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Brigitte Klinkert, la ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, chargée de l'Insertion, sera dans le Doubs ce vendredi. Elle rencontrera les acteurs de l’insertion et des personnes en parcours d’insertion.

Elle se rendra à Franois où elle visitera notamment des chantiers départementaux pour l’emploi et l’insertion et Besançon, avec au programme la visite du garage solidaire de l’association « la roue de secours » et un temps d’échange avec la Mission locale du Grand Besançon et l’association pour le développement des neurosciences appliquées. Son départ est programmé vers 16h.

Jean Castex l’a annoncé hier. Les remontées mécaniques resteront fermées. Peu de chance qu’elles rouvrent d’ici la fin de la saison. Un coup dur pour les stations, leurs professionnels et les nombreux saisonniers, qui comptaient sur cette activité annuelle pour travailler et vivre. Ce jeudi, Philippe Alpy a rencontré les salariés de la station pour leur annoncer la mauvaise nouvelle. Pour l’élu Haut-Doubs, la situation est dramatique économiquement, mais il convient d’assurer la sécurité sanitaire de tous.

 

Pour Philippe Alpy, la décision gouvernementale « est conforme aux attentes Â». Elles ont tenu compte des indicateurs de la pandémie. Les personnels saisonniers de la station vont pouvoir bénéficier des mesures de chômage partiel. Une bien maigre consolation. Les pensées de Philippe Alpy s’adressent bien entendu à ces personnels, mais également à tous les professionnels du tourisme qui vont rester sur la touche ( hébergeurs, loueurs,..), et qui vivent des moments difficiles depuis le mois de décembre dernier. Rappelons que les vacances d’hiver débuteront le 14 février prochain. Dans le Haut-Doubs, comme partout ailleurs, on espère qu’aucune décision de confinement ne sera prononcée et que, malgré cette situation délicate, chacun pourra venir profiter du grand air de la montagne.

 

Après la régularisation de son apprenti Laye Fodé Traoré, le boulanger bisontin Stéphane Ravacley, est revenu sur les événements des dernières semaines. De la pétition à la régularisation, en passant par sa grève de la faim, les derniers jours ont été particulièrement épuisants physiquement et moralement, pour lui et Laye, qui retrouvent petit à petit leur train quotidien.

En décembre dernier, Laye Fodé Traoré, immigré guinéen en France depuis 2 ans, se voit refuser l’accès à un titre de séjour. Le jeune homme, qui approche de ses 18 ans, reçoit même une obligation de quitter le territoire français à sa majorité. Pourtant, Laye travaille en tant qu’apprenti boulanger dans un petit commerce de Rivotte, à Besançon, tout en poursuivant sa formation au CFA Hilaire-Chardonnet. Scandalisé, son patron et formateur Stéphane Ravacley, décide alors de se mobiliser pour éviter l’expulsion de son apprenti : « Lorsqu’il a compris qu’il devait quitter l’entreprise le 2 janvier, forcément ça a fait le yoyo dans sa tête. Moi, je lui ai promis que je ferais tout pour qu’il reste, et évite cette injustice Â», explique-t-il.

Un mouvement qui prend de l’ampleur

Stéphane Ravacley lance d’abord une pétition, pour faire parler de cette histoire. Le nombre de  signatures grimpe, tout comme l’ampleur médiatique de l’affaire. Pas suffisant, cependant, pour faire réagir les instances publiques. Le boulanger, qui ne compte pas en rester là, lance alors une grève de la faim, le 3 janvier dernier : « Je me devais de faire quelque chose de spécial. Je suis un non-violent, donc j’ai décidé de m’attaquer à moi-même Â». Un mouvement de protestation épuisant  de 10 jours, repris par la quasi-totalité des médias locaux et nationaux. Le Nouvel Observateur publie même une tribune recueillant le soutien de nombreuses personnalités publiques. Parmi elles, Omar Sy, Marion Cotillard, Nicolas Hulot, ou encore la maire de Besançon Anne Vignot.

