Ce mercredi, la maire de Besançon Anne Vignot a symboliquement détruit la première pierre du quartier Saint-Jacques, qui verra le lieu muter en un espace vert avec vue sur le Doubs.
Les travaux ne commenceront que le 15 août par le processus de désamiantage, mais c’est pourtant ce mercredi 16 juin que la maire de Besançon Anne Vignot a procédé à l’enlèvement symbolique de la première pierre du site Saint-Jacques. Au total, 6 hectares comprenant les bâtiments Claude Bernard et Saint-Paul devraient être rasés pour laisser place à un espace urbain / espace vert, qui fera le lien entre la berge du Doubs et le centre-ville bisontin. Un chantier à hauteur de 365 000 € hors taxe qui durera 6 mois, dont 2 de préparation et 4 de travaux purs. Les associations ainsi que les derniers services médicaux restants de l’hôpital Saint-Jacques vont être relocalisées. Avec ce projet urbain la maire de Besançon veut offrir une place et un parc à tous les bisontins en intégrant tous les enjeux de mixité sociale : « Nous avons besoin d’avoir un quartier comme celui-ci qui se rénove, qui soit repensé. On souhaite que les bisontins se réapproprient ce lieu et que cet espace vert prenne sa place le plus rapidement possible ».
Joueur professionnel depuis quelques années, Quentin "Maitre Wazo" Roussey est originaire de Pontarlier et a découvert le poker pendant ses études à Besançon. Il nous a accordé une interview.
Peux-tu te présenter rapidement, s’il te plaît ?
Je m’appelle Quentin, j’ai 29 ans, j’habite aujourd’hui à Malte mais je suis originaire de Pontarlier où j’ai fait mes études jusqu’au lycée. Ensuite, j’ai habité pas mal de temps à Besançon, la ville où j’ai découvert le poker, ce joli jeu qui est devenu mon métier depuis 2015/2016.
Comment as-tu découvert le poker ?
J’étais joueur d’échec depuis tout petit et avec le boom du poker en France qui se situe vers 2008/2009 il y avait les retransmissions à la télé sur canal (les plus anciens s’en rappelleront) ou tout simplement les parties entre amis qui commençaient à être de plus en plus répandues. Il y a pas mal de gens que je connaissais par les échecs qui se mettaient à jouer au poker. Mes premières parties c’était dans un bar avec des amis joueurs d’échecs pour quelques euros, ou même parfois sans argent.
Ensuite, j’ai très vite été attiré par le jeu et les compétences qu’il requiert qui sont communes avec les échecs. Ça m’a tout de suite bien piqué donc je suis allé au club de Besançon où j’ai découvert un peu plus le jeu et de fil en aguille travailler beaucoup pour progresser car je sentais bien qu’au début, forcément, mon niveau était très faible.
A quel moment tu t’es dis que tu pouvais jouer sérieusement au poker et en faire ton activité principale ?
Il y a deux facteurs principaux qui sont le fait que mon Master me plaisait moyennement (Master de traitement automatique des langues à la fac de lettres de Besançon, à la suite d’une licence d’espagnol) et j’avais du mal à me projeter vers un emploi à la suite de celui-ci. Du coup, c’était l’envie de faire autre chose, de me réorienter.
L’autre facteur, c’était que je commençais à avoir des gains relativement conséquents, en tout cas pour un étudiant. Je devais prendre une décision et je me suis posé les bonnes questions (est-ce que c’est possible ? est-ce que j’ai envie de le faire ?) et à un moment, go ! On y va et on verra ce que ça donne.
J’avais envie, aussi, de voyager beaucoup, ce qui dans ma première année de joueur professionnel a été une des principales motivations. Je jouais beaucoup plus en live qu’en online, donc c’était à droite, à gauche, en France et en Europe avec mon sac à dos et ma valise.
Concrètement, qu’est-ce qui t’attire dans le poker ? Pourquoi s’être tourné vers le poker et notamment sur les tournois ?
Depuis tout petit, ce que j’ai toujours adoré, c’est jouer ! Aux jeux de cartes, entre autres, mais aussi aux jeux de société, aux échecs, aux jeux vidéo, à n’importe quoi… J’ai toujours eu ce penchant là de jouer. Le poker, évidemment, il y a l’argent.
Les échecs c’est un jeu magnifique, mais quand tu es arrivé à un moment de ta vie et tu te dis : qu’est ce que j’aimerais bien faire de ma vie ?... J’aimerais bien jouer et vivre du jeu, ça serait top. Aux échecs c’est très compliqué, il faut vraiment être dans les tous meilleurs. Alors qu’avec le boom du poker ces 20/25 dernières années, il y avait quand même beaucoup plus de possibilités d’en faire son métier.
C’est aussi un jeu très complet et il y a vraiment cet aspect de compétition, du moins en tournoi. Il y a un seul vainqueur à la fin et c’est vraiment une grosse source de motivation et de plaisir quand ça se passe bien et qu’on gagne un tournoi.
