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Dans un communiqué de presse, le parti socialiste du Doubs a réagi à l’attentat survenu à Nice ce jeudi. « Face à l’islamisme, nous devons être intransigeants. La communauté musulmane est elle-même victime de ces islamistes et nous tenons à lui réaffirmer notre soutien en réaffirmant nos convictions antiracistes, républicaines, laïques et progressistes Â» écrivent ses élus.

Ils rappellent l’importance de la loi 1905, « qui assure un équilibre fondamental de l’expression des religions dans l’espace public Â». Et de soutenir l’idée que « l’action des pouvoirs publics doit être adaptée et soutenue en termes de moyens afin de lutter contre le repli communautaire, voire l’entrisme, éduquer, insérer et combattre les discriminations Â».

Mercredi, vers 16h, un trentenaire a été contrôlé en possession de 23 grammes de résine de cannabis et deux bonbonnes de cocaïne dans le quartier Planoise.

L’individu a été placé en garde à vue. Il a été déféré ce jeudi matin devant la justice. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Il a interdiction de fréquenter le quartier. Une obligation de soin a également été ajoutée.

« C’est l’effroi, c’est l’horreur. Un attentat barbare Â». Annie Genevard s’est exprimée quant au terrible drame survenu ce matin à la Basilique Notre-Dame à Nice. La députée de la 5ème circonscription du Doubs a apporté son soutien aux familles des victimes et à la ville de Nice. Elle a adressé ensuite toutes ses condoléances à la communauté catholique.

« La laïcité dans le respect des religions est aujourd’hui menacée Â», souligne-t-elle. C’est pour cette raison qu’elle portera une attention particulière sur la future loi qui traitera du séparatisme dont l’examen par le Parlement est annoncé au mois de décembre. Selon la députée, ce projet de loi se devra d’être « solide et musclé. Il devra donner tous les outils nécessaires à la résistance et au combat, pour cette guerre qui nous est menée. Â»

Mercredi, l’hôpital de Pontarlier a signalé à la police des faits de violence commises sur une femme qui s’était présentée aux urgences. La victime a refusé de s’exprimer sur les faits et n’a pas souhaité porter plainte. Cinq jours d’ITT ont été prescrits par le médecin qui a pris en charge cette personne. Le mari a été interpellé et placé en garde à vue.

Au cours de son audition, il a reconnu une dispute et une bousculade, mais réfute avoir  porté des coups volontairement. Il s’expliquera prochainement devant le délégué du Procureur.

Suite à l’allocution du président de la République hier soir, ordonnant un nouveau confinement, la CGT Salariés-Etudiants du Doubs a tenu à réagir. Matthieu Guinebert, un de ses représentants et élu au conseil d’administration de Franche-Comté, déclare vouloir deux propositions fortes concernant les étudiants : la suspension de l’année scolaire, et la suspension des loyers pour les étudiants.

« Que vont devenir les étudiants ? Â»

« Ils vont être les premiers à souffrir de cette situation» affirme Matthieu Guinebert. Selon le syndicaliste, les cours distanciels ne peuvent être une solution, et seront vecteur de plus d’inégalités entre les étudiants qu’il y en a déjà. Surtout en ce qui concerne le matériel informatique et l’accès à internet. « J’ai vu, lors du premier confinement, des étudiants faire des dissertations sur leurs téléphones portables Â» souligne le syndicaliste. Selon lui, le décrochage scolaire va être intense. Ce qui avait déjà été prouvé pendant la première vague.

La suspension des loyers

Deuxième proposition de la CGT Salariés-Etudiants : la suspension des loyers. Pour Matthieu Guinebert, cette décision doit être appliquée jusqu’à ce que la situation s’améliore et redevienne stable. « Ce n’est pas une proposition impensable, ça s’est fait en Belgique Â» affirme le représentant de la CGT. Pour ce dernier, il est impensable qu’en cette période, les loyers soient maintenus pour des étudiants salariés qui risquent en grande partie de perdre leur travail. « Si le gouvernement est capable de trouver 100 milliards pour les entreprises sans contrepartie, il doit aussi être capable de permettre aux étudiants de retrouver un minimum de confort financier Â» conclut-il.

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