Happy ending

L’engouement et l’émotion que suscite l’affaire contraint les pouvoirs publics à accélérer la procédure de régularisation, jusqu’au verdict, qui tombe le 14 janvier dernier : Laye est régularisé. Dès le 19 janvier, le jeune apprenti français est autorisé à reprendre sa formation auprès de Stéphane Ravacley, qui décrit un moment chargé en émotion : « Je suis arrivé avant lui car je voulais être présent pour ce moment solennel. Il était évidemment très content, très souriant. C’est le début d’une nouvelle vie pour lui Â». Depuis mardi, la vie reprend son cours habituel à « la Huche à Pain Â». Malgré les appels au boycott de certains polémistes d’extrême droite, la boulangerie n’a pour le moment que des retours positifs de la part de ses clients. Pas étonnant pour Stéphane Ravacley : « Ã€ 100%, les gens qui viennent ici me félicitent. Je reçois également une dizaine de lettres par jour, et une seule d’entre elles était injurieuse. Je n’ai pas à me plaindre Â».

Un cas parmi tant d’autres

Si la sur-médiatisation de l’affaire, et la mise en danger de l’intégrité physique de Stéphane, ont permis la régularisation de Laye, des milliers d’autres cas similaires ne connaitront pas la même fin : « Des gamins comme Laye, il y en a des milliers en France, et personne n’en parle Â», nous confie Stéphane Ravacley. Le boulanger ne croit pas si bien dire, puisqu’une nouvelle pétition, pour une situation similaire, est en ligne depuis quelques jours pour Yaya, apprenti électricien bisontin menacé d’expulsion. L’état doit s’attendre dans les prochaines semaines à une multiplication de cas similaires et à une médiatisation de ces derniers. Une situation qui pose quelques questions sur le mode de fonctionnement des pouvoirs publics, qui vont devoir trouver des solutions rapides et intelligentes.

Ce jeudi, le général de corps d’armée Christian Bailly se déplaçait au camp militaire du Valdahon. L’objectif était d’effectuer une visite de commandement pour faire état du fonctionnement du 13ème régiment. Il devait aussi évaluer les moyens mis à disposition sur le camp militaire. Le déplacement du général Bailly avait également pour but de mesurer les difficultés auxquelles le régiment pourrait être potentiellement confronté, et y apporter les réponses nécessaires avec son état-major, en cas de besoin.

Le 13ème régiment du génie

Situé sur le camp national du Valdahon depuis le 1er juillet 2003, le 13ème régiment du génie (RG), a été créé en 1943 à Témara au Maroc. Il est affecté à la 2ème division du général Leclerc. En 1960, il devient le 13ème régiment du génie, et en 2003, les sapeurs du 13ème RG s’installent sur le camp du Valdahon. Il appartient à la deuxième brigade blindée. Ce régiment a pour mission de faciliter l’engagement des troupes au contact de l’adversaire. Directement engagé à l’avant, en appui de la progression, il apporte son expertise en génie du combat, et participe à s’emparer d’objectifs et à sécuriser des zones.

La carrière du général Bailly

Le général de corps d’armée Christian Bailly est saint-cyrien, de la promotion Monsabert (1982-1985). Il choisit de servir dans l’arme du génie à la fin de sa scolarité à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. Ingénieur diplômé de l’Ecole nationale des ponts-et-chaussées de Paris en 1996, il rejoint ensuite le Cours supérieur d’état-major puis le Collège interarmées de défense de 1996 à 1998. Sa carrière compte 12 années de corps de troupe, ainsi que 17 années d’état-major dont 12 en administration centrale. Le 31 août 2019 il est nommé gouverneur militaire de Metz, officier général de zone de défense et de sécurité Est, commandant de zone Terre Nord-Est et commandant des forces françaises et de l’élément civil stationnés en Allemagne.

La Ville de Pontarlier informe la population qu’une opération d’évacuation de la neige à Pontarlier est lancée dès demain, vendredi 22 janvier, et jusqu’au mardi 26 janvier. Toutes ces opérations sont soumises aux aléas météorologiques.

Calendrier prévisionnel des secteurs à évacuer

Vendredi 22 janvier : rue Colin et alentours / rue Racine et alentours / centre-ville (rues Montrieux, Mirabeau, Jeanne d'Arc..)

Lundi 25 janvier : poursuite du centre-ville (rues de la République, de la Halle, du Vieux Château...) / Quartier Chapelle-Charpillot / Faubourg Saint-Étienne / Quartier du Toulombief / rue des Lavaux.

Mardi 26 janvier: poursuite du Quartier du Toulombief, rue des Lavaux, Quartier Chapelle-Charpillot et du centre-ville (rue des Sarrons, rue Joseph Pillod et alentours).

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