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La Ville d’Arbois fait savoir que ce vendredi 30 juillet, de 8h30 à 12h, sur le Champs de Mars, à l’occasion du marché hebdomadaire, une séance de dépistage de la Covid-19 sera organisée. Cette action, menée en lien avec l’ARS, voit le jour suite à l’apparition de quelques cas positifs sur le territoire. L’objectif étant bien entendu de lutter contre l’extension du variant delta sur le territoire jurassien.

Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, ce matin, Jean-Michel Blanquer a annoncé qu’au collège et au lycée, seuls les élèves non vaccinés auront cours à distance s’il y a un cas de covid-19 dans une classe. En primaire, le ministre de l’Education nationale a précisé que la classe sera fermée lorsqu’il y aura un cas.

Par ailleurs, Mr Blanquer a précisé qu’à partir de la rentrée, il y aura « un centre de vaccination par établissement ». Les élèves devront présenter une autorisation parentale, sur la base d'un document distribué par le chef d'établissement.

 

Dans un communiqué de presse, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté indique que cette semaine, 25.000 doses supplémentaires de vaccin Pfizer ont été allouées ces derniers jours.

20 000 aux centres de vaccination de la région pour ouvrir des rendez-vous supplémentaires ou intensifier des dispositifs de vaccination sans rendez-vous, venant s’ajouter aux 140 000 injections d’ores et déjà programmées dans ces centres et 5 000 aux professionnels de santé de ville (pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes), venant s’ajouter aux doses de vaccin que ces professionnels commandent chaque semaine sur la plateforme nationale de commande qui leur est dédiée.

La Préfecture  fait savoir que le département du Doubs va bénéficier de nouvelles doses de vaccin. Ainsi, face à la forte demande, le département va se voir doter de 6.800 doses par l’ARS pour maintenir le rythme de vaccination dans les différents centres de vaccination du Doubs.

Dans ces conditions, de nouveaux créneaux sont disponibles pour la semaine du 26 juillet au 1er août. Les rendez-vous sont à prendre sur Doctolib ou à défaut par téléphone au 03.63.42.10.13.

Au 22 juillet 2021, dans le Doubs, 57,8 % des personnes de douze ans et plus ont déjà reçu au moins une dose (61 % au niveau national) et 48,7 % sont complètement vaccinés (50,5 % au niveau national).

Il y a quelques jours, le 25 juillet dernier, les Sénateurs ont adopté à leur tour le projet de loi sur l’extension du pass sanitaire. Cependant ces derniers ont changé le texte initial. Ils ont notamment supprimé la nécessité du pass sanitaire pour les moins de 18 ans, souhaité que l’assurance maladie contrôle en premier lieu l’isolement obligatoire pour les contaminés ou encore qu’il n’y ai pas de licenciement pour celles et ceux qui ne respecteraient pas l’obligation vaccinale. Rencontre avec le sénateur du Doubs Jean-François Longeot (UDI)

Il semblerait que les débats aient été engagés. Pouvez-vous nous confirmer ce fait ?

Débat engagé, mais aussi débat passionné. On voulait absolument modifier ce texte sorti à la fois du conseil des ministres et de l’Assemblée Nationale. On voulait essayer de trouver les meilleures solutions, ou en tout cas les moins mauvaises, pour essayer de régler ce problème qui est compliqué. C’est un sujet délicat. Ces débats ont duré, mais ils étaient nécessaires parce qu’il fallait entendre tous les avis sur le sujet. Il fallait que l’on puisse se faire une opinion. J’ai pu déjà me faire une opinion lorsque j’ai contracté le virus. Je ne sais pas si le vaccin est bon ou pas, mais ce que je sais c’est que les conséquences de la Covid sont assez difficiles. Je l’ai eue au mois d’octobre et je ressens encore de la fatigue. Je pense que nous sommes devant une pandémie qui est grave. Il faut que l’on essaie de tout mettre de notre côté pour essayer de l’endiguer. Je ne vois pas d’autres solutions que celle du vaccin.

Jugez-vous que le texte qui vous a été présenté était trop dur. Il était important d’arrondir les angles ?

Oui. Il fallait arrondir les angles. Par exemple, quelqu’un qui n’était pas vacciné allait se faire licencier. Ce n’était pas normal. C’est la raison pour laquelle, le Sénat est parvenu à imposer plusieurs allègements. Nous avons pu adopter une position d’extrême vigilance. C’est un texte qui est plus respectueux des libertés publiques.

Comprenez-vous ce débat très animé qui se déroule actuellement dans la rue ?

