins, les élus veulent continuer à travailler pour leur territoire. Tous les domaines et tous les champs d’action sont concernés : habitat, santé, économie transports, éducation, action sociale, culture, … . Les initiatives ne manquent pas. Anne Vignot veut faire de Besançon ‘un territoire vivant, à l’intérieur duquel la collectivité jouera et prendra pleinement son rôle ». « Nous avons une grande capacité à agir et réagir » ont précisé les élus.
Des projets ambitieux
Il serait fastidieux de vouloir dresser une liste précise des actions prévues mais d’importants chantiers sont d’ores et déjà lancés ou sont en cours de l’être : le projet de grande bibliothèque sur le site de l’ancien hôpital Saint-Jacques, la création de 900 logements sur le territoire du Grand Besançon, la création d’un nouveau Campus à la Bouloie, de nouvelles pistes cyclables, la base outdoor aux prés-de-Vaux, le développement et l’attractivité de la Citadelle,… . La collectivité entend également poursuivre son plan de rénovation énergétique, défendre l’hôpital public, faciliter le passage des jeunes vers l’emploi ou encore mener des opérations de solidarité auprès des publics les plus en difficulté.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Après des séances très mouvementées en début de semaine, les députés ont finalement adopté le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Le texte a finalement été validé tôt ce jeudi matin par 214 voix, 93 contre et 27 abstentions. Il doit désormais être examiné par le Sénat en début de semaine prochaine, pour une entrée en vigueur au 15 janvier, tel que le gouvernement le souhaite.
A la demande de notre rédaction, Eric Alauzet, le député doubiste de la République-en-Marche a réagi aux propos d’Emmanuel Macron. Mr Alauzet nous indique qu’il partage ‘les propos tenus par Gabriel Attal, à l’issue du conseil des ministres de ce jour ». Pour l’élu bisontin, il est important de « tout faire pour pousser à la vaccination celles et ceux qui s’y refusent et font planer une menace sur les personnes fragiles et eux-mêmes, les soignants, l’hôpital, notre vie sociale et économique ».
C’est une prise de parole qui en a surpris plus d’un. Dans une interview accordée au journal « Le Parisien », Emmanuel Macron a déclaré qu’il avait « très envie d’emmerder les non-vaccinés ». Une déclaration qui a semé le trouble dans les rangs de l’Assemblée Nationale où les discussions sur le projet de loi voulant transformer le passe sanitaire en passe vaccinal sont très houleuses depuis le début de semaine.
Pour Marie-Christine Dalloz, la Députée LR du Jura, il s’agit d’une démarche « volontaire », dans le but « de fracturer encore la société ». La parlementaire y voit tout sauf de « l’inexpérience ». Elle regrette cette posture politique qu’elle juge « indigne de la fonction présidentielle ». Un président de la république doit « rassembler les Français ». Mme Dalloz rappelle que toutes les personnes qui ne se font pas vacciner ne sont pas toujours opposées au sérum et le font parfois « pour des raison médicales ».
Dans les allées de l’Assemblée Nationale, Marie-Christine Dalloz le confirme, les Députés de la majorité présidentielle font plutôt « profil bas ».
L'interview de la rédaction