Choix du secteur :
Se connecter :
 

Justine Gruet, la députée de la 3ème circonscription du Jura, a déposé une proposition de loi visant à permettre l’obtention du permis de conduire à partir de 16 ans. Dans notre territoire rural, la mobilité des jeunes est un enjeu crucial. Il s’agit du premier frein à l’embauche selon l’élue qui s’est entretenue avec de nombreux professionnels rencontrant ces difficultés de recrutement.

Tout commence lors d’une rencontre avec Pôle emploi. La députée de la 3ème circonscription du Jura est alertée par l’agence publique, lui indiquant que l’un des principaux freins à l'emploi sur notre territoire est le manque de mobilité. Très vite, Justine Gruet décide alors d’échanger avec les maîtres d’apprentissage et les entreprises, qui confirment leurs difficultés de recrutement, liées en grande partie à ce problème de mobilité. « Les parents ne sont pas toujours disponibles pour emmener leurs enfants. Parfois ils se déplacent par eux-mêmes, avec des moyens de locomotion pas forcément très sécurisés, que ce soit en deux-roues ou en voiture sans permis. En partant de ce constat, je me suis demandé comment peut-on arriver à organiser la mobilité des jeunes, surtout dans nos territoires ruraux, en les mettant sur la route de manière extrêmement sécurisé Â» souligne la députée. « C’est alors qu’on a repris le titre de cette proposition de loi, puisqu'au début elle visait à permettre l'obtention du permis de conduire « Ã  16 ans Â» que j’ai changé « Ã  partir de 16 ans Â». Parce que tout le monde n'a pas vocation à vouloir ou à devoir passer le permis à 16 ans Â» ajoute l’élue jurassienne.

 

Finalement plus de sécurité ?

Si cette solution envisagée fait bondir le syndicat des inspecteurs du permis de conduire, globalement contre, la sécurité routière s’en trouverait renforcée selon Justine Gruet. La députée explique que des jeunes de 16 ans foulent déjà les routes sur des deux-roues ou des véhicules sans permis, ne nécessitant ni le code de la route, ni la vingtaine d’heures de conduite préalable. « Au début, j'étais plutôt sceptique en disant qu’on allait les mettre en danger plus qu'ils ne le sont à l'heure actuelle. L'idée est vraiment d'axer sur la notion de sécurité. Un jeune qui passe le BSR pour conduire une voiture sans permis ou un scooter, a environ 8h d'enseignement. Alors que lorsqu’il passe le permis de conduire, il a besoin de l'obtention du code, puis d'une vingtaine d'heures de conduite. Ce qui sécurise quand même l'apprentissage des règles du code de la route et de l'organisation de la route. Enfin, il faut aussi se dire qu’un examinateur contrôlerait tous les acquis requis » explique Justine Gruet. Si cette loi est adoptée, les restrictions seraient les mêmes que celles déjà appliquées aux jeunes conducteurs, à savoir permis probatoire à 6 points, 110km/h sur l’autoroute et 80km/h sur les départementales durant deux ans, avec seulement une interrogation sur la limitation de la puissance du véhicule, pour ne pas se retrouver avec des jeunes de 16 ans au volant de grosses cylindrées.

 

"J'ai été moi-même jeune, je sais qu’on est capable d'être responsable et je trouve que c'est aussi de montrer un gage de confiance que de responsabiliser les jeunes, en leur permettant d'acquérir le permis de conduire. On ne le donne pas à 16 ans, on a le même le même schéma d’apprentissage que lorsque l'on a 18 ans " Justine Gruet, députée de la 3ème circonscription du Jura.

 

Travailler le texte, et débattre autour de cette idée

« L'idée d'une proposition de loi est aussi d’engendrer un débat à l'Assemblée, afin d’agrémenter le texte et voir de quelle manière on peut arriver à le sécuriser le plus possible Â» indique Justine Gruet. Pour rappel, quand une loi vient du gouvernement, il s’agit d’un projet de loi, c'est lui qui l'inscrit au Conseil des ministres pour qu'il puisse être débattu à l'Assemblée. Quand elle vient des parlementaires, il s’agit d’une proposition de loi. Et dans ce cas-là, les discussions et débats interviennent sur plusieurs semaines au niveau des niches parlementaires de chaque groupe parlementaire. Ou si le gouvernement veut s'emparer de ce sujet-là, cette loi peut être co-construite et travaillée avec lui. « Je n’ai donc pas vraiment pas de délai, l'idée était d'ouvrir la discussion, de s'interroger sur la mobilité des jeunes dans nos territoires ruraux. On fait souvent corréler l’âge de l’obtention du permis de conduire avec les études classiques. En gros : obtention du bac à 18 ans et études supérieures avec ce besoin de mobilité plus forte. L’idée était de promouvoir les filières professionnalisantes plus courtes, où à partir de 16 ans on peut être en alternance ou en apprentissage, en se retrouvant déjà confronté à ce problème de mobilité Â» explique Justine Gruet.

