C’est un nouveau challenge qui est devenu réalité. A compter de ce samedi 5 novembre, le projet de David Sauvan et Kelly De Freitas s’est installé dans le paysage économique franc-comtois. Après quatorze ans sous la bannière d’une franchise, les deux dirigeants ont décidé de voler de leurs propres ailes. C’est ainsi que, dans la continuité de ce qu’ils maîtrisaient auparavant, ils viennent de lancer « Sensace », leur propre agence d’emploi intérimaire.
Les deux entrepreneurs ont eu envie de franchir le pas. L’idée est d’ancrer fortement cette nouvelle marque dans le tissu local. Un attachement et une nouvelle dynamique qu’ils déclinent sous différentes formes. Tout d’abord, en mettant leur connaissance du métier et de leur territoire au service de leurs clients et collaborateurs. Ici, le management est différent. Le recrutement privilégie les savoir-être et savoir-faire au Curriculum Vitae. Trouver la meilleure personne pour le poste en jeu. Une approche nécessaire pour éviter les déconvenues, les déceptions, les pertes de temps et trouver la collaboration qui matchera.
De nouvelles agences en Franche-Comté
Ce nouveau contexte va également permettre à la structure d’intensifier ses collaborations avec les entreprises locales. Plusieurs partenariats sont et seront tissés. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la société prévoit également de se développer sur des territoires nouveaux. Installée actuellement à Ornans, Saint-Vit et Besançon, elle ambitionne de créer de nouvelles agences dans le Jura et en Haute-Saône.
L'interview de la rédaction / David Sauvan
C’est un sujet qui suscite la polémique. La décision du Conseil d’état de rendre obligatoire le contrôle technique des deux roues ne passe pas. D’autant plus que le gouvernement avait annulé cette obligation, émanant de l’Europe, dernièrement. Les motards refusent cette mesure. Ils sont d’ailleurs prêts à le faire savoir dans la rue.
Selon eux, le contrôle technique prévu est inutile. Chiffre à l’appui, ils expliquent que le nombre d’accidents, liés à une défaillance technique d’une moto, est estimé à 0,3%. Ils mettent en parallèle, les accidents survenus en raison de la vétusté des infrastructures routières, qui sont estimés à environ 3%.
« Le lobbying des contrôles techniques »
Les motards du Doubs ne veulent pas entendre parler de cette visite dont le coût est estimé entre 40 et 60 euros. Selon l’association des Motards en Colère du Doubs, les arguments sécuritaires sont inexistants, seul l’aspect financier prévaut. « On sait très bien que cette décision a été prise par l’Europe à la suite du lobbying des contrôles techniques » explique Florian Monnin, trésorier et chargé de communication de l’association des Motards en Colère du Doubs. Concernant l’aspect environnemental, il est rappelé que l’état français avait prévu des mesures compensatoires, à la place du contrôle technique. Ces dernières sont contestées par le Conseil d’Etat. « La prime à la conversation envisagée répondait à cette problématique » selon le collectif.
Les motards espèrent que cette situation évoluera. Si ce n’est pas le cas, ils ont d’ores et déjà prévu de manifester leur opposition auprès des intéressés.
L'interview de la rédaction / Florian Monnin, trésorier et chargé de communication à l'association des Motards en Colère du Doubs.
Alors que certaines entreprises optent pour le chômage partiel pour faire face à l’augmentation des coûts liés à l’énergie et que d’autres portent un regard méfiant sur ce que sera 2023, la rédaction de Plein Air a échangé avec Denis Gérome, le président de la fédération Commerce Grand Pontarlier sur la situation du commerce pontissalien.
Pour M. Gérome, ce mois et demi qui arrive, et précède les fêtes de fin d’année, est déterminant. Cette période qui représente environ 40% du chiffre d’affaires d’une année est déterminante. Il faut donc encore sauver 2022. Rien n’est gagné. A peine remis des effets de la pandémie, les commerces locaux ont dû gérer une situation économique instable, qui s’est traduite par une augmentation du coût des matières premières, une inflation record et la pénurie d’essence. Grâce à un été et une rentrée « corrects », les professionnels de la vente ont retrouvé le sourire, que le mois d’octobre est venu ternir.
Novembre et décembre
Pour Denis Gérome, le compte à rebourre à commencer. Le commerce local devra se montrer séduisant et convaincant pour réussir ce Noël 2022. La manière de consommer de la clientèle à évoluer ces derniers temps. L’achat coup de cœur a laissé place à des dépenses plus ciblées, privilégiant les offres promotionnelles et les bonnes affaires. « Il faut que l’on soit bon pour faire venir les clients dans nos magasins. » explique Denis Gerome. Il va falloir communiquer, se montrer attrayant et s’adapter aux nouveaux modes de consommation. Conscient de cette situation et de l’importance de conforter le pouvoir d’achat des consommateurs, la fédération Commerce Grand Pontarlier et la Communauté de Communes devraient être au rendez-vous en relançant l’opération commerciale « Odoo day », qui avait connu un énorme succès ces dernières années.
