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Dans le Haut-Doubs, le syndicat du Pays de Montbenoît a décidé de pas rouvrir l’école intercommunale ce jeudi 14 mai, implantée à La Longeville. Dans un courrier adressé aux familles, il est expliqué que la collectivité, après concertation avec les enseignants, « ne dispose pas des moyens matériels et humains nécessaires pour permettre une rentrée en toute sécurité pour tous". Il est néanmoins précisé que « la situation sera réexaminée en fonction de la situation sanitaire dans le Doubs ».

Les élus s’interrogent « fortement sur l’utilité pédagogique d’une reprise dans ces conditions, sachant qu’en mai il s’agit d’à peine 9 jours d’école ». Par ailleurs, il est expliqué que « l’école n’a toujours pas reçu le matériel de protection prévu, ni pour les enseignants, ni pour les Atsem, ni pour les accompagnatrices de bus ».

Hier, lors d’une conférence de presse, Patrice Durand, le directeur académique des services de l’éducation nationale du Doubs, a annoncé que 80 à 90% des écoles rouvriront leur porte le 14 mai prochain. Toujours selon des chiffres émanant de l’éducation nationale, « environ 40% des familles se disent prêtes à remettre leurs enfants à l’école’. Rappelons que dans le département du Doubs, trois niveaux sont concernés : la grande section de maternelle, le CP et le CM2. En fonction des territoires, cette rentrée s’effectuera le 14 ou le 18 mai. Soit 14.000 élèves. Concernant le 1^er degré, l’éducation nationale s’engage à mettre à la disposition de tous les enfants et des enseignants des masques.

Cette nuit, vers 1h, un feu de hangar agricole s’est déroulé dans le village de la Sommette, dans le Haut-Doubs. La bâtisse, d’une superficie de 600 m2, abritait 30 tonnes de fourrage et du matériel agricole. Cinq lances ont été déployées par les secours. 150 m2 ont été détruits.

Pour les personnes en précarité et urgence médicale, le CCAS de Besançon indique qu’il est possible de recourir au fond de santé, qui donne droit à une aide financière pour la délivrance de médicaments et de rendez-vous pour des consultations et des examens médicaux. Dans ce cas, n’hésitez pas à contacter le référent santé de la structure, il est alors possible de lui adresser un mail : perrine.guilleminot@besançon.fr ou 03.81.41.21.21

Permanences téléphoniques

Par ailleurs, une plateforme téléphonique est en service pour répondre aux difficultés des personnes seules, en famille ou en couple. Des acteurs sociaux et médecins sont à l’autre bout du fil et apportent des informations fiables aux personnes en difficulté : violence faites aux femmes, enfance en danger, … . Il s’agit du 0800.19.00.00. C’est gratuit et ouvert 7j/7 de 9h à 21h.

A Besançon, avec la cellule médico psychologique, un médecin a ouvert un numéro dédié à l’écoute afin d’apporter également un soutien psychologique à la population locale. Composez le 03.81.66.88.22. Il est ouvert de 7j/7 de 8h30 à 18h.

Activités physiques adaptées

Le CCAS bisontin rappelle également que la salle d’activité physiques adaptées Moveos propose des cours en ligne sur YouTube pour les personnes en situation de handicap, atteintes de maladies chroniques, aux seniors, … . Au programme : équilibre, renforcement musculaire pour les personnes en fauteuil, circuit training, … .

Le lien : https://www.youtube.com/channel/UCm1Ro-pRiUTsux_3OA3vhmw

A Besançon, le 8 mai 1945 a été commémoré par les autorités devant le monument aux morts des Glacis, mais un collectif,  attaché à faire perdurer ce devoir de mémoire, s’est rassemblé également dans la cité comtoise. Parmi eux, Michel Boutonnet, fils de Roger Boutonnet, Résistant FFI, agent de liaison du maquis du Mont d'Agré, arrêté avec trois de ses camarades par une troupe allemande en bordure de la forêt de Chailluz le 5 septembre 1944 alors qu'il se rendait au maquis pour son approvisionnement. Il fut exécuté avec ses camarades dans la combe de Chailluz.

Ainsi, à 11h, vendredi matin, des petits groupes de personnes, se sont retouvés à différents endroits de Besançon, Place de la Liberté aux Chaprais, Avenue du Commandant Marceau à St Claude et rue d'Alsace au centre ville. Et ce, « dans le plus grand respect des mesures de distanciation sociale » nous indique-t-on.