 

Pour l’heure, entre un tiers et la moitié du groupe parlementaire de la députée jurassienne ont cosigné cette proposition. « Ils avaient la même réticence, c’est une proposition qui peut surprendre, mais je crois qu’il faut qu’on prenne le temps de vraiment s’interroger sans mettre les jeunes en danger, mais en les responsabilisant. En se disant que s’ils obtiennent le permis de conduire, c’est qu’ils sont capables de conduire correctement. Et surtout qu’on arrive à leur faire confiance, pour qu’ils puissent à la fois axer la mobilité sur la recherche d’un travail, d’une alternance ou d’un apprentissage, mais aussi pour les loisirs dans nos territoires plus ruraux. Quand on veut faire une activité sportive ou culturelle, si les parents ne sont pas là pour véhiculer le jeune, c’est parfois très compliqué Â» indique Justine Gruet.

 

Le basket jurassien se porte bien. Samedi soir, en nationale 2 masculine après une vingtième victoire consécutive, Lons-le-Saunier s’est octroyé une place en play-offs. Les Jurassiens se sont imposés sur le score de 70 à 69 face à Récy Saint-Martin. La prochaine affiche est d’ores et déjà connue. Elle opposera les Lédoniens à Fougères, le 27 mai prochain, lors d’un 1er round.

En nationale 3 masculine, Montmorot termine en tête de sa poule. Les basketteurs jurassiens ont remporté le match qu’il ne fallait pas perdre. Ils se sont imposés sur le score de 75 à 83 à Lagresle. Les Catharus terminent en tête de leur championnat et s’offrent une belle accession en nationale 2. Une montée historique. La victoire de Poligny au Coteau (93-77) n’aura pas suffi. Les Polignois savaient qu’ils n’avaient plus leur destin entre leurs mains.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce mardi dans le Jura, à hauteur de la commune des Piards, près de Nanchez, pour un accident de la circulation. Une victime en urgence absolue a été héliportée sur le CHU Minjoz de Besançon. Quatre engins et huit sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux.

Les sapeurs-pompiers du Jura ont été engagés en milieu d’après-midi ce jeudi pour un accident de la circulation routière sur la commune de l’Étoile, chemin de Vaux. Plus d’informations à venir.

Les épreuves sportives du challenge départemental des sapeurs-pompiers du Jura se disputeront ce samedi 8 avril, à partir de 9h45, au stade municipal « Les Vignes Â» à Arbois. 358 sapeurs-pompiers, dont 176 jeunes sapeurs-pompiers jurassiens seront présents.

Les meilleurs concurrents, femmes et hommes de chacune des 5 catégories en individuel, seront qualifiées pour la finale régionale,  qui se déroulera le 27 mai à Vesoul. L’envie de figurer à Saint-Etienne, terre d’accueil de la finale nationale, est également dans toutes les têtes. Au menu : épreuves athlétiques, parcours sportif du sapeur-pompier et triathlon pour les plus jeunes, âgés de 12 et 13 ans.

Souffrant le biathlète français Quentin Fillon Maillet a décidé d’écourter son séjour à Nove Mesto, en République Tchèque. Quentin n’a donc pas pris le départ de la poursuite hommes qui s’est élancé en début d’après-midi. Suite à sa contreperformance, jeudi, le Jurassien savait qu’il ne pouvait plus conserver le gros globe de cristal qu’il avait brillamment remporté en 2022.

La gendarmerie du Jura lance un appel à témoins après la disparition d’un homme de 43 ans qui n’a plus donné signe de vie depuis ce mardi 28 février. Il est parti de Poligny dans une direction inconnue. Il circule dans un véhicule de marque Opel Zafira, de couleur gris clair, immatriculé GL-060-EQ. Il mesure 1.72 M, est de corpulence normale, a les cheveux courts et bruns, les yeux marrons et une tache de naissance sur le front. Si vous disposez d’informations pouvant faire avancer les recherches, n’hésitez pas à contacter le Centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie du Jura en composant le 17 (24h/24 – 7j/7)

Ce lundi, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus dans l’après-midi pour un feu de salon dans une habitation à Nancuise dans le Jura. Une personne ayant inhalé des fumées a été transportée sur l’hôpital de Lons en urgence absolue. Huit engins et 25 sapeurs-pompiers se sont déplacés sur les lieux.

L’académie de Besançon annonce ce jeudi 23 février, le décès d’un petit garçon de 9 ans scolarisé à Chamblay dans le Jura. L’enfant est mort après s'être étouffé en mangeant une crêpe lors du carnaval de l’école.

C’est un terrible accident qui s'est produit ce mardi 21 février dans cette petite école du Jura. Ã€ l’occasion d’un après-midi festif pour Carnaval, l'enfant de 9 ans a fait une fausse route en mangeant une crêpe. Il a été héliporté vers le CHU de Besançon dans un état grave, avec son pronostic vital engagé. Dans un communiqué publié ce matin, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique et de l’académie de Besançon, Fabien Ben, inspecteur d'académie, directeur académique des services de l'Éducation nationale du Jura, et Maud Locatelli, directrice du groupe scolaire de Chamblay, ont fait état de leur profonde tristesse en annonçant le décès de cet élève de CM1. Un accompagnement psychologique a été mis en place pour les élèves et les personnels.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce mercredi à Commenailles pour un incendie. Ils ont procédé à l’extinction d’un bâtiment de 400 m² à usage d’habitation et de stockage au moyen de 3 lances. Aucune victime n’est à déplorer, et aucun relogement n’est prévu. Cette opération a mobilisé 8 véhicules et 24 sapeurs-pompiers.