Deux mineurs, âgés de 15 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans un braquage, survenu le 21 janvier, vers 16h30, rue des Cras, à Besançon, au préjudice du supermarché Vival. Cagoulés et armés d’une arme de poing et d’une bombe lacrymogène, ils se sont emparés de 140 euros en numéraire, avant de prendre la fuite.
Ils ont été interpellés, plus loin, rue Berlioz. Lors de la palpation de sécurité, il a été retrouvé une arme de poing, sans cartouche, sur l’un des individus, et une bombe lacrymogène sur l’autre. La somme dérobée se trouvait dans une sacoche. Les deux jeunes malfrats présumés ont été placés en garde à vue.
Ce matin, une battue était organisée sur le secteur de Reugney, dans le Haut-Doubs. A 8h, 70 personnes, gendarmes et civils, étaient mobilisées pour tenter de retrouver un homme de 42 ans, qui n’avait plus donné signe de vie depuis mercredi après-midi. Ce dernier a laissé un message à sa famille. Un hélicoptère et des chiens ont été mobilisés dès hier. En fin de matinée, on apprenait que le quadragénaire avait été retrouvé sans vie dans un bois.
Une battue est en cours sur le secteur de Reugney, dans le Haut-Doubs. Depuis ce matin, à 8h, 70 personnes, gendarmes et civils, sont mobilisées pour tenter de retrouver un homme de 42 ans, qui n’a plus donné signe de vie depuis mercredi après-midi. Ce dernier a laissé un message à sa famille. Un hélicoptère et des chiens ont été mobilisés dès hier. Mais les recherches sont restées vaines. Les loges et cabanes de chasseurs font l’objet de toutes les attentions.
Un homme a été renversé par une voiture hier soir, vers 18h30, au Russey. La victime, âgée d’une soixantaine d’années, est grièvement blessée. Elle a été prise en charge par les secours.
A Vesoul, l’homme de 63 ans, soupçonné d’être impliqué dans une affaire de violences sexuelles sur des enfants de 8 et 9 ans, a été placé en détention provisoire. Il a été mis en examen pour viol et tentative de viol sur mineurs de moins de 15 ans. Une enquête est en cours pour déterminer s’il y a d’autres victimes potentielles.
Les faits remontent au 18 janvier. Le sexagénaire a abordé les deux enfants et les a invités à le suivre dans son appartement, leur promettant de l'argent. Avec autorité, il a demandé à ses deux petites victimes de se déshabiller. Les deux enfants sont parvenus à prendre la fuite. Cependant, Ils n’ont pas réussi à reprendre leurs vêtements. L’un d’eux était torse-nu, l’autre complètement nu. Ils ont confié aux enquêteurs avoir été victimes de violences sexuelles. Le mineur de 8 ans a ajouté qu’il avait subi des caresses et un début de fellation.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux;, Procureur de la République de Besançon
Un homme défavorablement connu de la justice
L’auteur présumé des faits a été interpellé, le même jour, en fin d’après-midi. Il vivait dans un appartement insalubre. Spontanément, il a expliqué aux policiers qu’il ne s’agissait pas d’un viol, mais d’une agression sexuelle. Il a évoqué « un acte de vengeance envers la société ». Cet individu n’est pas un inconnu de la justice. Il a été condamné, en 2008, pour viol et agression sexuelle sur mineur.
Un accident s’est produit ce matin, vers 9h45, sur la commune de Vaucluse. Un poids-lourd a glissé sur le verglas et s’est couché sur le côté, avant de percuter une maison. Le conducteur de 25 ans, originaire de Lituanie, légèrement blessé, a été transporté sur l’hôpital Nord Franche-Comté. Une équipe bâtimentaire s’est rendue sur place pour évaluer les fissures constatées sur l’habitation. Celle-ci reste inhabitable jusqu’à l’expertise de l’assurance. Une légère fuite d’Adblue a été traitée par les secours lors de la levée du camion.
Cet après-midi, vers 15h, les sapeurs-pompiers sont intervenus rue des Saint-Martins à Besançon pour un feu dans un appartement, situé au 2è étage du foyer d’hébergement ADOMA. Le sinistre a rapidement été éteint au moyen d’une lance. Trois personnes seront relogées par l’organisme. ERDF, GRDF et la police nationale se sont également rendus sur place.
Ce mercredi matin, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a fait le point sur les six affaires de tirs, à l’arme de guerre, survenus depuis le 11 janvier à Besançon et Audincourt. La même arme a été utilisée. Rappelons que les tirs ont touché plusieurs commerces. Certaines enseignes sont détenues par des personnes déjà condamnées pour trafic de stupéfiants. D’autres sont en relation d’affaires avec des personnes ayant été condamnées pour ces mêmes faits.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la Réoublique de Besançon
Plusieurs hypothèses possibles
Comme l’a rappelé Etienne Manteaux, les services d’enquête sont pleinement mobilisés. Il est possible que cette violence ait un lien avec l’interpellation de Sahbi El Asraoui au Maroc. Mais d’autres affaires criminelles pourraient également les expliquer. L’enquête judiciaire en cours apportera toutes les informations nécessaires. Pour l’heure aucune interpellation n’a été effectuée.
Six séries de tirs
Les premiers tirs ont eu lieu, le 11 janvier, en direction d’un bar à chicha à Avanne, dans lequel se trouvaient des clients, qui ont dû se coucher pour se protéger. L’envie de tuer semble clairement avoir été exprimée. Le 15 janvier, un barbier a été ciblé rue Rivotte à Besançon. Puis le 18 janvier, toujours dans la cité comtoise, avenue Léo Lagrange et quartier des Montboucons, un restaurant et le garage Auto-Moto 25 ont été visés. Le même jour, quelques heures plus tard, des faits identiques ont été enregistrés en direction de deux autres commerces à Audincourt : un bar à chicha et une enseigne de restauration rapide. Pour l’heure, aucun lien ne peut être fait avec les précédentes affaires, mais, le 21 janvier, dans la cave d’un immeuble, rue du Piémont, de la poudre explosive a été découverte à Planoise.
Un grave accident de la route s’est produit mardi, vers 18h, à Mignovillard. Une seule voiture est en cause. On déplore deux blessés graves, qui ont été pris en charge. 13 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
Dans un communiqué de presse, le député doubiste Modem Laurent Croizier apporte son total soutien au professeur du pays de Montbéliard, menacé de mort par une élève pour avoir présenté des caricatures du journal Charlie Hebdo. « L’État a le devoir absolu d’être aux côtés des enseignants de notre pays et de ne rien laisser passer » écrit le parlementaire. Et de poursuivre : « La liberté d’expression et la laïcité ne sont pas négociables ».