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Concernant l’épidémie de Covid-19. Selon les chiffres communiqués par le Rectorat de Besançon,  arrêtés jeudi en début d’après-midi, une structure scolaire a fermé ses portes dans l’académie. 70 classes suivent les cours à distance. 

213 élèves et 9 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.  L’administration explique que chaque établissement scolaire « aura proposé d'ici la fin du mois de septembre une offre de vaccination aux élèves dans le cadre scolaire Â». Dans les écoles, les campagnes de tests salivaires ont repris depuis cette semaine.

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À compter du 1er octobre, le vaccinodrome de Besançon-Micropolis  sera ouvert trois jours et demi par semaine au lieu de sept actuellement.  Ce nouveau fonctionnement se fera progressivement sur les trois semaines à venir. Les horaires resteront les mêmes : 9h – 18h30. A noter que les personnes sans rendez-vous peuvent être reçues pour se faire vacciner.

L’obligation vaccinale pour les soignants et le personnel de santé au contact de patients fragiles (pompiers, ambulanciers, aides à domicile) est entré définitivement en vigueur ce mercredi 15 septembre. Pour dénoncer cette situation, un rassemblement s’est tenu  Ã  13h sur le parvis de l’hôpital Jean Minjoz à Besançon. 600 personnes selon les syndicats, 300 selon la police se sont rassemblées à Besançon pour dénoncer cette mesure.

Dans un communiqué de presse, le CHU de Besançon indique que plus de 90% du personnel ont transmis leur justificatif vaccinal à ce jour. Rappelons que le site bisontin compte 7200 professionnels. On écoute Laurence Mathioly de Sud Santé au micro de la rédaction.

L'interview de la rédaction :

Dans le Jura. L’union départementale CGT annonce qu’elle a déposé un préavis de grève courant du 14 septembre au 15 novembre. Il est porté par des agents du public et du privé. Les effets du pass sanitaire et les répercussions sur l'emploi inhérentes à sa mise en place sont à l’origine de cette action.

Depuis ce lundi, le passe sanitaire est étendu en Suisse. Désormais, il est requis pour entrer au restaurant ou dans un bar, mais également dans un cinéma, un musée et assister à une épreuve sportive en intérieur.

Cette décision a été prise par nos voisins face à la situation critique dans les hôpitaux et l’occupation des lits en soins intensifs. Cette mesure concerne les personnes de plus de 16 ans. Elle est en vigueur jusqu’au 24 janvier prochain. Concernant l’entrée sur le sol suisse de personnes non immunisées et non vaccinées, le Conseil fédéral se prononcera  le 17 septembre.

Un millier de personnes se sont rassemblées cet après-midi sur la place de la Révolution à Besançon pour dénoncer l’extension du pass sanitaire dans le pays. Une nouvelle mobilisation est annoncée ce mercredi avec l’obligation vaccinale pour les soignants, qui devront être en mesure de présenter la preuve d’au moins une injection de vaccin contre le covid-19 s’ils veulent continuer d’exercer. Un rassemblement se tiendra à cette occasion devant l’hôpital Minjoz à Besançon.

manif anti pass septembre 2

Rappelons également que 15 jours plus tard, le 30 septembre, les ados âgés de 12 ans et 2 mois devront également posséder un passe sanitaire ou un test négatif s’ils veulent avoir accès à certains lieux publics comme les cinémas, les restaurants ou prendre le train et participer à des activités extrascolaires  

manif anti pass septembre 4

Une bonne nouvelle. La circulation du virus continue de diminuer en Bourgogne-Franche-Comté. 180 personnes sont actuellement hospitalisées dans la région, dont plus de 40 en soins critiques. A ce jour, encore plus de 25% des habitants ne sont pas vaccinés contre la COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté.

Les jeunes de 12 à 17 ans en particulier, sont incités à franchir le pas sans attendre la mise en œuvre du passe sanitaire à compter du 30 septembre. Rappelons que des séances de vaccination sont d’ores et déjà organisées dans les lycées et collèges, en lien avec l’Education nationale. Concernant la 3è dose, depuis le 1er septembre, 1500 injections sont réalisées chaque jour. Plus de 10.000 injections sont réalisées à ce jour.

Suite à un cas de covid-19 dans une classe de Vaux-et-Chantegrue, dans le Haut-Doubs, les autorités ont décidé de procéder à la fermeture, durant une semaine, de cette classe de CM1/CM2. Cette mesure fait suite au protocole mis en place par le gouvernement pour éviter la propagation du virus.  Rappelons que, dans le 1er degré, la présence d’un seul cas de covid, engendre automatiquement la fermeture de la classe durant sept jours.  Cette décision inquiète certaines familles, qui doivent désormais organiser la prise en charge de leurs enfants. Pas facile de se rendre disponible en journée lorsque l’on doit assurer sa vie professionnelle également.

Continuité pédagogique

Eloignés de l’école, les enfants suivront la classe à distance. Selon le parent que nous avons pu joindre, cette organisation est d’ores et déjà mise en place. Dès qu’elle a eu connaissance de cette situation, l’ARS a pris contact avec les familles et des tests ont été réalisés. Beaucoup craignent que ces situations se multiplient Le Rectorat devrait communiquer dans les prochains jours sur la situation épidémique dans les établissements scolaires de l’académie de Besançon.  

L'interview de la rédaction : Un parent d'élève

Le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) invite les étudiants à se faire vacciner. Il leur donne rendez-vous les 9 et 10 septembre prochains dans ses locaux (45 C avenue de l’Observatoire). Pour obtenir un rendez-vous, il suffit de composer le 03.81.66.61.30

Depuis ce lundi, la vaccination a débuté dans les établissements scolaires du département du Doubs. Cette offre s’adresse à tous les élève de 12 à 18 ans. Les 12-15 ans ont besoin de l’accord de l’un de leurs parents pour se faire vacciner contre la Covid-19.

Ainsi, en lien avec l’Agence Régionale de Santé, plusieurs collèges et lycées accueillent des équipes mobiles, qui procèdent à des premières ou secondes injections, dans un local aménagé au sein de l’établissement ou dans un camion équipé. Ce lundi, des interventions sont menés au lycée Nelson Mandela d’Audincourt et aux collèges Lumière de Besançon et Malraux de Pontarlier. Demain, une intervention est programmée au collège Paul Langevin à Etupes.