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Dans un nouveau communiqué, l’hôpital de Pontarlier fait un point de situation. Il est expliqué que « l'activité en région est en très légère décrue avec un infléchissement un peu plus net sur Pontarlier Â».

Depuis le 19 mars, l’établissement a recensé 144 hospitalisations dont 25 transférés dans le service de réanimation du CHRU. Au total, 73 d’entre eux sont rentrés à domicile. Aussi, 14 admissions en USC / réanimation ont eu lieu. Enfin, deux patients devraient être réadmis sur le CHI de Haute-Comté ce week-end.

Concernant les lits dédiés au COVID-19, à ce jour, 29 d’entre eux, sur un potentiel de 38 à 52, sont occupés. Le service de réanimation accueille quant à lui un patient pour cinq lits. « Ces chiffres démontrent que la stratégie de confinement a porté ses fruits, et a permis d'éviter un afflux massif de patient, notamment en réanimation, et donc potentiellement de sauver des vies Â» se félicite le CHI.

Dans un communiqué datant de ce jour, Vincent Martin, Président de la FRTP* Bourgogne-Franche-Comté, annonce la reprise de l’activité dans le domaine. « Nous constatons que les Travaux Publics, sont reconnus par le gouvernement comme un secteur essentiel à la vie du pays Â» est-il ainsi expliqué. Le président à néanmoins souhaité affirmer l’existence de « points de blocage Â». Il appelle donc à la mobilisation de l’ensemble de la filière, comme les « maîtres d’ouvrages (État, Conseils départementaux, EPCI), maîtres d’œuvre, fournisseurs de matériaux, d’équipements de protections individuels… Â».

Aussi, il est demandé par la FRTP « des assouplissements des règles liées à l’organisation du travail doivent être possibles Â» ainsi que « des dérogations concernant le Transport doivent être facilitées Â». Et d’ajouter « nous alertons à nouveau l’ensemble des collectivités locales sur l’urgence à réactiver la commande publique fortement ralentie Â». Vincent Martin s’inquiète en effet de l’absence d’appels d’offre, « indispensables à la survie des entreprises dans les semaines et les mois à venir Â».

 

* Fédération Régionale des Travaux Publics

Chaque soir, à 20h, leur courage et leur abnégation sont salués par de nombreux français. Tous les jours, depuis au moins trois semaines, elles sont au front, pour soigner les nombreux malades touchés par le covid-19. Entre peur d’être contaminée, contaminée ses proches et obligation de soigner ses patients, Fanny Darsin ne ménage pas ses efforts. Aujourd’hui, l’infirmière n’a toujours pas reçu le matériel promis par l’état, mais, grâce à la mobilisation d’entreprises et de particuliers, elle dispose quand même des moyens matériels nécessaires pour ses interventions. C’est d’ailleurs avec émotion, engendrée sans doute par une grande fatigue, qu’elle relate ce bel élan de solidarité.

Concernant la maladie, comme en milieu hospitalier, Fanny Darsin constate une légère amélioration, porteuse d’espoir, « avec moins de cas suspects Â». Néanmoins, les hospitalisations sont toujours d’actualité, avec parfois des séjours qui peuvent dépasser les 14 jours. A la veille de ce long week-end de Pâques, l’infirmière du Haut-Doubs appelle la population à respecter le confinement. « Seul moyen d’éradiquer cette maladie Â».

La Ville de Besançon a commandé, ce vendredi 10 avril, des équipements de protection destinés à ses agents engagés au contact du virus. 1500 litres de gel hydro alcoolique, et 570 000 masques, dont 20 000 FFP2, font parti, entre autre, de la commande destinée en priorité aux personnels soignants.

Pas assurée de recevoir l’intégralité de la commande, la Ville de Besançon a également invité ceux le pouvant à fabriquer du matériel de protection.

Depuis janvier, plus d’une vingtaine d’arbres, situés à proximité de la « FABRIKÀ Â»,  tombent, atteints par un champignon (cryptostroma corticale). Ce champignon, en plus d’augmenter significativement le risque de chute pour les arbres touchés, peut également provoquer chez l’homme des troubles respiratoires.

L’Université de Franche-Comté a donc décidé d’agir en conséquence, en abattant le boisement en question. L’espace initialement prévu pour devenir un espace extérieur du Jardin des sciences, devra désormais s’attacher à rétablir sa fonctionnalité écologique.

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