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Dans un communiqué, la préfecture du Jura informe de la reconnaissance, par arrêté ministériel du 13 mai 2020, du caractère de calamité agricole pour les pertes de récolte de miel de 2019. Elles avaient été causées par les températures anormales de cette même année qui avaient frappé l’ensemble du Jura. Afin de bénéficier du régime des calamités agricoles, les producteurs de miel doivent avoir leur siège d’exploitation dans le Jura, avoir souscrit une assurance incendie des bâtiments d’exploitation ou une assurance mortalité des abeilles et enregistrer une perte de plus de 30% par rapport au rendement théorique sur cette production.

La préfecture précise également que « les dommages causés par les températures anormales doivent dépasser 13 % du produit brut théorique de l’exploitation (aides PAC comprises) calculé à partir du barème départemental en vigueur en 2019 ».

Les demandes d’indemnisations doivent être déposées du 8 juin au 7 juillet 2020 auprès de la Direction Départementale des Territoires du Jura. Le formulaire et les informations complémentaires sont à retrouver en ligne.

Hier soir s’est tenu le premier « Débat de l’après », organisé par la liste « Besançon par nature », et diffusé en direct sur Facebook. Cette conférence, animée par Anthony Poulin, colistier, traitait majoritairement de l’urbanisme tactique. Il faisait notamment intervenir Anne Vignot, cheffe de file de liste bisontine, Pierre Serne, président d’une association nationale de promotion du vélo, ainsi que Romain Pannetier, membre de l’AVB (Association Vélo Besançon).

Des retours satisfaisants

En cette période de grave crise sanitaire, les candidats au 2è, et ultime tour des municipales, doivent réinventer leur façon de faire campagne. Les réseaux sociaux font partie de ces outils qu’ils explorent. L’objectif étant de capter à distance l’attention du plus grand nombre, afin de respecter les mesures barrières et la distanciation sociale, imposée par le coronavirus. Selon la candidate écologiste, cette première a été satisfaisante, et les retours ont été positifs. Le thème principal, l’urbanisme tactique, a été choisi parmi une vingtaine d’autres, par des citoyens. A l’agréable surprise d’Anne Vignot, qui a été ravie que « des gens aient envie d’explorer une thématique qu’ils ne connaissaient pas il y a quelques mois ».

Déjà un prochain rendez-vous

S’il n’a pas encore été agendé, le thème principal du prochain débat est fixé. Il s’orientera autour de l’évolution des quartiers populaires et de leurs problématiques. De nombreux sujets seront abordés, notamment sur l’amélioration de la vie dans ces quartiers, qui se trouvent être dans une situation de tension « insupportable d’un point de vue économique et social ». Ce prochain débat sera marqué par la participation de Mohamed Mechmache, président et membre fondateur du Collectif ACLeFeu (Association Collectif Liberté Egalité Fraternité Ensemble Unis), spécialiste et intervenant sur France Culture, entouré des habitants de ces quartiers.

Environ 150 personnes ont répondu présent à l’appel des différents syndicats et collectifs ce jeudi 4 juin 2020 devant le CHU de Minjoz pour manifester et apporter leur soutien aux soignants et à toutes les personnes au front durant la période de confinement.

Ce rassemblement était aussi l’occasion de rendre hommage aux femmes, elles qui représentent 87% des « blouses blanches », 76% des employés de la vente, 95% des aides à domicile, et qui sont pourtant payées en moyenne 25% de moins que les hommes. Un hommage qui n’a oublié personne, pas même les femmes subissant des violences conjugales. Ces violences avaient particulièrement augmenté durant la période de confinement.

Des revendications légitimes mais sans réponses

Outre les hommages, de nombreuses personnes se sont succédées au micro afin de rendre compte de leur situation. Des battantes du quotidien qui portent des revendications simples : une revalorisation salariale, la réouverture des établissements et des services fermés, ainsi que des conditions de travail décentes : « On veut s’occuper dignement de nos patients. Malgré les constats qui ont été faits, on continue à nous retirer des moyens. Aujourd’hui on fait de la médecine de guerre, à devoir choisir parmi nos patients lesquels soigner réellement. C’est inadmissible », nous explique Muriel, soignante.

La mobilisation continue

Une manifestation qui fait office de prémices de la grande journée de mobilisation prévue le 16 juin dans tout l’hexagone, et qui s’apparente à un nouveau rendez-vous hebdomadaire de mobilisation : « On a besoin que ceux qui applaudissaient au balcon viennent les jeudis à 14h devant l’hôpital pour nous soutenir. Les médailles on s’en fout, défiler le 14 juillet je n'en parle même pas. On a besoin que les gens se mobilisent pour garder un hôpital public en bonne santé ».

Le coureur de la Groupama-FDJ Thibaut Pinot a annoncé sur son compte Twitter la prolongation de son contrat au sein de l’équipe française. Le haut-saônois, dont le contrat expirait en décembre prochain, a signé pour 3 années supplémentaires.

Hier soir se déroulait le second débat “Besançon Maintenant TV” mettant en scène le candidat de l’union de la droite et du centre aux municipales de Besançon, Ludovic Fagaut. Diffusé en direct de l’Epicerie, situé sur place de la Révolution, il était retransmis en direct sur Facebook.

Un nouveau format innovant

Le confinement a amené les candidats encore en lice, à penser et à revoir leurs méthodes pour faire campagne, et Ludovic Fagaut en fait partie. Selon lui, c’est un moyen “innovant et frais” de pouvoir lancer un nouveau concept pour capter les Bisontins. Ce format dynamique fait intervenir différentes personnes, notamment des experts de la liste, mais aussi d'autres intervenants qui apportent leurs contributions sur les thématiques dédiées.

Un rendez-vous hebdomadaire

D’après le chef de file des Républicains, “les retours sont très positifs, c’est quasiment 4000 vues au lancement de la WebTV, avec des réactions en direct par les internautes qui peuvent interagir et questionner”. Ce format se décline en émission hebdomadaire. Dans les semaines à venir, les thèmes abordés seront les incivilités, l’insécurité, mais aussi le tissu associatif, notamment avec une partie traitant de l’économie. Pour Ludovic Fagaut, il s’agit « d’une nouvelle façon de s’engager en politique”. Un nouvel élan qu’il entend donner et une nouvelle dynamique qui correspond bien à son engagement pour cette élection.

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