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Après trois ans de travaux, et une dizaine d’années d’intenses réflexions et discussions, le lycée professionnel Toussaint Louverture de Pontarlier s’est doté d’un pôle hôtelier flambant neuf. Financé par le Conseil Régional de Franche-Comté, le coût de ce nouvel espace est estimé à 6,1 millions d’euros.

Pour répondre davantage aux impératifs de fonctionnement de la filière et aux évolutions pédagogiques, les locaux dédiés aux formations hôtellerie-restauration, ont été agrandis et modernisés. Ainsi, un nouveau restaurant d’application, des salles de technologie, des cuisines d’application et d’initiation et des vestiaires ont vu le jour. Sur les 16.000 m2 de superficie totale de l’établissement, ce sont près de 2.000 m2 qui ont été restructurés. Les nouvelles constructions présentent les principales caractéristiques environnementales. Les locaux sont également accessibles aux personnes à mobilité réduite. Pour Damien Péchard, le Proviseur de l’établissement, « ce nouvel outil va améliorer considérablement les conditions d’apprentissages des jeunes Â». A Toussaint Louverture, près de 120 lycéens, du CAP ou BAC pro, sont concernés par ces formations spécialisées dans la cuisine, l’hôtellerie et la pâtisserie.

L’ouverture d’un nouveau bac professionnel à la rentrée prochaine

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, le lycée professionnel pontissalien proposera, à la rentrée prochaine, une nouvelle formation. En l’occurrence, un bac pro boulangerie/Pâtisserie par apprentissage. Le Conseil Régional de Franche-Comté et le Rectorat de Besançon viennent d’autoriser son ouverture. Soulignons qu’il s’agit d’une nouvelle formation dans l’académie de Besançon et qu’elle est également très rare au niveau national.

Le plan lycées de la région

Toussaint Louverture fait partie des 62 lycées francs-comtois gérés par le Conseil Régional de Franche-Comté. La collectivité vient de voter une enveloppe d’un milliard d’euros pour continuer à rénover et moderniser ces établissements scolaires pour les vingt prochaines années. Cet investissement s’accompagnera de la fermeture de trois établissements, dont le lycée Montjoux à Besançon. « Nous investissons dans les lycées qui conservent de bons effectifs Â» a expliqué Marie Guite Dufay. La Présidente socialiste de la Région Franche-Comté, candidate aux élections de décembre prochain pour le grand territoire Bourgogne/Franche-Comté, a regretté la polémique que suscite la fermeture de ces lycées, alors que « l’offre de formation sera maintenue Â». Pour Patrick Genre, le Maire de Pontarlier, « l’offre de formation d’un territoire doit coller à l’activité économique de son secteur Â». L’édile du Haut-Doubs a rappelé son attachement au lycée professionnel polyvalent, rejetant ainsi le lycée des métiers.

Cet après-midi, vers 15h, les pompiers du Doubs sont intervenus pour une tentative de suicide à Besançon. Une personne a été secourue alors qu’elle avait plongé  dans le Doubs, à hauteur du Pont Canot. Elle a été réanimée et transportée à l’hôpital de la ville.

Un accord entre PSA, le propriétaire historique du club doubiste, et l'entreprise chinoise Ledus vient d'être trouvé pour le rachat. Le montant de l'opération pour la cession de 100% des titres s'élève à 7 millions d'euros.

Cet accord trouvera un aboutissement définitif d'ici quelques semaines, le temps de valider les dernières «autorisations». «Nous sommes satisfaits, car le FC Sochaux va bénéficier de moyens importants qui vont assurer la pérennité et la compétitivité du club » a déclaré Denis Worbe, le président du FC Sochaux-Montbéliard;

( Source : L'Equipe)

Journée de grève ce mardi dans les collèges. Les enseignants dénoncent la réforme du collège lancée par le gouvernement et qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2016.

Pour les profs, « la réforme initiée par le gouvernement n’est pas la bonne Â». « La façon dont le ministère s’y prend ne résoudra aucun des problèmes des collégiens à l’heure actuelle Â» explique Nathalie Faivre du syndicat SNES/FSU. Et de compléter «  le ministère utilise les mêmes recettes que celles qui l’avait déjà employées pour la réforme du lycée et qui n’ont produit aucun effet ». La responsable syndicale ajoute que « ce n’est pas en mettant quelques heures d’accompagnement personnalisé, en plus en demi-groupes ou en classe entière, que les problèmes des élèves se résoudront». Selon le syndicat, « le gouvernement fait du saupoudrage Â». « Pour financer cet accompagnement personnalisé, les collègues devront perdre des heures dans les enseignements disciplinaires. Il y aura moins d’heures de cours en mathématiques, en français et en histoire-géo. Ce n’est pas souhaitable » explique Mme Faivre. Autres regrets, « la suppression des classes européennes et bilangues et la relégation du latin et du grec, qui deviennent un module de six mois en enseignement interdisciplinaire Â».

« La réforme du collège ne réduira pas les inégalités Â»

Nathalie Faivre le reconnaît, « il existe de nombreuses inégalités entre les jeunes, qu’il convient de prendre compte». C’est la raison pour laquelle, elle demande, avant tout de chose, «  d’envisager une autre politique d’urbanisme, qui consiste à parquer tous les pauvres dans les mêmes quartiers et donc dans les mêmes écoles, de revoir les cartes scolaires et de faire en sorte que les élèves apprennent dans des groupes avec des effectifs raisonnables. Dans notre académie, 50% des collégiens sont dans des classes de plus de 25 Ã©lèves» déplore Mme Faivre.

Dans l’académie de Besançon, l’intersyndicale organise une manifestation ce mardi après-midi. Le rendez-vous est fixé à 14h sur le parking Battant.