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L’épidémie de COVID-19 n’épargne pas les viticulteurs jurassiens. À Montigny-lès-Arsures, au domaine Jean-Louis Tissot, l’activité souffre.  Des dispositions ont d’ores et déjà été prises au niveau des salariés. Par ailleurs, les ventes de vin ont considérablement diminué.  «  Nous ne vendons presque rien, les particuliers ne se déplacent plus et nos magasins sont fermés. Â» explique Valérie Tissot, la responsable de l’établissement jurassien. Il y a quelques jours, Paul Roca, le directeur général de l'organisation internationale du vin, a annoncé que la fermeture des cafés, hôtels et restaurants pourrait provoquer une baisse de 35% des ventes de vin en volume en Europe, et de 50% en valeur. Autant dure que la crise est bien réelle.

Concernant les vendanges, il est, pour l’heure, difficile de se projeter. A Montigny-lès-Arsures, on ne s’inquiète pas pour le recrutement des vendangeurs, mais la crainte vient plutôt des autorités et des mesures de sécurité qui pourraient être prises.

Lors de sa présentation du plan de déconfinement, le Premier Ministre Édouard Philippe a annoncé le maintien de la fermeture des restaurants, cafés, et autres bars. Une décision sanitaire logique et comprise par la plupart, mais qui n’empêche malheureusement pas la profession de s’enfoncer un peu plus dans une crise économique dont tout le monde ne ressortira pas indemne.

Appel à l’aide

Bernard Champreux, responsable syndical de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, comprend évidemment cette décision, mais aimerait que des mesures soient prises assez rapidement pour sauver ces commerces : « l’exonération des charges sociales, la continuité du chômage partiel pour nos employés, mais surtout la présence des assurances, qui ne jouent pas le jeu en ce moment Â». Des mesures nécessaires qui permettront de limiter quelque peu les chiffres déjà catastrophiques annoncés : « Aujourd’hui à l’échelle nationale, on estime que 30% des établissements ne rouvriront pas Â».

D’autres options ?

En attendant, les restaurateurs s’adaptent, en proposant notamment de nouvelles formules à emporter ou en livraison. Une option utile, mais qui ne suffira pas selon Bernard Champreux : « C’est un pansement sur une jambe de plâtre. Ce n’est pas la solution mais cela permet à certains établissements un retour au travail progressif. Peut-être que demain c’est une option qu’il faudra conserver quelques temps, pour des raisons sanitaires mais surtout sociales Â».

La ville de Valdahon informe que les déchetteries de la communauté des portes du Haut-Doubs ouvrent aux particuliers à partir du 4 mai sur rendez-vous seulement. Les déchetteries concernées sont celles d’Etalans, Avoudrey, Bouclans, Valdahon, Vercel, Pierrefontaine-Les-Varans et Orchamps-Vennes. Pour prendre rendez-vous : 03.81.65.15.15

Le Racing Besançon, qui s’est réuni le 28 avril pour un conseil d’administration, a vu, à l’issue de celui-ci, son président Roland Girard démissionner de ses fonctions. Le désormais ex-président du club bisontin quitte le Racing après 3 années à sa tête et un bilan qu’il considère comme « très positif Â».

Retrouver l’essentiel

Un départ motivé par plusieurs raisons : celle de se consacrer à son groupe d’entreprise « dans un fort développement  depuis un an Â». Mais aussi et surtout pour « retrouver l’essentiel, la partie familiale, qui est mise à mal lorsqu’on est à la tête d’un club comme le Racing Besançon Â».

Bilan

Cependant, Roland Girard ne quitte pas un navire en perdition, loin de là. L’ex-président estime avoir permis « un développement fort pendant 3 ans avec l’aide du conseil d’administration, et une structuration professionnalisante qui sera soutenue par le nouveau président Â». 3 années de solidité financière, de création à la fois d’emplois et de sections sportives adaptées qui font du bilan de Roland Girard, un bilan « très positif Â» selon lui.

Malgré les mesures de confinement mises en place le 15 mars dernier, certaines structures d’accueil d’enfants restent ouvertes. La fédération « Les Francas Â» du Doubs maintient une situation d’ouverture exceptionnelle pour les enfants de personnels réquisitionnés ou de soignants. « Nous avons une quinzaine de sites qui gardent une activité par zone-relai, on réoriente sur plusieurs communes afin d’assurer l’accompagnement des enfants. Â» nous explique Olivier Brasseur Legry, directeur général des Francas du Doubs.

La structure propose également un centre de loisirs virtuel afin de venir en aide aux parents qui pratiquent le télétravail : « Nous avons mis en place des accompagnements pour les parents, des tutos, une hotline et des animations en direct via les réseaux sociaux Â» ajoute le responsable. Concernant les camps d’été, M. Brasseur Legry espère une amélioration de la situation : « Nous avons déjà préparé nos séjours d’été, mais encore faut-il pouvoir être accueillis dans les centres d’activités ? Ce sont les conditions sanitaires qui dicteront notre fonctionnement Â».

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