Après trois années à la tête de la présidence du Racing Besançon, Roland Girard laisse sa place à l’expérimenté Claude Cuinet. Passé notamment par l’organigramme de l’ESTAC, le néo-président du club bisontin a livré ses premiers mots de président au micro de notre rédaction :
Vous êtes désormais le nouveau président du Racing Besançon, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Beaucoup de joie, d’abord parce que j’ai le soutien et la confiance du club. Cela fait toujours plaisir d’être sollicité. Beaucoup de joie aussi car il y a de quoi faire.
L’ancien président Roland Girard souhaitait que vous preniez la suite. Est-ce que cela veut dire que les objectifs du club vont restés dans la continuité de ces dernières années ou allez-vous innover ?
Je m’inscris complètement dans la continuité de Philippe Pichery et de Roland Girard par rapport aux objectifs du club. Après, à chacun son style. Mon management sera surement différent de celui de mes prédécesseurs.
En quoi sera-t-il différent ?
Jusque là , beaucoup de choses reposaient sur les seules épaules du président et/ou du responsable administratif. Dans mon passé professionnel, j’ai eu des centaines de salariés donc j’ai été amené à pratiquer un management participatif. Je ne suis pas un centralisateur, je suis plutôt un délégant, mais pour ça il faut avoir derrière des hommes capables d’accepter et de prendre cela en charge.
Est-ce que cela va avoir un impact sur l’organigramme du club ?
Cela veut dire qu’on va réorganiser le club en demandant aux membres du conseil d’administration une très grande implication dans le fonctionnement du club, un très grand engagement, et pas seulement une présence.
Est-ce que ce changement de présidence va influer sur la fusion du Racing Besançon avec le Besançon Football ?
La fusion est toujours sous-jacente mais il faut se rendre à l’évidence, la crise économique et sanitaire, qui est la plus grave depuis plus d’un siècle, change la donne.
Qu’a concrètement changé l’épidémie ?
Demain ne sera plus comme hier, c’est vrai pour l’économie, le social, notre style de vie. Le sport et le football n’y échapperont pas. La crise va faire que nos partenaires, qui ont souffert, abaisseront ou retarderont leurs versements. Nos moyens seront donc très en deçà de ce qu’ils étaient jusque là . Est-ce que c’est le moment de réunir nos forces ? Oui pourquoi pas, mais je n’en connais pas la faisabilité actuellement.
De quoi dépend-elle ?
Il faut savoir qui on est, qui on représente… C’est un peu comme un montage de société, est-ce que les hommes sont d’accord, prêts à avancer et fonctionner ensemble en partageant les joies et les peines à venir ? Je ne connais pas ces fondamentaux à l’heure actuelle. Donc je pense que c’est très prématuré d’envisager une fusion à court terme. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas l’opportunité de le faire, mais il faut bien étudier le sujet.