Tu as participé il y a quelques années à la « Top Shark Academy » (une compétition pour entrer dans la Team Winamax et être sponsorisé). Est-ce que c’est une chose qui reste dans ta tête de jouer un jour pour la Team Winamax avec la même étiquette que certains des meilleurs joueurs du monde comme Adrian Mateos ou Davidi Kitai ?
Avant de répondre à cette question, il faut faire la différence, pour les gens qui ne connaissent pas forcément ce jeu et ce milieu, entre un joueur pro et un joueur sponsorisé. Un joueur sponsorisé est financé par un site de poker pour jouer des tournois et représenter la structure. Un joueur professionnel n’est pas forcément sponsorisé, il y a une infime minorité de joueurs professionnels français qui le sont. Tous les autres, comme moi actuellement et depuis que j’ai commencé, sommes des « auto-entrepreneurs » ou « indépendants », sans salaire venant d’une entreprise ou une marque.
Les places sont chères et très limitées donc bien sûr si un jour j’ai l’opportunité ça serait quelque chose qui permettrait de jouer plus de tournois avec des frais moindres et une certaine reconnaissance mais ce n’est pas un fin en soi. On peut très bien s’en sortir par soi même, tout simplement.
Tu as de nombreuses victoires online mais aussi de belles performances en live, notamment sur le circuit français mais aussi en Belgique ou au Maroc. C’est quoi, pour toi, l’objectif ultime, le tournoi que tu souhaiterais remporter ?
La réponse est évidente, tous les joueurs de poker qui ne l’ont pas encore obtenu vont la donner, c’est obtenir un bracelet de champion du monde aux « World Series of Poker » à Las Vegas, l’une des plus grosses séries de tournois annuelles. C’est très prestigieux, ça serait un bel accomplissement.
Sans parler de titre, à proprement dit, simplement j’aimerais continuer dans la durée et être présent le plus longtemps possible sur cette scène professionnelle au niveau des meilleurs joueurs français et mondiaux, ce qui est très difficile et qui demande beaucoup de travail.
Le SDIS est actuellement en intervention à la Gare d’Eau à Besançon, pour une noyade. Plus d’informations à venir sur le site de la radio.
La belle histoire continue pour Alex Vallet au GBDH. Arrivé d’Orchamps-Vennes en 2015, le pivot de 21 ans vient de parapher son premier contrat professionnel à Besançon. Pilier de la défense bisontine, le jeune franc-comtois se voit récompensé de sa belle saison. Lancé chez les pros en 2018 par Dragan Zovko, Alex Vallet semble faire partie intégrante du nouveau projet mené par le nouvel entraineur Benoit Guillaume.
La coach de l’ESBF Raphaëlle Tervel, qui faisait parti des 3 nominés pour le titre d’entraineur de l’année, termine finalement à la deuxième place du classement. Elle est devancée par le coach de Brest Laurent Bezeau, largement élu lauréat avec plus de 70% des voix en sa faveur. Pour rappel, l’ESBF a terminé sur le podium cette saison, pour la dernière sur le banc de Raphaëlle Tervel. Elle qui sera remplacée la saison prochaine par Sébastien Mizoule.
Ce samedi 12 juin, le Grand Besançon Métropole a inauguré l’ouverture de la deuxième édition du festival Grandes Heures Nature. En 2019, la première édition avait attiré 14.000 visiteurs. Cette année, face à la crise sanitaire et aux restrictions, le rendez-vous a dû s’adapter et se réinventer autour de trois temps forts : les 12 juin, 18 juillet, et 25 septembre.
Ekiden et épreuve connectée
L’édition 2021 du festival Grandes Heures Nature a débuté à Besançon ce samedi 12 juin. Un premier temps fort mettant l’accent sur la randonnée pédestre et le trail. A la frontière entre ville et nature, c’est le parc urbain de la Rhodiacéta qui était au centre de l'événement en accueillant le départ de l’épreuve « d’Ekiden ». Venu du Japon, ce marathon en relais se décline en trois boucles mêlant routes et sentiers. Un challenge intercommunal avec une équipe par commune du Grand Besançon, une épreuve interentreprises et grand public et un challenge entreprise. Pour s’adapter aux conditions sanitaires, l’Ekiden et les randonnées se déroulent de manière connectée. Les épreuves pourront se courir du 12 juin au 14 juillet via l’application « Besançon Grandes Heures Nature ». Avec un smartphone, chaque concurrent peut s’inscrire et mesurer ses performances en empruntant le tracé de l’Ekiden (chronométré) et les parcours de randonnée (non chronométrés).
