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A Pontarlier, la situation semble se tendre entre la direction de la Poste et les employés grévistes. Ce matin, une partie des agents des sites de distribution de Pontarlier, Ornans, Levier, Frasne et des Hôpitaux-neufs s’est rassemblée pour dénoncer « la dégradation de leurs conditions de travail et leur souffrance au quotidien causée par le management par la peur, la menace de sanction de l’équipe managériale en place Â».

Selon le syndicat Sud PTT, la direction n’a pas répondu favorablement à sa demande de rencontre avec un responsable du site. Un huissier de justice était cependant présent à l’arrivée des fonctionnaires mobilisés. « Une fois de plus la direction locale nous démontre la qualité du dialogue social tant prôné par la Poste Â» explique le communiqué de presse.

De son côté, la direction de la Poste fait savoir que « 83 des 112 personnes constituant les équipes de ces sites travaillent aujourd’hui Â». Selon elle, « un retour à la normale de la distribution du courrier est envisagé d’ici la fin de la semaine Â».

Journée de grève ce mercredi matin dans les établissements courrier de Pontarlier Mont d’Or Pays de Courbet. Par cette action, les agents des sites de distribution de Pontarlier, Ornans, Levier, Frasne et des Hôpitaux-neufs ont dénoncé « la dégradation de leurs conditions de travail et leur souffrance au quotidien causée par le management par la peur, la menace de sanction de l’équipe managériale en place Â». « Récemment, un collègue qui exerçait depuis 35 ans à Levier, a été envoyé du jour au lendemain à Pontarlier sans aucune raison Â» explique Julien Juif, représentant du syndicat Sud PTT. Et de compléter : « Dernièrement encore, un collègue, qui dépasse quotidiennement son temps de travail, comme la plupart de ses collègues, et qui ramène du courrier à la fin de son service, a été sanctionné par une semaine de mise à pied sans salaire Â».

Baisse des effectifs et appel à du personnel précaire

« Beaucoup d’entre-nous sont en burn-out et prêts à sauter le pas Â» explique ce facteur, qui a constaté une détérioration des conditions de travail depuis son arrivée dans l’entreprise en 1982. A Pontarlier, comme ailleurs, les agents constatent une baisse perpétuelle des effectifs et le recrutement de personnel précaire. « La Poste ne pense qu’au fric et se moque des conditions de travail. Ils ne pensent qu’à supprimer des emplois et réorganiser les tournées, de façon à les rendre énormes et insupportables Â» ajoute ce fonctionnaire, qui reconnaît venir travailler « avec la boule au ventre Â». Selon Mr Juif, « les gens travaillent pour la poste en contrat aidé et ne sont payés que 30% Â». Et de conclure : « A Pontarlier, les intérimaires travaillent parfois jusqu’à 18h, au lieu de rentrer à 14h. Cela ne peut plus durer Â».

Le deuxième tour de la primaire de la droite et du centre se précise. Il se déroulera ce dimanche. Contre toute attente, dimanche dernier, au soir du 1^er tour, François Fillon est arrivé en tête avec 44,2% des voix. L’autre qualifié est Alain Juppé, qui totalise 28,5% des suffrages. Nicolas Sarkozy est donc éliminé. Tout comme Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Copé . A quelques jours du 2è tour et à la veille du grand débat télévisé entre les deux candidats, rencontre avec Philippe Alpy, élu doubiste et soutien d’Alain Juppé.

Philippe Alpy ne se dit pas « déçu Â» par le score obtenu par son poulain, qui apparaissait pourtant comme le favori de cette élection. Bien au contraire, le maire et conseiller départemental du canton de Frasne croit aux chances de victoire du candidat Juppé. « Rien n’est perdu. Je pense que les débats de cette semaine amènent beaucoup de nos concitoyens à prendre conscience du contenu des projets qui s’opposent Â» explique-t-il. Selon Philippe Alpy, François Fillon a bénéficié du refus des électeurs de voir Sarkozy au 2è tour et de la position favorable de Juppé dans les sondages. « Les gens contestataires dans nos campagnes ont donné leur voix à Fillon, excluant d’emblée Nicolas Sarkozy, qui les pompait depuis un moment Â» ajoute Mr Alpy.

Possible union au second tour ?

Philippe Alpy l’admet bien volontiers, François Fillon, s’il gagne la primaire, devra s’expliquer sur certains points de son projet. « Sans quoi, il n’obtiendra sans doute pas l’union indispensable de la droite et du centre pour remporter la présidentielle Â». L’élu se remémore « qu’à chaque fois que la droite part divisée, elle perd les élections Â». Il est ainsi fait référence à la défaite obtenue lors des dernières élections régionales en Bourgogne Franche-Comté, alors qu’elle était favorite. « J’ai bien peur que l’on reproduise les mêmes erreurs. Je ne suis pas sûr que ce programme plutôt radical provoque un refus plutôt qu’une adhésion Â» ajoute-t-il.

Un homme de rassemblement

Pour Philippe Alpy, pour remporter l’élection présidentielle, son camp a besoin d’un homme de rassemblement et, selon lui, Alain Juppé est l’homme de la situation. « Il s’inscrit pleinement dans une gouvernance qui n’heurte pas les consciences, les corps institutionnels et qui respecte les partenaires sociaux Â». Qui sera le candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle de mai prochain ? Réponse dans quelques petits jours seulement.

L’Insee Bourgogne Franche-Comté vient de publier le bilan de la saison touristique dans les hôtels et les campings. Au cours de la saison 2016, les hôtels et campings de Bourgogne-Franche-Comté ont totalisé 6,3  millions de nuitées. Soit une baisse de 1,3 % par rapport à la saison 2015.

La progression de la fréquentation française (+ 1 %) ne compense pas le recul de la fréquentation étrangère (- 4,5 %). Avec un repli de la fréquentation de près de 10 %, le mois de juin a été particulièrement mauvais.

En moyenne, la saison d’été a été plus satisfaisante pour les campings dans lesquels la fréquentation reste stable que pour les hôtels où elle baisse de 2,3 %.