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Quelque 800 personnes sont venues écouter Jean-Luc Mélenchon hier soir au Kursaal à Besançon. L’ancien candidat à la présidentielle de 2012 a fait salle comble. Celui qui a fait ses études dans la capitale comtoise est venu apporter son soutien à Emmanuel Girod, qui conduit la liste « A gauche toute, place au peuple ».

Jean-Luc Mélenchon a insisté sur l’importance de voter pour les candidats du Front de Gauche. Selon lui, les élections municipales ont un enjeu à la fois local et national. Il faut se saisir de ce scrutin pour sanctionner la politique du gouvernement, a répété le député européen. Un discours, qui finalement, ne change pas dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon. Pas de surprise, donc.

On a appris hier la disparition d’Angèle Arbez, à l’âge de 103 ans. L'épouse de Max Arbez avait reçu au nom de son mari, décédé en 1992, la médaille des Justes en octobre dernier aux Rousses.

C’est là-bas que ce couple de Jurassiens était propriétaire d’un hôtel situé sur la frontière franco-suisse. Angèle et Max Arbez avaient sauvé la vie de nombreux Juifs et résistants pendant la seconde guerre mondiale. Les obsèques de la centenaire se dérouleront dans l’intimité demain après-midi en l'église des Rousses.

Un homme de 27 ans se trouve entre la vie et la mort. Mardi soir, vers 19h, à Besançon, il a sauté du deuxième étage d’un immeuble de la rue de Belfort pour échapper à une agression. Une rixe au couteau a éclaté hier soir dans son appartement. Les agresseurs ont pris la fuite.

Près de quatre mois après l’incendie qui a ravagé une ancienne ferme comprenant cinq habitation le long de la départementale aux Longevilles-Mont d’Or, une entreprise est entrée en action hier.

Changement de paysage en perspective : la batisse va être rasée. Le sinistre survenu au petit matin le 24 novembre dernier n’avait fait aucun blessé. Cinq familles avaient dû être relogées. Durant les travaux, la circulation se fera en alternance dans la rue principale du village.

Ce jeudi, trois organisations syndicales ( CGT – Sud – CFDT) appellent à la grève au niveau national pour contester la politique de La Poste. Elles dénoncent « une casse des services, des restructurations incessantes et des suppressions massives d'emplois Â». En Franche- Comté, les syndicats craignent la fermeture de la Plateforme Industrielle du Courrier de Besançon, avec une menace sur les 300 emplois. Ils révèlent également le projet de suppressions de 88 bureaux de poste en Franche-Comté, sur plusieurs années.

Les appréhensions syndicales sont légitimes puisque depuis quelques mois maintenant le courrier jurassien n’est plus traité à Besançon mais à Dijon. Ce qui a entrainé une quarantaine de suppressions de postes sur le site bisontin. Les organisations syndicales veulent également alerter les élus sur la situation. Selon elles, la direction de la Poste entend cacher ses intentions en cette période électorale.

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