Deux prochaines dates à retenir : 18 juillet & 25 septembre
Dimanche 18 juillet ce festival rayonnera depuis les quatre points cardinaux du Grand Besançon, avec des randonnées cyclables au départ de Devecey (24km), Roche-lez-Beaupré (13km) Thoraise (15km) et Saône (15km). Avec un départ simultané à 9h, toutes convergeront vers la Gare d’Eau, à un rythme adapté au public familial. Sur ce site, les activités nautiques seront à l’honneur. Une randonnée nautique y arrivera par le Doubs, depuis Chalèze. Des bateaux biplaces seront mis à disposition mais il sera aussi possible de venir avec sa propre embarcation. Cette flotte ouverte à 300 participants sera l’occasion de découvrir la boucle sous un angle nouveau. Et pour son troisième et dernier rendez-vous, le festival Grandes Heures Nature, se clôturera le samedi 25 septembre avec le Raid X’Périences. Le départ et l’arrivée se feront à Chamars. Ces épreuves en duo combinent des disciplines outdoor telles que trail, course d’orientation, VTT, canoë-kayak, descente en rappel, et un quizz mêlant des questions de faune et flore. Toujours à Chamars, le week-end « activités sportives et de plein air » se poursuivra le dimanche 26 avec « Tout Besançon Bouge ». Une manifestation participative dédiée au sport au bien-être, mettant en lumière l’offre sportive associative en proposant un espace « Sport santé & prévention ».
À quelques heures du début de l’Euro, la rédaction de Plein Air vous donne rendez-vous chaque vendredi pour parler football avec une personnalité de la Région. Pour ouvrir le bal, l’adjoint au sport à la ville de Besançon Abdel Ghezali s’est prêté au jeu. Abdel Ghezali bonjour. Tout d’abord, comment est venue cette passion du football chez vous ? Bonjour. Comme beaucoup, la passion du sport dans un premier temps, est venue de la famille. Venant d’un quartier populaire où le football est le sport numéro un, la passion est venue naturellement. J’ai ensuite joué dans plusieurs clubs. Au RCFC (Racing Besançon aujourd’hui) jusqu’à 14-15 ans, puis en senior dans plusieurs clubs dont celui de mon quartier à Montrapon. Quels sont vos premiers souvenirs de football ? Je dirai que c’est tout gamin, lorsque j’étais ramasseur de balle, à l’époque où Besançon était en deuxième division. J’avais les yeux qui brillaient en regardant ces joueurs professionnels à Léo Lagrange. C’est un très beau souvenir. Vous parliez d’étoiles dans les yeux. Est-ce que vous étiez fan d’un joueur en particulier ? Il y en a plusieurs. Je vais commencer par un nom qui ne doit pas parler à tout le monde : Berti Vogts. C’était un latéral droit allemand très rugueux qui jouait avec Gerd Müller et Franz Beckenbauer notamment lorsque j’avais 6-7 ans. Ensuite, il y a évidemment eu Zinédine Zidane, que j’admire pour son talent sur le terrain mais aussi pour ce qu’il fait en dehors. Nous sommes à quelques jours de l’Euro et du premier match de l’Équipe de France. Quel est le premier souvenir auquel vous pensez quand on vous parle des Bleus ? La victoire en 1998 évidemment. Pour parler davantage de cet Euro, comment le sentez-vous ? C’est difficile de ne pas bien sentir l’Équipe de France au vu des récentes performances, et des apports supplémentaires qui seront là cette année, dont Karim Benzema. Un atout qu’il ne faut pas négliger non plus, c’est la qualité de nos remplaçants, qui peuvent apporter beaucoup. Néanmoins, il faut se méfier. Le niveau international s’est renforcé et nous sommes dans un gros groupe. Il faudra commencer par l’Allemagne qui est aussi un favori. On est parmi les gros cylindrés de la compétition, mais le football réserve son lot de surprises et de déceptions. Si je vous demande de vous mouiller, qui sera champion d’Europe, et qui sera le meilleur joueur du tournoi ? L’Équipe de France évidemment ! En tant que français, on le souhaite vraiment. Pour le meilleur joueur de la compétition, je dirais Karim Benzema. Une dernière question peut-être plus en rapport avec votre fonction. Y aura-t-il des Fan Zones à Besançon pour cet Euro ? Nous sommes en train d’y réfléchir. Il y a plusieurs éléments qui nous freinent. La situation sanitaire évidemment, même si celle-ci s’améliore. Il y aussi le fait que nous sommes toujours en période vigipirate, ce qui pose des problématiques complexes en termes de sécurité par exemple. Le dernier élément, mais non des moindres , c’est la réouverture des bars et restaurants. C’est un secteur qui a subi une situation difficile, et on ne veut pas en mettant en place des Fan Zones, enlever de la vie à ces lieux. Dans tous les cas, si Fan Zones il y a, ce ne sera pas avant les 1/4 ou 1/2 finale.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie organisent 3 demi-journées de recrutement ce mois-ci dans le département. Le lundi 21 juin à Besançon, de 13h30 à 17h30. À Montbéliard le 24 juin, aux mêmes horaires. Puis le 29 juin à Pontarlier, de 9h à 12h30. Le rendez-vous s’adresse évidemment aux professionnels du métier mais aussi aux novices, ainsi qu’aux étudiants en recherche d’un job d’été. Ces demi-journées de recrutement interviennent alors que le secteur de l’Hôtellerie/Restauration fait face à une pénurie de personnel après de nombreux mois d’inactivité.