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Désabusés par rapport aux propositions qui leur ont été faites jusqu'à présent, les personnels techniques du lycée professionnel Toussaint Louverture de Pontarlier ont décidé de suspendre leur grève jusqu'à nouvel ordre. Ils doivent rencontrer demain matin, à 9h, la directrice des ressources humaines du Conseil Régional de Franche Comté.

Rappelons que les agents dénoncent leurs conditions de travail et demandent des moyens supplémentaires pour le  remplacement de  leurs collègues absents.

Actuellement, quatre agents manquent à l'appel et un seul a été remplacé. Pour l'heure, le Conseil Régional de Franche Comté n'envisagerait pas de renforcer les moyens existants.

Un programme réaliste. Sans aucune démarche clientéliste Â» explique Claire Rousseau, la cheffe de file. « On a réfléchi. On a mis du cÅ“ur dans notre programme Â» explique-t-elle. Pour l’équipe en place, il ne s’agit pas de porter une réflexion pour les six années à venir mais de réfléchir sur la politique à mettre en Å“uvre à moyen et long termes. Concrètement, le programme de cette formation, constituée de candidats issus de la gauche, militants politiques ou associatifs, se décline en trois grands thèmes : « la relocalisation de l’économie, l’urbanisme et le logement et le vivre ensemble Â».

Relocaliser l’économie

Selon les responsables de la liste « Pontarlier écologie de nouvelles énergies Â», « le territoire a perdu une bonne partie de sa maîtrise sur son économie Â». C’est la raison pour laquelle, une réflexion a été menée pour maintenir et développer l’emploi local. Cela passe notamment par une politique qui favorisera « le produire sur place Â», en investissant dans les énergies renouvelables. « Par la transition énergétique, nous espérons créer des emplois, notamment dans la filière bois, qui ne seront pas délocalisables Â» explique Gérard Voinnet. Le développement des emplois de services à la personne et du tourisme sont également suggérés. Tout comme l’aide qui pourrait être apporté à la création de nouvelles entreprises sociales et solidaires.

 L’urbanisme et le logement

 Le Groupe « Pontarlier écologie de nouvelles énergies Â» prévoit également de concevoir et de planifier une politique ambitieuse de rénovation énergétique des bâtiments publics et privés. Pour Gérard Voinnet, il est possible de faire d’importantes économies dans la consommation des fluides (jusqu’à 1,4 millions d’euros) en rénovant les bâtiments communaux existants, « trop gros consommateurs d’énergie Â». « Des économies non négligeables qui permettraient de financer les coûts liés au périscolaire Â» explique le N°2 de la liste. Concernant le logement, il est prévu la mise en place d’une politique qui permettra l’accès au logement pour tous, de créer de nouveaux logements sociaux en les intégrant dans chaque secteur de la ville et de faire de la « maison chevalier Â» un modèle de mixité sociale et intergénérationnelle.

Renforcer le vivre ensemble

 Sur ce point, les propositions ne manquent pas. Le développement du maintien à domicile des personnes âgées, le déploiement d’une offre périscolaire de qualité dans des structures adaptées et avec du personnel compétent, la délégation de la gestion de la restauration scolaire à une régie publique et son approvisionnement en circuits courts et la réinstallation de surfaces commerciales à proximité des lieux d’habitation font partie de ce projet.

 Et l’écologie ?

Elle est prise en compte dans les différentes propositions formulées. Si elle arrive aux responsabilités, la formation prévoit de mettre en œuvre une politique volontariste de préservation de la ressource en eau et de gestion écologique de ses usages, de garantir la gestion durable de la forêt et de protéger la biodiversité en ville. Concernant le patrimoine historique, le projet d’ouvrir le chantier de fouilles archéologiques sur le site des Gravilliers est également signalé.

Pour plus de détails : pontarlier.ecologie2014.fr

2014 marque le 70ème anniversaire de la Libération de Pontarlier… Pour l’occasion, la municipalité et plusieurs partenaires institutionnels et associatifs se mobilisent pour proposer à la population des commémorations exceptionnelles. Commémorations qui viennent d’être officiellement reconnues par l’Etat.

Les célébrations de cet anniversaire se dérouleront du 5 au 21 septembre prochain, avec une exposition proposée par les Archives de la ville. Point d'orgue des festivités : samedi 6 septembre. Un défilé de grande ampleur aura lieu avec notamment les militaires du 13ème Régiment de Génie de Valdahon ou encore des véhicules d’époque. L’aéroclub de Pontarlier proposera en parallèle, toute la journée, un meeting aérien.

Nos confrères de « L’Express Â» s’intéressent ce jeudi aux finances locales, à un peu plus d’une semaine du premier tour des élections municipales. L’hebdomadaire publie un classement des 41 plus grandes villes de France, en se basant sur le montant des impôts locaux payés par les habitants.

Ainsi, Besançon se classe au 10e rang des villes où la taxe d’habitation est la plus élevée avec 1.195 Euros en moyenne par habitant. C’est à Grenoble, Villeurbanne et Paris que l’on paie la plus faible taxe d’habitation. A l’inverse, Marseille, Nîmes et Montpellier ont la plus forte imposition. En matière de taxe foncière, la capitale comtoise se classe au 17e range avec un impôt annuel moyen de 1.059 Euros.
Une gestion économique ni bonne, ni mauvaise à Besançon

« L’Express Â» se penche également sur la situation économique des villes de plus de 100.000 habitants. On apprend alors qu’en 2013, la dette s’élevait à 938 Euros par Bisontin, soit une augmentation de 0,11% depuis 2008. Avec un taux d'épargne à 13,7%, la ville de Besançon fait figure d’élève moyen en termes de gestion municipale, loin derrière les performances de villes comme Strasbourg et Reims qui affichent des taux d’épargne autour des 20%.

En conclusion, selon l’hebdomadaire, la situation financière des grandes villes est saine. Mais si l'on prenait en compte, pour ces mêmes grandes villes, la situation financière des communautés urbaines ou d’agglomération qui les entourent, les classements pourraient être très différents.

Que s’est-t-il passé lundi soir, route de Dijon à Sampans, près de Dole ? Nos confrères du « Progrès Â» évoquent des coups de feu et un homme qui se serait réfugié chez un riverain. Ce dernier affirme avoir entendu des détonations.

Gendarmes et policiers sont intervenus, mais hier, aucune plainte n’avait été déposée. Il pourrait s’agir d’un règlement de compte, sur fond de trafic de drogue.

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