Choix du secteur :
Se connecter :

Alors que le déconfinement potentielle du 11 mai se rapproche, La Poste continu de rouvrir progressivement ses bureaux dans le Doubs. Ainsi, ceux de Besançon Battant et Roche-lez-Beaupré sont de nouveau à disposition du public depuis ce lundi 4 mai. À leur tour, ceux de Bavans et Mamirolle pourront de être de nouveau en service à partir de demain, mardi 5 mai. Ceux de Montbéliard Petite Hollande et Decevey pourront quant à eux rouvrir respectivement le 6 et le 7 mai.

Ces réouvertures amènent à 45 le nombre de bureaux disposés à accueillir du public dans le Doubs. Il est possible de connaître ceux ouverts sur le site de la Poste.

Quatre grands excès de vitesse comptabilisés en une matinée, deux motards prenant la fuite et finissant en garde à vue… On peut dire la période de confinement n’est pas de tout repos pour les forces de l’ordre jurassiennes. En témoigne la nouvelle publication des Gendarmes du Jura sur leurs réseaux sociaux. Est ainsi constaté « une tentation de rouler plus vite pour certains automobilistes, chauffeurs routiers ou motards Â» par les militaires. Rien que ce week-end, plusieurs infractions ont été comptabilisées et notamment sur la RD 1083 à Darbonnay. Trois automobilistes ont été verbalisés après avoir roulé à 170, 140 et 143km/h au lieu des 80 autorisés sur ce secteur. Le dernier individu était en plus alcoolisé et conduisait sans permis. Un autre verbalisation a eu lieu du la RD52 à Montaigu, où un individu s’est fait contrôlé à 131 km/h au lieu de 80km/h.

La gendarmerie rappelle que « le respect du confinement ne signifie pas pour autant la disparition des contrôles routiers et le non-respect du code de la route Â». Et d’affirmer : « dès cette semaine et en prévision du déconfinement, les contrôles de la gendarmerie du Jura vont donc se poursuivre sur les axes jurassiens Â».

C’est au tour de la commune de Salins-les-Bains d’obtenir une dérogation concernant la tenue d’un marché alimentaire. Ce dernier aura donc lieu ce jeudi 7 mai, de 9h à 12h sur la Place des Salines. Pour l’heure, si la présence d’une rôtisserie doit encore être confirmée, un stand de fruits et légumes sera à retrouver. Le marché traditionnel sera quant à lui de retour dès la semaine prochaine. Les deux marchés seront cependant soumis à des règles d’hygiène strictes. Il faudra notamment venir seul, ne pas toucher les produits, se laver les mains sur place avec du gel hydroalcoolique (qui pourra être fourni par la commune si besoin), respecter le sens de circulation ainsi que les gestes barrières. La municipalité invite également à favoriser les paiements sans contact.

C’est l’une des nombreuses ambigüités suscitées par le gouvernement d’Edouard Philippe, le port du masque deviendra-t-il obligatoire à compter du 11 mai prochain ? Pour l’heure, seul son usage dans les transports en commun, les VTC et les taxis s’annonce  obligatoire. Néanmoins, les professionnels de santé s’accordent à dire que son port est nécessaire. « Il permet surtout de protéger les autres lors de nos éternuements ou lorsque l’on postillonne » explique Fanny Darsin, infirmière libérale dans le Haut-Doubs.

Bien le positionner

Fanny Darsin rappelle que le masque n’est pas un accessoire de mode. Elle précise qu’il doit être positionné sur une partie du visage, englobant le nez et la bouche. L’infirmière martèle qu’il ne faut pas le toucher. « On ne le retire que lorsque l’on a terminé de l’utiliser. En aucun cas, on le met sous son cou. Comme il est inutile de le mettre sous le nez Â» ajoute-t-elle. L’infirmière rappelle également que le port du masque ne doit en rien occulter l’application des gestes barrières et le respect des mesures de distanciation sociale.

Quel masque choisir ?

Masques chirurgicaux ? Masques en tissu lavables ? Masques FFP2 ? les possibilités sont multiples. Fanny Darsin émet quelques réserves sur l’efficacité des masques en tissu fabriqués artisanalement, n’ayant reçus aucune homologation. « C’est toujours mieux que rien, mais ma préférence s’oriente davantage vers les masques en tissu lavable homologués » ajoute-t-elle. Elle déconseille d’acheter des masques FFP2, dont le coût est relativement élevé, et qui doivent être réservés aux professionnels de santé. L’achat des masques chirurgicaux, massivement vendus actuellement dans les grandes surfaces, est également possible. A condition bien sûr d’en faire un bon usage. Seul regret, « leur coût Â», « qui en pleine crise de covid-19 est devenu « très excessif Â» , « par rapport au prix auquel nous les achetons habituellement Â» conclut-elle.

Après trois années à la tête de la présidence du Racing Besançon, Roland Girard laisse sa place à l’expérimenté Claude Cuinet. Passé notamment par l’organigramme de l’ESTAC, le néo-président du club bisontin a livré ses premiers mots de président au micro de notre rédaction :

 Vous êtes désormais le nouveau président du Racing Besançon, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Beaucoup de joie, d’abord parce que j’ai le soutien et la confiance du club. Cela fait toujours plaisir d’être sollicité. Beaucoup de joie aussi car il y a de quoi faire.

L’ancien président Roland Girard souhaitait que vous preniez la suite. Est-ce que cela veut dire que les objectifs du club vont restés dans la continuité de ces dernières années ou allez-vous innover ?

Je m’inscris complètement dans la continuité de Philippe Pichery et de Roland Girard par rapport aux objectifs du club. Après, à chacun son style. Mon management sera surement différent de celui de mes prédécesseurs.

En quoi sera-t-il différent ?

Jusque là, beaucoup de choses reposaient sur les seules épaules du président et/ou du responsable administratif. Dans mon passé professionnel, j’ai eu des centaines de salariés donc j’ai été amené à pratiquer un management participatif. Je ne suis pas un centralisateur, je suis plutôt un délégant, mais pour ça il faut avoir derrière des hommes capables d’accepter et de prendre cela en charge.

Est-ce que cela va avoir un impact sur l’organigramme du club ?

Cela veut dire qu’on va réorganiser le club en demandant aux membres du conseil d’administration une très grande implication dans le fonctionnement du club, un très grand engagement, et pas seulement une présence.

Est-ce que ce changement de présidence va influer sur la fusion du Racing Besançon avec le Besançon Football ?

La fusion est toujours sous-jacente mais il faut se rendre à l’évidence, la crise économique et sanitaire, qui est la plus grave depuis plus d’un siècle, change la donne.

Qu’a concrètement changé l’épidémie ?

Demain ne sera plus comme hier, c’est vrai pour l’économie, le social, notre style de vie. Le sport et le football n’y échapperont pas. La crise va faire que nos partenaires, qui ont souffert, abaisseront ou retarderont leurs versements. Nos moyens seront donc très en deçà de ce qu’ils étaient jusque là. Est-ce que c’est le moment de réunir nos forces ? Oui pourquoi pas, mais je n’en connais pas la faisabilité actuellement.

De quoi dépend-elle ?

Il faut savoir qui on est, qui on représente… C’est un peu comme un montage de société, est-ce que les hommes sont d’accord, prêts à avancer et fonctionner ensemble en partageant les joies et les peines à venir ? Je ne connais pas ces fondamentaux à l’heure actuelle. Donc je pense que c’est très prématuré d’envisager une fusion à court terme. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas l’opportunité de le faire, mais il faut bien étudier le sujet.

Sous-catégories