Je comprends, mais je ne le partage pas. Le droit de manifester, de s’exprimer est inscrit et je suis d’accord pour que l’on puisse exprimer des opinions diverses. En revanche, je ne suis pas d’accord lorsque l’on attaque en disant que nous ne sommes plus dans un pays de liberté, que l’on vit sous le régime de Vichy, … . Ce n’est pas tolérable dans un pays comme le nôtre. D’ailleurs, si on peut le dire, c’est justement parce que l’on a des libertés. Par ailleurs, on ne peut pas constamment s’opposer, répéter « je suis contre », sans faire de propositions. C’est ce que je n’entends pas. Une fois que l’on a exprimé son désaccord, il convient d’apporter des solutions. Je n’en n’ai pas entendu dans aucun débat. Parmi les médecins, les scientifiques, … je n’ai pas entendu d’autres options que celles du vaccin. On peut effectivement s’interroger sur le vaccin, je ne sais pas si c’est la solution idéale, mais pour l’instant, c’est la seule qui va peut-être nous permettre de sortir de cette pandémie.

l'interview de la rédaction / Jean-François Longeot

 

« Non aux lois liberticides », « enfants en danger », « liberté bafouée », « la France en colère » pouvait on lire sur les pancartes et affiches brandies à l’occasion de ce nouveau rassemblement populaire. On est venu en famille pour exprimer son opposition. Dans le cortège, des soignants ont également clairement affiché leur désapprobation, appelant à la désobéissance.

MANIF PASS VACCINAL BESANCON 8

Les slogans n’ont pas manqué également d’animer le long cortège. « Manu ton pass, il ne passe pas » ou encore « Pass sanitaire. Chantage à gogo. Ca ne peut plus durer. Ca va péter » ont repris en cœur les manifestants.

manif pass vaccinal besancon 4

Parti déterminé de la place de la Révolution, le cortège a traversé le centre-ville pour rejoindre la place du huit septembre, où une prise de parole s’est tenue, avant la reprise en cœur de la Marseillaise. Une petite centaine de personnes s’est ensuite rendue devant la Préfecture.

MANIF PASS VACCINAL BESANCON 7

 

Ce vendredi soir, l’ARS Bourgogne Franche-Comté indique que « la dynamique épidémique s’est nettement accélérée ces 7 derniers jours dans la région, sous l’effet de la diffusion du variant delta désormais ultra-prédominant, à plus de 85% (entre 65% dans la Nièvre et 98% dans le Jura) ». Cette accélération épidémique reste à ce stade sans effet hospitalier, le nombre de patients pris en charge pour des formes graves du COVID demeurant stable autour de 280 patients.

La vaccination

Actuellement, 32% des 12-18 ans ont reçu une dose de vaccin. Concernant les autres classes d’âge :
12 et plus : 69%
18 ans et plus : 71%
18 -49 ans : 58%
50 – 64 ans : 77%
65 – 74 ans : 89%
75 ans et plus 88%

C’est confirmé. L’édition 2021 de la Haute Foire de Pontarlier n’aura pas lieu comme prévu l’automne prochain. Les incertitudes sur la pandémie et sur les mesures sanitaires qui pourraient être prises font courir trop de risques à l’organisateur, la SEM Micropolis, qui a choisi de jeter l’éponge.

L’absence de réponses précises du gouvernement sur les éventuelles mesures sanitaires envisagées dans les prochaines semaines en raison de la propagation du variant delta ne facilite pas la prise de décision . Précisons que Patrick Genre, le maire pontissalien, doit rencontrer la semaine prochaine Jean-François Colombet, le préfet du Doubs. Sans doute que la situation sanitaire du pays sera évoquée.

Afin de faciliter l’accès à la vaccination de tous les publics éligibles, et notamment dans le secteur du Haut-Jura, particulièrement touché par le variant dit Delta, deux opérations de vaccination auront lieu cette fin de semaine.

Ce vendredi 23 juillet, à la Mairie des Rousses, de 13h30 à 16h00. Ce samedi 24 juillet, à Saint-Laurent de Grandvaux, de 12h00 à 16h00 (salle des sports, Rue Des Rochats) Ces opérations se déroulent sans rendez-vous, au vaccin Pfizer. Les personnes doivent se présenter munies de leur carte vitale et de leur carte identité

Le Préfet du Doubs se veut rassurant. Il évoque dans un communiqué de presse, « l’accélération de la campagne vaccinale et la disponibilité des doses en primo-injections dans les centres de vaccination ». « Il n’y aura pas d’interruption des primo-injections dans les centres de vaccination du Doubs » assure-t-il.

Néanmoins, en fonction des quotas alloués à chaque centre, « des créneaux s’ouvriront et se fermeront sur Doctolib et sur les autres plateformes de réservation tout au long de l’été » ajoute la préfecture du Doubs.

Une forte dynamique vaccinale

Le représentant de l’état salue « la forte dynamique vaccinale constatée dans l’ensemble des centres de vaccination du département. Par exemple, « entre le 9 et le 13 juillet, le nombre journalier de patients vaccinés au centre de vaccination de grande capacité de Micropolis a augmenté de 91% (passant de 995 à 1902) et de 439% pour les primo-injections sans rendez-vous ( de 98 à 529). Du 12 au 18 juillet, 24.225 injections ont été réalisées dans l’ensemble des centres de vaccination du Doubs. Un résultat en forte progression par rapport aux semaines précédentes. « Ce rebond s’ils se poursuit au cours de l’été, laisse espérer parvenir à une couverture vaccinale suffisante pour atténuer la vague d’hospitalisations liées à la diffusion exponentielle du variant delta ».

En conclusion, le Préfet du Doubs en appelle à la mobilisation de toutes et tous dans les prochaines semaines pour maintenir cette dynamique, dans un contexte marqué par un regain épidémique sur l’ensemble du territoire national lié à la propagation du variant delta.