Et 2023 ?
C’est la grande interrogation du moment. Certes, les regards se portent sur cette fin d’année 2022, mais l’année 2023 est également dans le viseur. Sans vouloir entrer dans une sinistrose, qui ne ferait qu’accroître les difficultés, les professionnels s’interrogent également sur l’avenir. Beaucoup craignent 2023. Le coût de la vie et l’augmentation des charges laissent penser que la crise est loin d’être terminée. Le commerce local espère ne pas trop y laisser de plumes. « 2023 risque d’être une année très difficile pour tout le monde. Si cette fin d’année se passe bien, on pourra être un plus serein pour démarrer 2023 » explique M. Gérome. Pour cela on compte sur de bonnes conditions climatiques et une prise en compte des difficultés du moment, avec notamment l’application du bouclier tarifaire pour alléger les charges des commerçants et de toutes les entreprises de l’Hexagone. Affaire à suivre.
L'interview de la rédaction . Denis Gérome
En raison de l'amélioration de la situation dans le circuit de distribution et d'approvisionnement en carburants, la préfecture du Doubs informe de la levée du dispositif de files dédiées aux véhicules prioritaires. Par ailleurs, l'arrêté "anti-jerrican" prend fin à compter de ce soir minuit et n'est pas reconduit.
Dans un communiqué de presse, le groupe d’opposition de gauche au Conseil Départemental du Doubs a réagi au dernier conseil qui s’est tenu ce lundi à Besançon. Il pointe « une majorité qui n’est pas à la hauteur des enjeux ». Parmi les arguments apportés : la gestion de l’affaire de l’ADAT, avec l’interpellation de l’ancien directeur, une dotation de fonctionnement 2023 insuffisante pour les collèges, compte tenu de la hausse des coûts de l’énergie, le manque de financement pour la transition écologique et les 1,7 millions d’euros octroyés à la Saline d’Arc-et-Senans.
Selon la préfecture du Doubs, « les tensions d’approvisionnement dans les stations-services du département du Doubs semblent moins fortes. « Moins d’une station sur deux est impactée par ces difficultés sur le territoire alors qu’elles représentaient 6 stations sur 10 il y a encore quelques jours » explique le communiqué préfectoral.
Concernant la difficile gestion de l’approvisionnement en essence, le Préfet du Doubs a décidé de faire évoluer une nouvelle fois encore, la liste des stations-services concernées par le dispositif d’accès facilité aux véhicules prioritaires. Deux nouveaux sites sont concernés dans le Haut-Doubs : l’Intermarché de Maîche et l’I.S.E à Morteau, toute la journée, pour les collecteurs de lait et les véhicules transportant de l’alimentation animale.
Afin d’assurer l’approvisionnement des véhicules prioritaires, le préfet du Doubs a pris une nouvelle décision. Ainsi, tous les jours de la semaine, de 14h à 16h, la station Carrefour express à Vercel-Villedieu-le-Camp dispose d’une file réservée aux collecteurs de lait et aux véhicules transportant de l’alimentation animale. Elle s’ajoute à la station-service Netto de Valdahon qui s’organise ainsi également. La préfecture précise que les vétérinaires ont été inclus à la liste des professions prioritaires.
Une grande journée de mobilisation pour les salaires et les contre les réquisitions se déroulera ce mardi 18 octobre. En Franche-Comté, plusieurs rassemblements sont prévus. Les manifestants se donnent rendez-vous : à 10h30, place Pasteur à Besançon et à 17h, devant les préfectures de Dole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude.
A l’éducation nationale, les enseignants ont prévu de se rassembler, ce mardi, à 10h, en assemblée générale devant chaque lycée professionnel. A 15h, ils participeront à un rassemblement académique sur la place du 8 septembre à Besançon.
Ce jeudi, dans le cadre du dispositif mis en place pour faciliter l’approvisionnement en carburants des véhicules prioritaires, le Préfet du Doubs a décidé de mobiliser deux nouvelles stations-services. Il s’agit de la Station Avia – Moulin Maugain à Pontarlier, dont une file est réservée aux véhicules prioritaires et la station Netto à Valdahon, dont une file spécifique est réservée aux collecteurs de lait.
Rappelons que cette organisation est assurée tous les jours de 14h à 16h. Six sites étaient déjà concernés dans le Doubs : trois pour l'arrondissement de Besançon, deux pour celui de Montbéliard et un pour Pontarlier, aux Hôpitaux-Neufs.