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 Le 28 novembre, un homme de 35 ans comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Besançon pour une série de délits commis le 15 octobre dernier et constaté sur le parking Chamars à Besançon.

Ce jour-là, suite à un accident matériel avec délit de fuite, une patrouille de police retrouvait le véhicule en cause, occupé par un individu manifestement sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants. La fouille du véhicule révélait la présence de deux armes de poing,  ainsi que deux flacons de méthadone, des pochons vides, une balance et plusieurs cannettes de bière.

Interpellé et placé en garde à vue, le mis en cause reconnaissait la conduite sous emprise, le délit de fuite, et la possession des armes qu’il comptait revendre. Il circulait malgré l’annulation de son permis de conduire. Sa garde à vue s’est achevée le 16 octobre, date à laquelle il a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon. Le jugement est fixé au 28 novembre prochain.

Cyberattaque : le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté contraint de couper son système informatique

Publié le dimanche 19 octobre 2025

Dans la nuit du 18 au 19 octobre, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté a été la cible d’une cyberattaque de type « cryptolocker », entraînant le chiffrement d’une partie de ses données informatiques. Face à la menace, la direction a immédiatement ordonné la mise à l’arrêt complète du système afin d’éviter toute propagation.

 Mobilisation technique et institutionnelle

Dès la détection de l’incident, les équipes techniques et administratives ont été mobilisées en lien avec l’Agence du Numérique en Santé (ANS), l’Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté et l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). L’objectif : évaluer l’ampleur de l’attaque, sécuriser les infrastructures et restaurer les services dans les meilleurs délais.

Continuité des soins assurée

Malgré cette situation exceptionnelle, la direction assure que la continuité et la sécurité des soins sont maintenues. Les professionnels de santé appliquent les procédures spécifiques prévues en cas de défaillance numérique, garantissant la prise en charge des patients.

Consignes à la population

Afin de ne pas entraver les dispositifs en place, l’établissement appelle à ne pas saturer les lignes téléphoniques, notamment celles des urgences. Pour les situations médicales non urgentes, il est recommandé de contacter la Maison Médicale de Garde. En cas d’urgence vitale, le 15 (SAMU) reste la référence. Les patients ayant une consultation, un prélèvement ou une hospitalisation programmés dans les prochains jours sont invités à appeler le numéro gratuit mis en place : 0 805 090 125.

Enquête en cours

Une plainte a été déposée auprès des autorités compétentes. Une enquête est en cours pour identifier les auteurs de l’attaque et déterminer les circonstances précises de l’intrusion.

Samedi,  vers 17h15, les sapeurs-pompiers sont intervenus rue André Roz à Doubs pour un feu de compacteur à carton dans la réserve du magasin Gifi. Le sinistre, circonscrit sur 400 m², a nécessité une lance à incendie. Les 250 clients présents dans les enseignes Gifi et Décathlon ont été évacués. Une opération de  désenfumage du bâtiment de 2000 m² a également été menée par les secours.

Ce samedi, en fin d’après-midi, un incendie s’est déclaré dans un compacteur à carton à Doubs, à la zone commerciale des Sauges, au préjudice du magasin GIFI. Les sapeurs-pompiers signalent que l’extinction est en cours.

Un incendie est en cours à Doubs, au niveau de la zone commerciale des Sauges. Le feu a pris au sein du magasin GIFI. Nous avons très peu d’information pour le moment.

Après plusieurs mois d’enquête, les services de la Police aux frontières (PAF) ont mis au jour une vaste organisation de travail dissimulé impliquant des livreurs à vélo opérant pour les plateformes Uber Eats et Deliveroo. Le 14 octobre 2025, huit personnes de nationalité bangladaise ont été interpellées à Besançon dans le cadre d’une opération coordonnée par le détachement OLTIM du service interdépartemental de la police aux frontières du Doubs (CIPAF).

Une enquête née de simples contrôles

Tout commence en janvier 2025, lorsqu’un contrôle de livreurs est organisé sous l’autorité du vice-procureur de la République de Besançon. Les policiers constatent alors plusieurs incohérences entre l’identité affichée sur les applications et celle des livreurs interceptés. « Nous avions des doutes sur les titulaires des comptes, ce qui nous a conduits à approfondir nos investigations », explique le commandant divisionnaire Patrick Le barre, chef du CIPAF. Un second contrôle, effectué quelques mois plus tard, confirme les soupçons. L’enquête s’oriente alors vers la sous-location de comptes de livraison, un phénomène déjà observé ailleurs en France, mais ici orchestré selon un modèle particulièrement structuré.

L'interview de la rédaction : le commandant divisionnaire Patrick Le barre, chef du CIPAF

Une organisation bien rodée

Les investigations du service OLTIM révèlent l’existence d’un réseau communautaire bangladais basé à Besançon. Certains membres, en situation régulière, ouvraient des comptes Uber Eats ou Deliveroo grâce à leurs papiers en règle, puis les sous-louaient à d’autres ressortissants bangladais sans titre de séjour, contre une rémunération. Le détenteur officiel du compte prélevait environ 30 % des revenus générés, laissant 70 % au livreur effectif. Le chiffre d’affaires dissimulé est estimé à plus de 75 000 euros.

L'interview de la rédaction : le commandant divisionnaire Patrick Le barre, chef du CIPAF

Des perquisitions fructueuses

Le 14 octobre dernier, les enquêteurs ont mené des perquisitions simultanées dans cinq domiciles bisontins. Huit individus ont été interpellés. Les policiers ont saisi 37 000 € en espèces, dont 23 000 € découverts chez le propriétaire d’un local commercial du centre-ville, que la communauté projetait de transformer en restaurant bangladais. « Chacun devait participer financièrement au projet, en vue d’obtenir un emploi dans ce futur établissement », précise le commandant Le barre.

Des suites judiciaires et administratives

Tous les mis en cause sont de nationalité bangladaise. Certains disposent d’un titre de séjour et d’un emploi régulier, tandis que d’autres sont en situation irrégulière. Leurs situations administratives ont été transmises à la préfecture du Doubs pour examen et éventuelles mesures d’éloignement. Sur le plan pénal, les principaux protagonistes devraient être jugés dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), une procédure de « plaider-coupable » simplifiée.

Cet après-midi, vers 16h30, un accident impliquant deux véhicules s’est produit sur la route départementale 461, entre Valdahon et Morteau, à hauteur de Flangebouche. Un blessé léger devait être pris en charge par les secours. Cette collision a engendré une circulation sur une seule voie.

Un ouvrier de 22 ans a été grièvement blessé ce vendredi matin après une chute d’environ six mètres sur un chantier situé rue Louis-Pergaud, au Haras national de Besançon. Les sapeurs-pompiers du Doubs, appuyés par le SMUR, sont intervenus rapidement pour médicaliser la victime sur place. L’homme a ensuite été évacué vers le CHU Minjoz. Son pronostic vital n’est pas engagé.

Une enquête d’envergure internationale a permis de lever le voile sur une série de vols de chevaux comtois qui avaient profondément ému les Francs-Comtois au printemps dernier. Sept personnes ont été interpellées cette semaine, dont cinq en Roumanie, à l’issue d’une opération coordonnée entre les autorités françaises et leurs homologues européens. Quatre chevaux ont été retrouvés vivants. Trois appartenaient à un éleveur d’Etalans.

Des faits qui avaient choqué les éleveurs

Tout avait commencé en mai 2025, lorsque des agriculteurs du Doubs, du Territoire de Belfort et de Haute-Savoie avaient constaté la disparition soudaine de leurs chevaux de trait, souvent en pleine nuit. Les voleurs, agissant avec méthode, reculaient leurs camions dans les prés isolés avant de charger les animaux. « Pour certains propriétaires, c’était comme si on leur avait volé leurs enfants », confie Cédric Logelin, procureur de la république de Besançon.

L'interview de la rédaction : Cédric Logelin, procureur de la république de Besançon

 

Une enquête minutieuse et une coopération exemplaire

Sous la direction du parquet de Besançon, la gendarmerie a rapidement mis en place un dispositif d’enquête renforcé. L’exploitation des vidéoprotections communales, les signalements citoyens et la traque d’un véhicule suspect ont permis de reconstituer le parcours des auteurs présumés. Les indices ont conduit les enquêteurs à remonter jusqu’à un groupe organisé opérant depuis la Roumanie. Grâce à une décision d’enquête européenne (DEE), des perquisitions et auditions ont pu être menées à l’étranger. « Ce n’est pas parce qu’un suspect franchit une frontière que l’enquête s’arrête. Au contraire, la coopération judiciaire fonctionne aujourd’hui de manière fluide et efficace », a souligné M. Logelin

Une opération coordonnée avec les autorités étrangères 

Cette semaine, une vaste opération simultanée a été déclenchée. En Roumanie, près de 100 policiers et gendarmes ont été mobilisés sur sept sites différents. Trois personnes soupçonnées d’être les auteurs principaux et deux receleurs présumés ont été arrêtés. En parallèle, deux complices présumés ont été interpellés en Franche-Comté, soupçonnés d’avoir fourni véhicules et repérages. Des enquêteurs français ont été dépêchés en Roumanie pour assister leurs homologues, tandis que deux enquêteurs roumains étaient présents à Besançon.

L'interview de la rédaction : la colonel Elodie Montet, commandant du groupement de gendarmerie du Doubs

Des chevaux retrouvés sains et saufs

Bonne nouvelle pour les victimes : quatre chevaux ont été retrouvés en Roumanie, en bonne santé. Trois appartiennent au propriétaire d’Etalans et un à celui de Viry. Un cinquième animal sans puce est en cours d’identification. Les autorités judiciaires travaillent désormais à leur rapatriement en France, en lien avec le parquet général de Roumanie et la magistrate de liaison française basée à Bucarest.

Des poursuites pour vol en bande organisée

Les suspects, pour la plupart de nationalité roumaine, sont poursuivis pour vol en bande organisée, un crime passible de 15 ans de réclusion. Le parquet de Besançon poursuit les investigations et pourrait, à terme, organiser un procès en France. « Cette affaire démontre qu’une coopération policière et judiciaire efficace peut franchir les frontières et aboutir à des résultats très concrets », a salué la colonel Elodie Montet, commandant du groupement de gendarmerie du Doubs.

L’enquête se poursuit pour tenter de retrouver les cinq chevaux encore portés disparus.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus cette nuit, vers 4h,  pour un incendie de véhicules sur un parking situé au 9 chemin du Barlot, à proximité immédiate du groupe scolaire Edouard Herriot. Quatre voitures ont été touchées par les flammes, maîtrisées à l’aide d’une lance à eau dopée.